topo : Roches de Marlin et les Tourrettes en boucle depuis Dizimieux

la Pierre qui Chante de face :-o

Données de l'itinéraire

  • Altitude départ : 427
  • Altitude sommet : 657
  • Dénivelé : 360
  • Temps de montée : 1h30
  • Temps de descente : 1h30
  • Orientation : Nord
  • Balisage : Balisage PNR (blanc -marron) sur le chemin du Tour du Parc.
  • Itinéraire :
    • possible avec des enfants
    • en boucle
  • Accès : De Lyon ou Saint-Etienne, prendre l’A47 puis la sortie 12 (Rive-de-Gier Lorette). Suivre Rive-de-Gier Centre, et après l’Hôtel de Ville prendre la D30 (dir. Ste-Croix-en-Jarez), mais la quitter presque aussitôt : on passe sous le pont et au rond-point juste après, on prend à gauche la "Route de Longes". On est alors sur la D6, qui mène à Granger puis à Dizimieux. Au panneau d’entrée de Dizimieux, traverser la route et se garer, soit entre le panneau "Dizimieux" et l’abribus (large replat herbeux), soit en-dessous devant le cimetière (aucune possibilité de stationnement dans le hameau).
Proposé le Geoffroy Rémi

Itinéraire

Cette assez courte randonnée familiale permet de découvrir l’étonnant et mystérieux site mégalithique des Roches de Marlin, tout en sillonnant cette partie nord-est peu élevée et moins connue, et cependant très spécifique, du massif du Pilat (au-dessus de Rive-de-Gier, face aux Monts du Lyonnais).

Retraverser la route et remonter la rue en face, le long des villas, jusqu’au panneau "Croix de Crème 3,4km – Roches de Marlin 5,4km". Suivre alors à gauche (sud) le chemin balisé du "Tour du Parc" (on passe sous la ligne HT). Beau panorama arrière sur les Monts du Lyonnais, vers Mornant etc. Arrivé au carrefour de chemins 585, tourner à droite, puis très peu après, à nouveau à droite (nord-ouest) : on est sur le chemin en montée douce vers les Tourrettes. Le remonter jusqu'à son point haut vers 600m (où il s'incurve vers la droite). Là, remonter à droite à angle droit (plein est), hors trace, un bois très clairsemé (suite à un gros incendie qui a ravagé tout le secteur en août 2015), jusqu'au sommet tout proche, peu marqué mais évident, des Tourrettes (621m, dalle à petites cupules au sol, borne juste à côté). Le site, assez fascinant, est fantomatique avec ses arbres morts dressés ou couchés, ses dalles, ses mousses, ses genêts..., et la vue s'y ouvre assez largement vers l'ouest et la vallée du Gier.

Revenir ensuite au carrefour 585, et reprendre, à droite, le chemin du Tour du Parc. On arrive ainsi un peu plus loin au carrefour de la Croix de Crème (ex-"Chrême", 584m, la croix a disparu dans l'incendie de 2015, ne reste que le socle en pierre…). Quitter ici le chemin du Tour du Parc pour prendre à droite, puis aussitôt à gauche, celui qui va descendre sud-ouest, puis sud. Il traverse un ruisselet (souvent à sec) puis, lorsqu’il remonte (pt 564), on prend la branche de gauche et on continue (sud-ouest) jusqu’à un autre croisement (vers 560m). Là il faudra prendre le chemin montant en épingle à gauche (nord-est puis plein est), qui mène aux Roches de Marlin.

Celles-ci se trouvent un peu plus loin dans la pente à gauche du chemin. Il reste à les explorer : elles sont disséminées dans les genêts et les pins, et sont parfois reliées par des sentes. Elles présentent parfois une ou plusieurs cupules, voire un petit bassin comme le massif rocher de "La Proue" (le plus à l’ouest). Repérer en particulier la fameuse "Pierre qui chante", la plus belle de toutes, et encore un peu plus à l’est, la pierre du "Dauphin" : toutes deux sont posées là en oblique, comme en équilibre, et présentent une forme allongée caractéristique, en amande (voir ci-dessous, mes photos, et pour rêver un peu à leur propos, les liens internet …).

Pour le retour, poursuivre plein est sur le chemin (panneau "Marlin, Croix de Crème"). On peut s’écarter un peu, à droite du chemin, pour aller jusqu’au pied de la grande Croix de Marlin, qui domine tout le versant Sud (vers Sainte-Croix-en-Jarez, autre haut-lieu du Pilat avec sa monumentale ancienne Chartreuse). Du pied de la croix, revenir sur le chemin au nord (trace) et le suivre à droite (est) jusqu’à l’intersection 610, où on tourne à nouveau à droite (Tour du Parc), direction la Croix du Trève. On peut alors soit faire un petit crochet vers la droite pour traverser le hameau (surprenant...) de Marlin puis revenir à gauche sur le chemin de la Croix du Trève, soit continuer (sud-est) sur le chemin jusqu’à la Croix du Trève en laissant Marlin à droite. Au grand carrefour de la Croix du Trève (527m), traverser la route départementale et s’engager à gauche (avant la croix) sur le chemin qui s’engage en descente progressive au nord-nord-est et poursuit globalement vers le nord. Il rejoint les maisons de la Balasserie (445m), franchit le ruisseau éponyme, descend encore jusque vers 380m, puis remonte en direction de Dizimieux. Il franchit la départementale vers la Grand Croix au pt 423, puis oblique à gauche sur la route via les Sagnes jusqu’à Dizimieux, qu’on traverse (rue des Sagnes, puis rue du Village) jusqu’au parking après l'église.


A voir sur le web

Précautions

Les horaires donnés ci-dessus ne prennent en compte que les temps de marche. Y rajouter donc la durée de découverte des sites des Tourrettes et surtout des Roches de Marlin !

Commentaires itinéraire

Sortie : Mégalithes mystère...


Pas facile de trouver un objet stimulant de découverte et d’exploration quand on ne dispose que d’une matinée ! À portée de main forcément, donc dans le Pilat. Eh bien, il suffit de chercher, et dans ce massif si longtemps négligé, sinon dédaigné (bah c’est à deux pas, je connais, c’est banal, pas excitant, etc.), on finit par trouver de l’inédit, de l’inconnu, et même du mystère… pour moi en tout cas !

Va donc pour les roches de Marlin, jamais vues, et même jamais vraiment entendu parler. Juste à côté, un site mégalithique, bigre !!! Sur ma carte je finis par pointer Dizimieux, point de départ proche et intéressant pour une petite boucle, et hop me voilà sur la route.

Il fait beau ce matin, mais qu’est-ce qu’on se gèle ! Tout est blanc de givre, même parfois la route, je ne me méfie pas (c’est pas du verglas quand même !), et dans la montée vers Dizimieux, ma voiture se met soudain à tanguer dangereusement… je la remets in extremis dans le droit chemin, mais j’ai eu chaud ! De surcroit, l’accès au départ est plus que laborieux : après avoir eu du mal à trouver le bon embranchement à Rive-de-Gier (aucune indication), j’ai maintenant du mal à trouver un endroit pour stationner ; je parcours tout le hameau, rien, pas une place, le pékin non résident n’est visiblement pas attendu ici à bras ouverts… Je finis par revenir me garer tout à l’entrée du hameau, et là, enfin, c’est parti.

La suite, jusqu’à l’arrivée aux Roches de Marlin (j'ai zappé aujourd'hui l'aller-retour aux Tourrettes... manque de temps !) est une agréable déambulation sur les chemins variés, jamais raides et toujours confortables, d’un Pilat encore bien sage à ces altitudes modestes, comme modelé sur les Monts du Lyonnais qui lui font face de l’autre côté de la vallée du Gier. Mais l’impression de solitude est réelle dans ces sous-bois aux couleurs de l’automne, d’ailleurs je ne croiserai qu’un seul randonneur aujourd’hui, peu avant la croix de Crème, qui m’incite fortement à pousser jusqu’aux roches de Marlin ! Ça tombe bien, j’y vais justement, elles sont là-haut juste en face…

M’y voici déjà, et je me livre aussitôt sans retenue aux joies de la découverte : ayant lu auparavant pas mal d’infos à ce sujet (c’est préférable, d’ailleurs !), je reconnais (ou crois reconnaître) assez vite l’Éperon… la Pierre qui chante, évidemment, et un peu plus tard le Dauphin… d’autres encore, sûrement, dont j’ignore le nom ou qui n’en ont pas. Je tourne autour, je reviens sur mes pas… bref je fais durer le plaisir ! Et je reste perplexe face au mystère insoluble de ces beaux gros blocs effilés aux étranges postures, pourvus ici ou là de profondes cupules : œuvre sibylline de très lointains ancêtres… ou simples caprices aléatoires de la nature ? Je pencherais malgré tout plutôt pour la première hypothèse (dans la continuité des menhirs et autres dolmens), tout en restant très sceptique sur les élucubrations par trop ésotériques à mon sens de certains très (trop ?) savants exégètes. Ahlala !

Mails il faut bien revenir, et le chemin du retour sera plus dégagé et lumineux que celui de l’aller, qui était davantage en sous-bois. Là non plus, aucune difficulté, ça roule tout seul, toujours vers le nord (pas de risque de se perdre), sur de bons chemins en descente progressive, avec d’agréables vues sur les hauteurs et les localités d’en face, avant l’ultime remontée vers Dizimieux. Une belle matinée bien remplie donc, autour d’un insondable mystère…

POST SCRIPTUM :
Revenu sur ces lieux 17 jours après (cf. mon topo "Crêt de Longes") et ayant alors repris au passage mon exploration des Roches de Marlin, j'ai soudain été frappé, dans la lumière plus matinale plus ou moins rasante, par les traits d'un visage humain (plutôt effrayant d'ailleurs) qui se dessinaient sur la "Pierre qui Chante" vue de face. Ce que j'ai vu alors, c'était plutôt la "Pierre qui crie", ou la version minérale du "Cri" de Munch !!!
Je rajoute donc ci-dessous les 2 photos correspondantes (une de face, une du profil gauche).
Et si ces fameuses cupules n'étaient pour nos très lointains ancêtres du néolithique qu'une façon, très primitive pour le coup, de graver dans la pierre les traits (notamment les yeux) de leur visage (ou de celui d'un animal familier) ???
Serais-je à mon tour devenu victime du délire ésotérique engendré chez certains par la vue de ces étranges Roches de Marlin?...


Depuis l'Eperon, vers l'ouest
La Pierre qui chante
La Pierre qui chante
Cupule
le Dauphin
Croix de Marlin
Pierre qui chante... ou qui crie ?
Pierre qui chante, profil gauche
la Pierre qui Chante de face :-o
Pierre qui chante, profil gauche
L'Eperon

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • 01-12-2016
  • 2h
  • 320 m


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