Aiguille du Goléon par le glacier Lombard

refuge du Goléon

Données de la sortie

Météo GIF
  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Participants :
  • 22-07-2012
  • 4h40
  • 1020 m
  • Jean-François ; Anne, Didier, Gilles, Jean-Marc, Patrick

Ah le Goléon ! Un de ces sommets "faciles" mais si tentants, et que je rêve depuis des années de faire "un jour" (tout en sachant que je n’en ferai jamais qu’une petite partie, la vie étant ce qu’elle est…). Eh bien pour le Goléon c’est fait et bien fait !
On s’est retrouvé à 7 pour l’occasion, avec pour une fois la complicité de la météo (beau et frais)… Le récent refuge du Goléon nous accueille le samedi après-midi – merci au gardien, très sympa et excellent cuisinier, ce qui ne gâte rien. On profite du temps qui nous reste pour explorer les environs, superbes avec la Meije en toile de fond étincelante. Les plus hardis iront même jusqu’au Col du Goléon, d’autres iront à mi-pente et d’autres encore (dont moi) se contenteront du grand tour du bassin du lac avec retour sous le déversoir (petite traversée des eaux bouillonnantes…). Et avant le dîner, champagne pour nous tous (mais oui : happy birthday to you ! Thank you Gilles !)…
Grand beau le dimanche à 5h et demie : c’est parti ! Après la longue remontée du vallon du Maurian, on aborde les pentes plus soutenues et beaucoup plus arides et minérales (gros blocs, caillasse…) vers les Aiguilles de la Saussaz. Et après les premiers névés encore bien durs, on s’équipe tranquilles (3 cordées). Au moment d’entreprendre le large virage vers le sud-ouest, on découvre en même temps, dans toute leur étendue respective, le glacier Lombard (apparemment bien "débonnaire" comme on dit dans les topos) bien calé dans sa cuvette et, au fond, l’arête rocheuse du Goléon : petit moment d’émotion… On décide de poursuivre tout droit pour rejoindre l’arête à la brèche 3236 (sous le Bec du Grenier), pendant que d’autres petites fourmis préfèrent obliquer plein sud pour attaquer l’arête environ 100 m. plus haut. La longue remontée de cette fameuse arête, assez déchiquetée, se fait dans de gros blocs qu’on escalade ou qu’on contourne sans trop de difficulté, même quand elle se redresse et devient plus aérienne à la fin : un vrai petit plaisir ! Faut juste bien faire attention où on met les pieds… et les mains (surtout dans les passages schisteux).
L’arrivée au sommet est un grand moment : bonheur de s’y retrouver tous ensemble, et de contempler un panorama particulièrement grandiose (on le dit presque à chaque fois, mais là c’est vraiment vrai !).
On aura quand même mis env. 4h40 (tout compris) pour monter du refuge. A la descente (qui elle nous prendra moins de 3 heures, plus une trentaine de minutes pour le pique-nique et la mini-sieste au bord du Maurian), on prendra pied sur le glacier dès que possible (vers 3320m env.) ; suffit de se laisser glisser (sans remettre les crampons, la neige s’étant ramollie) jusqu’au bas du glacier, où on se déséquipe. De retour au refuge, nouveau petit moment de détente, petit café pour tous, et hop, dernière descente jusqu’au parking du Pré Rond.
Des comme ça, on en redemande !!!

Creative Commons licence
Dans le vallon du Maurian
Goléon et glacier Lombard
L'arête à remonter
Ecrins, Meije, Râteau...
Du sommet, le glacier Lombard
De retour au lac, LA vue !
Dans la descente
Dans la descente

© 2024 bivouak.net, ainsi que tous ses membres, ne sauraient être tenus responsables en cas d'incident. Sachez faire preuve de discernement et de prudence en toutes circonstances. Soyez responsables...

Identification

Social Media