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Topo : Rocher du Playnet Vire de la 7ème tour du Playnet dans le sens nord - sud

Vire de la 7ème tour du Playnet

Données techniques

  • Altitude départ : 1020
  • Altitude sommet : 1994
  • Dénivelé : 1000
  • Distance : 3 km
  • Temps de montée : 3 h 30
  • Temps de descente : 2 h 30
  • Orientation : Est
  • Balisage : Aucun Très belle trace de bêtes
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Monestier de Clermont -- Saint Andéol -- Bourg Menu
Proposé le François LANNES Avatar de anonymous

Itinéraire

Description

Depuis l'abri de la Peyrouse, prendre le sentier du Périmètre vers le nord. A la bifurcation, aller en direction du pas Morta. Monter quelques centaines de mètres sur ce chemin de façon à bien ouvrir l'angle de vue sur le couloir qui sépare les 6ème et 7ème tours du Playnet (pour faciliter le descriptif, ce couloir sera désigné par : « couloir six-et-demie » ou encore « couloir 6,5 »). Tout en montant dans le pierrier vers le couloir 6,5 vérifier la présence ou non de bêtes – chamois ou bouquetins - dans les étages d'herbe de ce couloir. En effet, ces bêtes peuvent y être nombreuses. Si c'est le cas, attendre alors qu'elles s'en aillent, vers le haut probablement : vous éviterez ainsi les chutes de pierres qu'elles ne manqueront pas de provoquer

Attaquer le couloir 6,5 par les pentes herbeuses en rive droite. De nombreuses marches en rendent la remontée très commode, même si l'inclinaison peut sembler importante vue du bas. Lorsque ces pentes viennent buter sous les falaises, rejoindre le fond du couloir. A ce niveau, une première sente part horizontalement vers le nord jusqu'à une épaule offrant un très joli panorama sur la face de la 6ème tour. Remonter le fond du couloir 6,5 sur une bonne cinquantaine de mètres. Une deuxième sente file, elle aussi vers le nord, menant à un grand promontoire duquel les vues sur les 6ème et 7ème tours sont franchement superbes. C'est alors le moment de repérer au-dessus de soi la rampe qui quitte le fond du couloir 6,5 pour amener jusqu'au bord de la grande face de la 7ème tour.

Revenir dans le fond du couloir 6,5. La progression tend à devenir de l'escalade dans un couloir devenant très étroit (parfois moins de 2 mètres) avec quelques pas de III sur un caillou toutefois excellent. Au bout d'une nouvelle cinquantaine de mètres, on débouche sur la large vire supérieure qui constitue le début de la partie haute de la balade. Cette vire est herbeuse, raide mais sans être déversante. Elle se trouve à l'ombre, et un léger courant d'air frais peut surprendre. Rejoindre le haut de la vire, là où se trouvent le soleil et le vide : en effet l'on arrive au deux-tiers de la hauteur dans la 7ème tour, face à un magnifique panorama sur le Triève et le Dévoluy.
Une pause casse-croûte est alors tout à fait envisageable...

Prendre la petite vire qui se trouve à l'angle du pilier. Sur une longueur de corde complète (50 m) cette vire est étroite et horizontale (3 points d'assurage en place) et offre un moment unique de traversée en pleine face rocheuse. Un auvent, au sol rougeâtre et garni de crottes sèches, marque la fin de ce passage, et ouvre le passage suivant : le grand cirque herbeux.

La trace est ici toujours très nette et parcours ce grand cirque en courbe légèrement descendante. Rester en partie haute du cirque, juste sous la paroi calcaire. C'est là que le cheminement est le meilleur en qualité, même si l'on peut être tenté par de vagues sentes au milieu, ou en bas, des pentes herbeuses. Avant la fin du cirque, descendre d'un étage (10 mètres environ) et franchir un couloir évasé au pied de la falaise, pour remonter sur le premier éperon. Cet éperon offre un endroit de repos bienvenu et une vision de première classe sur le chemin parcouru : cela paraît, vu de là, peu croyable d'être passé dans de tels endroits.

Après le premier éperon, une rapide traversée amène vers un couloir encaissé entre 2 murs de calcaire. Là encore, suivre la sente en haut, bien marquée au départ, puis descendre d'un petit étage pour trouver une bonne margelle rocheuse permettant d'accéder facilement au fond du couloir encaissé. Sortir par le bas, puis remonter au deuxième éperon. Nouvel endroit de farniente possible, au soleil et sur une herbe bien épaisse.

Quitter le deuxième éperon, passer un creux rocheux, puis entamer la descente qui mènera au couloir sous le pas Etoupe. La descente devient raide. Aller dans l'herbe sur la gauche pour retrouver la trace des bêtes, puis la suivre en diagonale vers la droite. Le passage surplombe désagréablement le couloir et il faut utiliser de petites marches dans cette diagonale pour rejoindre le fond proprement dit du couloir.Ce passage de 8 mètres, qui nécessite l'usage des mains, est le plus désagréable de l'ensemble du parcours.

Le retour peut alors de faire en descendant le couloir Etoupe, ce qui n'est pas la solution la plus élégante.
On peut aussi rejoindre le couloir Dérobé, puis enchaîner avec la vire de la Peyrouse, plus facile que celle d'où l'on vient, ce qui terminera superbement la boucle en ramenant directement au-dessus de l'abri de la Peyrouse (voir les topos correspondants dans Bivouak : http://www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=5133&id_sport=2 et http://www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=5135&id_sport=2 ).
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Précautions

Randonnée du vertige exigeant une grande habitude, particulièrement dans les pentes herbeuses où l'erreur ne peut pas être envisagée. Casque, piolet, corde et matériel d'assurage sont nécessaires.

Difficultés

Un couloir à remonter avec quelques pas d'escalalde en III. Ensuite, vires et pentes herbeuses par moments très exposées.

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