Sommet de Peyre Rouge "par le Pas des Bachassons et le Pas de la Selle"

Les Veymonts

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • 09-09-2012
  • 3h
  • 850 m

sortie faite avec bivouac au sommet de peyre rouge... Bouquetins et chamois à profusion. La fontaine coule comme toujours.

R3 me semble peut-être excessif pour la cotation. Ca n'a rein d'effrayant



Réveil ce samedi matin avec une envie de bivouac... A priori, je jette mon dévolu sur le Lac des Quirlies... Mais voilà, Météo France annonce de belles éclaircies dans le secteur alors que le ciel est supposé radieux sur le Vercors, demain matin compris. C'est Louis qui m'accompagne pour cette sortie : il a pu se libérer un créneau.

Départ de Lyon vers 13h45 et arrivée aux Pellas vers une heure que je n'ai pas notée... Départ autour de 16h00, en gros, le temps de se garer sur le parking saturé du parc acrobranche. Qui dit bivouac dit gros sac : pour ma part, j'ai pesé un bon 19 kg avant le départ. Sachant que nous passerons par une source, je décide de m'alléger de 2 litres d'eau... qui compenseront le poids des sandwiches et autres jus de fruits ajoutés après la pesée... Nous démarrons donc, en mode Mulet. Je ne le sais pas encore, mais une fois au Parc, je continue en direction du col de l'Aupet au lieu de prendre à droite en direction du Pas des Bachassons (sans doute par habitude). Nous arrivons à l'indication "sous la cascade de la Pisse" et je réalise mon erreur. Il y a fort heureusement sur la carte un sentier qui fait le lien vers l'objectif du jour. Nous nous y engageons donc, ce qui constitue une variante plutôt agréable. Nous finissons par rejoindre le sentier normal, traversons un peu de forêt avant de nous engager dans le pierrier sous le pas.

Jusque là, je trouvais que le poids était facile à porter. A partir de l'après forêt, la perception n'est plus la même. La pente, longue et régulière, me donne le sentiment d'une marche hyper mécanique qui s'apparente plus à une séance de musculation qu'à autre chose. Chaque pas se décompose alors en une succession d'actions bien distinctes :

- poser le pied et chercher un appui

- pousser sur la cuisse et ressentir la brûlure de la charge,

- poser le pied opposé

- retour au point de départ.



J'ai l'impression de faire du step et je me sens proche de toutes les pintades qui vont "à la salleu de sporeu". Un peu avant le Pas, nous croisons une petite harde de bouquetins (en gros, une douzaine). Quelques pierres fusent mais sans grand danger. Nous ne traînons pas pour autant.

Nous arrivons à la fontaine après environ 2h30. Globalement, nous avons perdu une demi-heure avec la variante. Initialement, nous souhaitions atteindre l'Aiguillette pour profiter du panorama sur la chaîne au lever du soleil mais nous sommes en retard et il faudrait alors évoluer dans l'ombre. Nous décidons donc de nous installer sur le sommet de Peyre Rouge pour la nuit et montons notre bivouac 3 étoiles (plat et à l'abri du vent) pour la nuit. Au final, nous n'aurons donc fait que 7 km et 850 km de D+.



Météo France nous a menti et il y a quelques nuages. Au fur et à mesure que la nuit avance, ces derniers se dissolvent dans l'air et nous avons alors une merveilleuse apparition de la Voie Lactée. Encore une référence à Terrence Malick, que Louis ne connait pas. Pour lui faire un bref topo, je lui mentionne que si Dieu devait croire en quelqu'un, ce serait Terrence Malick. Nous prenons quelques photos avant d'aller nous coucher.

La nuit est mauvaise, comme toutes mes nuits sous tente. Un sommeil très saccadé avec l'impression que les séances inter-sommeil sont plus longues que les intervalles de sommeil. Réveil programmé un peu avant 7 heures, histoire de profiter des premiers rayons de soleil venant rougir les falaises sous l'Aiguillette. Ca arriverait sans doute si Météo France n'avait pas menti. Mais voilà, ça n'arrive pas. Nous décidons de redescendre vers 9h00 et hésitons entre un retour sans boucle, ou un retour en boucle par le Pas de la Selle. Je manque de temps et dois revenir à Lyon vers 12h00, donc ce sera retour au plus court, par le chemin de l'aller (sans la variante). Quelques hésitations sur l'itinéraire que je ne reconnais pas : "on ne voit pas les mêmes choses à la montée et à la descente" nous rappelle une promeneuse.

Là où nous avions vu des bouquetins la veille, ce sont cette fois une vingtaine de chamois qui évoluent : spectacle toujours ravissant qui ne s'accompagnera pas d'images.

Arrivée à la voiture vers 11h30, en gros et retour à Lyon express. Les photos sont médiocres (les conditions n'étaient pas non plus remarquables)


Aiguilette

© 2024 bivouak.net, ainsi que tous ses membres, ne sauraient être tenus responsables en cas d'incident. Sachez faire preuve de discernement et de prudence en toutes circonstances. Soyez responsables...

Identification

Social Media