Le GR 96 débute dans le village de Verthier, un panneau l'indique et le chemin est balisé rouge, jaune. Il débouche sous le chalet du col de la Forclaz. Il suffit ensuite de prendre la route jusqu'au déco de Montmin. Le GR est très agréable, jamais raide et très régulier. A noter : On peut réduire la marche en garant son véhicule au Col de la Forclaz. Prévoir alors une manip bagnole, ou stop pour revenir chercher son véhicule.
Ce n'était pas l'objectif du jour. Je me suis levé à 5h30 ce matin pour observer un fort vent de sud dans la vallée de la Tarentaise, un ciel bien bouché et même quelques gouttes. Bref je retourne me coucher. Je me relève à 7h30, de gros cums se forment sur le beaufortain et au dessus de chez moi. 8 heures on dirait que ça s'améliore. Contrôle des premiers signaux des balises FFVL: le sud est tombé. Allé hop ça sera Montmin. La cluse de Marlens confirme que le sud n'est plus présent. Dernière confirmation avec mon smartphone au départ du chemin de Verthier, il semble même y avoir du nord. Le chemin est bien sec, rien a voir avec ma dernière ascension. Les jambes tournent bien ce matin et je met 1h20 pour atteindre le déco. J'arrive en même temps que la meute de biplaceurs pro. Je discute un peu avec 2 d'entre eux, Régis et Christian. Ils volent en rando aussi, surtout Régis avec qui je randonne souvent. Je les laisse à leurs passagers, il faut bien rentabiliser la journée. Comme Michel j'observe des virgas vers le Parmelan. Je me prépare derrière le déco et j'attend 1/2h, la voile en boule, que le tapis se libère des tandems. Un élève étale ma voile. Feu. Le "régulateur" gueule: "tu as une clef. Stop". J'enlève le noueux. Fichu suspentes fines. On me ré étale. Gonflage et de nouveau "tu as toujours la clef". Grrrr Cette fois je me détache, enlève une autre petite clef et contrôle méticuleusement ma voile comme je le fait sur tous mes vols. Cette fois c'est parti. Vu l'heure il n'y a absolument rien en l'air.
Je retourne récupérer ma voiture à Verthier. Reviens manger un petit bout chez "JP" sur l'atterro de Doussard. Puis file piquer une tête dans le lac d'Annecy.