Christophe propose un petit Baure avant d'autres obligations familiales. Il est déjà au col lorsque je le rattrape (heureusement qu'il est convalescent).
Au déco c'est franchement travers droit, un autre parapentiste monté par Château Nardent arrive et décolle le temps que l'on finisse de se préparer.
Il court beaucoup avant de finir par décoller, puis s'éloigne.
Je m'élance, je suis obligé de courir bien plus que d'habitude ici, je finis par me retrouver une vingtaine de mètres au-dessus du sol et là c'est la grande lessiveuse, en haut, en bas, à droite, à gauche, j'ai énormément de peine à garder un cap, je passe limite au-dessus du bosquet d'arbres, je pense même un instant me reposer dans le bas du champ avant la forêt, puis je me retrouve à nouveau propulsé en l'air, je m'éloigne de la cime des arbres, tout s'arrête lorsque je survole la falaise...
La pression retombe doucement, je me retourne pour voir si Christophe a décollé, je ne le vois pas, je finis par poser à St Nazaire avec du gradient qui me fait arriver un peu fort, toujours pas de Christophe en l'air, le téléphone sonne, après un déco raté et en voyant comme je me suis fait secouer il redescend à pied.
Moralité de l'histoire, quand météo parapente annonce du Sud-Ouest (même faible) et ben toute la partie haute est sous le vent avec de belles dégeulantes , peut-être que le phénomène s'atténue lorsque la brise thermique est là mais bon, peut-être que le phénomène est connu ? Ne pas hésiter à pousser jusqu'à Château Nardent pour s'en assurer, surtout si on monte par le Manival. Si vous avez d'autres explications n'hésitez pas, je suis preneur.