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Sortie : Non à l'hiver en octobre !

Voie de gauche bouchée

Données de la sortie

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  • Date : 05-11-2018
  • Durée : 4h20
  • Dénivelé : 800 m
  • Sport : Randonnée

Après les massives et intempestives chutes de neige qui ont soudain plâtré voire bloqué notre région les 28 et 29 octobre, difficile de ne pas déprimer… L’hiver, oui, mais un 28 octobre, non ! Moi qui avais prévu de nouvelles randos-découvertes automnales pour novembre, voire début décembre… la perspective d’un interminable tunnel hivernal me met le moral à zéro.

Il m’a fallu quelques jours pour m’en remettre. En attendant que l’automne se réinstalle peu à peu, je me suis consolé dans un premier temps avec une mini-rando de 2h du côté de Chaponost, histoire d’aller voir enfin les fameuses arches (ruinées certes, mais quelles ruines grandioses !) de "mon" aqueduc romain du Gier, mais côté lyonnais cette fois-ci. Ce qui fut fait ce 4 novembre, par un temps de circonstance : juste ce qu’il faut de douceur et de brumes crépusculaires  pour cette plongée de 20 siècles dans notre passé. Après cette superbe mais pas vraiment sportive découverte, il m’a bien fallu renouer avec mes entrainements et mes dénivelés de proximité, préludes éventuels à de nouvelles randos dignes de ce nom.

J’ai donc commencé par un Izieux-Salvaris familier mais modeste (y compris en termes d’altitude, vu que je ne souhaitais pas patauger dans la neige) - itinéraire susceptible par ailleurs de nombreuses variantes selon l’inspiration du moment. Parti vers 8h30 de tout en bas (410m, derrière la piscine), j’ai commencé ma montée habituelle bien au frais, dans les brumes matinales qui se sont peu à peu dissipées. Dès l’entrée en sous-bois, j’ai pu vérifier les dégâts considérables et attendus (c’est pareil à Saint-Etienne !) que la neige trop précoce a causés aux feuillus, encore intacts en cette fin octobre : beaucoup d’arbres (dont de nombreux chênes) ont cassé net sous le poids de la neige, et encombrent le chemin tout au long de mon itinéraire, m’obligeant à de fréquentes "sorties de route"… Impossible par exemple, à la bifurcation 850, de m’engager directement dans la voie de gauche (ma préférée) qui mène tout droit au si bucolique chemin de crête du Grand Plâtre : elle est complètement bouchée. J’y accède quand même par un petit détour, mais c’est pour constater aussitôt que mon petit chemin est devenu méconnaissable (il a doublé de largeur !), c’est maintenant une immense piste qui vient d'être creusée à coup de bulldozers pour laisser passer les monstrueux engins de transport des grumes…

Ce n’est qu’au croisement suivant que je retrouve avec soulagement mon chemin dans ses dimensions habituelles. La neige, elle, n’apparait que vers 900m, au tout début de la clairière du déco. Je m’étais promis de ne plus monter directement le long de ce dernier, vu que l’ancien raide chemin qui longeait cette clairière droit dans la pente est de plus en plus encombré, au point de disparaître complètement dans sa moitié supérieure, envahie de ronces. Mais malgré ses quelques plaques de neige par ci par là, il me tente encore, allez j’y vais. Évidemment c’est la galère, une fois de plus, tant pis pour moi. Arrivé en haut je tourne à droite et croise un individu avec une tronçonneuse sous le bras juste sous le panneau du déco (???). Puis petit aller/retour rituel à gauche à mon point haut favori (1085m), sans doute une ancienne plateforme d’un pylône aujourd’hui déplacé, d’où la vue est superbe sur les Monts du Lyonnais et du Forez.

Mais il est déjà 11h45, je commence donc ma mini-boucle vers Salvaris par le chemin à découvert qui file à gauche au carrefour de pistes 1054. Mais je coupe presque aussitôt à droite (petit passage sous les barbelés), à travers les pâturages labourés par les sangliers, pour rejoindre au plus vite, en-dessous, l’agréable chemin classique qui mène à Salvaris, avec ses vues plongeantes sur Saint-Etienne. Arrivé là, je constate une fois de plus que la fontaine du bel abreuvoir ne coule plus : qui peut bien avoir intérêt à couper l’eau qui jusqu’à ces dernières années y coulait abondamment été comme hiver ? Je poursuis ensuite sur le bout de route jusqu’au débouché des pistes, à droite vers 955m, où je m’engage sur celle qui remonte en sous-bois jusqu’au carrefour 1054 (mini-boucle bouclée).

Il ne me reste plus qu’à entamer la descente vers Izieux en restant cette fois-ci de bout en bout (à part un bref raccourci perso en sous-bois au-dessus de Chirat…) sur le chemin balisé (marques orange). Ce sera rapide, et je serai de retour à mon petit parking un peu avant 13h. Dans 20 minutes, je pourrai mettre les pieds sous la table à Sainté pour le déjeuner royal du jour…

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Chaux de Toureyre et Crêt de l'Oeillon
Un bout des Monts du Lyonnais
Versant sud de Pierre-sur-Haute encore bien poudré
Vue sur Saint-Etienne

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