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Lac du Rif Bruyant en circuit

Données de la sortie

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  • Date : 06-08-2014
  • Durée : 3h
  • Dénivelé : 1046 m
  • Distance : 12 km
  • Participants : un peu de monde
  • Sport : Randonnée

Données de l'itinéraire


Une petite pause entre une couche de peinture et un abattage d'arbre histoire de changer d'air et de voir si je peux encore marcher...
En dehors de ma visite au Coiro cet hiver, ça fait 8 ans que je ne suis pas revenu à ce lac qui ne m'avait pas laissé un souvenir extraordinaire. Le mois d'août est bien là, les fleurs fânent et les myrtilles sont mûres.
Depuis 2006 un parking a été créé en bord de route et les chalets abandonnés du rif abritent un petit refuge (une yourt, une cabane dans un arbre, ça manque un peu de cohérence !)
Dès la forêt on se rend compte que les pluies des dernières semaines ont laissés des traces. Le rif a dû faire pas mal de bruit en quittant sont lit à plusieurs endroits. La topo de ce vallon est d'ailleurs chaotique du fait de ses nombreux bras secondaires et de leur divagation. Ici pas de grande forêt mais souvent des peuplements de bouleaux ou de petits hêtres soumis aux avalanches (neige et blocs) et aux crues. Les herbes encore couchées dessinent à terre les lignes de courant aux abords du torrent, le pont sous les chalets à été submergé.
Jusqu'à 1500 on ne peut pas dire que la ballade soit super intéressante, malgré le temps le sentiment ne change pas. Au-dessus le paysage s'ouvre un peu plus et fait place à une flore plus variée (pas mal de digitales).
Après la cabane j'ai fait le tour par le collet. La boucle complète bien la ballade car les milieux ne sont pas les mêmes (et donc la flore non plus). Du côté sud les prairies sont plus rases et sèches, les myrtilles sont bonnes. Une grosse lave torrentielle est descendue sous le vallon Guillaume jusqu'à hauteur de la cabane en écarissant les arcosses tout le long.
Arrivé au collet j'ai tenté de suivre la crête du chateau des lacs mais j'ai rapidement abandonné, le bastion sommital ayant l'air exposé et végétalisé.
Malheureusement le grand lac était encore bien boueux. Comme il n'a pas d'exutoire (encore un verrou morainique probablement) sont niveau était encore élevé et diminuait au rythme de l'infiltration du surplus d'eau. Aujourd'hui pas d'île sur le grand lac et pas de passage au sec entre les deux ce qui m'a obligé à faire tout le tour...
A la descente le sentier côté nord est bien différent : ici la végétation est nettement plus luxuriante, on y trouve une belle mégaphorbiaie puis sous le chateau un curieux mélezin à adénostyle. Au retour les abords de la cabane étaient squattés par 3 génisses, un peu plus et elles rentraient à l'intérieur.
Pas grand chose à dire de plus sur la descente, ça fait plaisir de retrouver l'odeur de la bouse fraîche et des bouquets d'orties !

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