Toussière par le versant nord-est, ou "Le chemin des plantations"

Démarrage

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 26-06-2014
  • 2h 30
  • 700 m
  • 2 km

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Toussière, deuxième !

La balade de la semaine dernière était la première dans ce versant. Elle m’a laissé, je l’ai raconté, de grands-grands souvenirs. Mais il n’y avait pas que cela. Il y avait en plus un but « caché », et complémentaire, dans cette sortie. En quelque sorte, elle servait aussi à faire une reconnaissance. Effectivement, en plus de faire cette belle remontée dans les plantations de pins, l’objectif était d’observer les ravines sur le côté, et surtout les éperons séparant chacune de ces ravines. Il fallait en déduire la faisabilité éventuelle des cheminements sur les éperons.

Dans ce versant, il y a trois éperons distincts. Je les ai tout simplement désignés comme : éperon est, éperon central et éperon ouest. Chacun est formé, en grande partie, par des bosquets de forêt de pins, plus ou moins larges - ou étroits, suivant l’état d’esprit et suivant le lieu. Ces bosquets laissent apparaître, entre eux, de petites portions d’arêtes dénudées, visiblement composées de terre et de strates éclatées par le gel et l’érosion. Ces portions d’arêtes sont les problèmes… ! Car là, il s’agit de savoir si le sol y est suffisamment solide pour marcher, ainsi que pas trop exigu afin de ne pas basculer soit à droite soit à gauche, mais de toutes les façons d’une façon pas souhaitable…

Les photos ramenées de la première balade montraient que l’éperon le plus abordable est celui à l’est. Pour l’éperon ouest, une grosse inconnue subsiste dans la partie supérieure, et laisse craindre une trop grande prise de risque. L’éperon central est le plus compliqué, et d’assez loin : je le laisse de côté !

Eperon est :
Même approche jusqu’au sortir de la forêt inférieure, et jusqu’à la traversée du ruisseau des Chaumets. A partir de là, il suffit de viser le bas de l’éperon est, facile au départ. Le premier bosquet est très commode. Et au bout de ces arbres, il y a la première arête. Elle est facile aussi. A partir de là, cela se complique un peu. Traversée à gauche dans une pente d’herbes, car rejoindre l’arête proprement dite semble plus difficile. Je finis par traverser en diagonale montante toujours vers la gauche, assez loin (une cinquantaine de mètres), et à me trouver au fond de la ravine… ! Ce n’est pas le meilleur endroit pour monter, mais aucune autre solution ne se propose. Faute de grives… je remonte dans le fond de la ravine, aussi vite que possible. Ça se complique un peu plus encore. Jusque là je n’ai entendu aucune pierre tomber, aucun éboulis, mais il ne faudrait pas que ce soit justement maintenant que cela commence !
Au bout d’une nouvelle cinquantaine de mètres, j’accroche la zone herbeuse suivante, et là, cela va mieux. Surtout je peux sortir de la trajectoire supposée principale des cailloux. Petit à petit, la zone d’herbes s’améliorant, elle m’amène aux plantations RTM supérieures. Parfait ! Ce passage fut bien chaud, trop chaud pour le conseiller à quelqu’un d’autre.
La suite est connue : la barre rocheuse ; la vire herbeuse qui coupe la barre ; et la sortie à la borne géodésique sommitale. Cette fois-ci, la difficulté me paraît moindre : bien sûr, quand on sait à quoi s’attendre, ce n’est pas pareil. Toutefois la cotation R5 reste, elle, car le passage est très exposé et n’est plus de la randonnée à proprement parler.
A la descente, je vais quand même faire un tour par le haut sur l’éperon ouest. Le haut se fait encore pas trop mal, bien que raide. Mais la pluie d’hier permet que le sol soit assez meuble, et cela facilite l’encrage des chaussures, donc la bonne stabilité. Hélas tout à une fin et, environ cent mètres de dénivelé plus bas, je préfère m’arrêter, car là cela devient trop pour mon goût. Remontée, donc, et passage par le câble de l’arête vers le Serre des Œufs, puis retour à la voiture.

Aujourd’hui il a fait très beau, le panorama était superbe, un peu de vent du nord pour baisser la température et amoindrir le choc du soleil : c’était purement génial !

Cette fois enfin, l’aiguillon du doute est émoussé ; et l’envie de savoir comment cela se présente sur place est, elle aussi, rassasiée. Je vais pouvoir dormir tranquille. Merci Toussière !
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Creative Commons licence
Eperon dans sa plus simple expression
Pentes d'herbe partie haute
La ravine
Eperon est vu depuis le sommet
Les strates
Eperon est vue d'ensemble

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