Salvaris depuis Saint Chamond (Izieux) en boucle

Encore convalescent après une bronchite pénible (merci à celui qui me l’a refilée…), je reprends peu à peu mes incursions en montagne. Pas encore question pour le moment d’aller dans les Alpes, donc je regrimpe pour commencer dans mes modestes montagnes du Forez et du Pilat.
J’ai alors repensé il y a quelques jours à cette boucle que j’avais faite une seule fois, il y a peut-être une dizaine d’années, avec une amie qui me l’avait fait découvrir, et que j’avais complètement oubliée depuis (la boucle... pas la copine !). Jeudi je suis donc allé l’explorer sur une petite portion en aller-retour (2h30, 450 m.). Et hier, vu que le beau temps persistait (chose rarissime par les temps qui courent !), j’ai donc décidé de tenter la boucle en entier.
Et j’ai bien aimé ! Sous un ciel clément avec des percées régulières du soleil, dans un air frais mais tonique, j’ai redécouvert cet itinéraire « familial », très facile mais néanmoins sympathique, qui grimpe dans les pentes nord du Pilat, dans des sous-bois lumineux (peu de résineux, donc des arbustes encore sans feuilles (houx exceptés) qui laissent passer largement les rayons du soleil… et découvert la vue (stupéfiante car totalement inattendue pour moi) sur le Mont Blanc au début de la redescente.
Solitude garantie : aucun autre randonneur aujourd’hui, juste un bonjour aimable de la propriétaire de la première maison de Chirat en plein débroussaillage. Aucune bestiole, et même aucune fleur dans ces pentes encore sous l’emprise de l’hiver tout proche (malgré l’absence de neige, qui a entièrement fondu vu l’altitude modeste).
En plus j’avais négligé de prendre mon appareil photo ("bof, le Pilat !"), ben j’ai eu tort. En punition (légère…), va falloir que j’y retourne pour illustrer mon topo, quand même !
Cela dit, faudra maintenant reprogrammer des incursions un peu plus lointaines dans les hauteurs alpines de la Chartreuse, du Vercors ou de Belledonne ! Les choses sérieuses quoi !