Charmant Som depuis la bergerie

Arrivée à l'oratoire

Données de la sortie

Météo GIF
  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 26-11-2013
  • 30min
  • 350 m
  • 10 km

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :

Alors voilà, l'hiver est arrivé avec une vague de froid et une chute de neige assez massive... Ca me démangeait depuis quelques jours mais je n'avais pas trouvé moyen de me libérer. Pour ce mardi, Météo France et Caplain annonçaient un ciel sans aucun nuage alors le matin, je me décide à poser mon après-midi et à filer dans les Alpes. Sachant que je ne pourrai pas prendre la route dans le meilleur des cas avant 12h30, j'opte pour une sortie au plus près, qui sera probablement le Moucherotte. Sauf qu'en arrivant à Grenoble autour de 13h30, le Moucherotte est dans les nuages et c'est un peu partout pareil. Direction le Col de Porte, je ne sais pas encore si ce sera Chamechaude ou le Charmant Som. Une fois sur place, il semble que la couche nuageuse soit bien installée à partir de 1650 m. On voit le plateau par moments, alors j'opte pour le Charmant Som. Je glane quelques infos auprès des promeneurs sur place. La haut, l'Oratoire est parfois dégagé, comme la Balme de l'Air, mais il y a un violent vent qui vous fouette la gueule et vous gèle les extrémités. En route...

La montée, bien à l'abri dans la forêt n'est pas inoubliable, surtout pour un sommet que j'ai fait tant de fois et une route pour fil conducteur. En arrivant à l'oratoire 55 minutes plus tard, je me confirme qu'il y a du vent. Vu la vitesse à laquelle défilaient les nuages d'en bas, ce n'est pas une surprise. Superposition de couches, chaufferettes... Je suis juste sous la ligne de vapeur.


Il y a parfois quelques percées, timides, mais l'ambiance est absolument magnifique avec ces sapins poudrés, cette neige sculptée par Eole lui-même, combinée à la relative solitude qui règne là-haut à cette saison. L'idée de ne pas aller à la bergerie et au sommet s'impose assez rapidement.

Je fais quelques images et j'essaie tant bien que mal d'attendre 17h00 que le soleil se couche. Quelques rais de lumière traversent parfois, mais pas de quoi profiter du rayonnement pour se réchauffer. Je reste globalement 1h15 là haut à faire des allers-retours avec l'appareil photo. Mon téléphone est dans le coma. La batterie du D800 tient globalement mieux le choc. Chaque instant sur place reste quand même un micro-combat : il n'y a pas un seul moment de répit et il faut toujours lutter contre la morsure du froid, l'engourdissement des doigts qui ignorent s'ils sont sur le déclencheur ou le plastique. Je n'utilise même pas le trépied parce que je serais bien incapable de serrer ou desserrer les molettes de réglages.

A 16h45, malgré les quelques rosissement de la couche de nuage, je sens bien que je n'ai rien de plus à attendre. Je décide donc de repartir. Je mets assez longtemps pour me réchauffer, ce qui vient normalement promptement dès que l'on reprend la marche. Mais là, en plus, j'ai rien à me mettre sous la dent car j'ai oublié mon en-cas dans la voiture et me suis dispensé du thermos de thé. Un rayon éclaire le Col de Porte et puis c'est la fin.

Je finis mon retour dans l'obscurité, mais je renonce à sortir la frontale. En coupant par la forêt, je croise deux chevrettes qui se sauvent à mon passage. Arrivée à la voiture un peu avant 18h00 où le thermomètre annonce une petit -7°C. Une petite sortie plus agréable qu'une après-midi au bureau... En plus, je suis de retour à Lyon à 19h30. C'est ça qui est bien avec les sorties hivernales...

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