Mollard de Don par le circuit des Crêtes

Pré Grégoire

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 31-01-2015
  • 4h
  • 720 m
  • 19 km

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :
par ced Avatar de anonymous

Toutes les photos ici :
[url]https://cedricleclercq.wordpress.com/2015/01/31/bugey-le-mollard-de-don-en-ski-de-randonnee-nordique/[/url]

Me voilà donc parti pour le Bugey ce samedi matin. Pas grand chose à signaler jusqu’à Bénonces mais au-delà en direction d’Ordonnaz, la route était toute blanche. Peu avant d’arriver à Ordonnaz le paysage était superbe et sur les hauteurs d’une prairie, j’ai vu un renard qui flânait tranquillement, indifférent à la voiture. Je me dis toujours qu’il faut que j’aie l’appareil photo sous la main en voiture ce que je ne fais jamais, et du coup je n’avais aucune chance de profiter de cette belle scène très photogénique.
Je suis parti peu après d’Ordonnaz, juste derrière le Mont Perrier au démarrage de la Combe Manin. La petite route qui suit globalement le GR59 était bien blanche, quoique portant des traces de quad récentes, et j’ai pu chausser les skis immédiatement (même si manifestement la route avait été déneigée jusqu’ici et que le sol n’était pas loin).
Ambiance sympa et calme (au final je n’ai croisé que 4 personnes qui montaient sur la fin de ma descente) : les skis étaient efficaces pour monter sur ce petit tapis de poudreuse.
En débouchant sur le découvert sous la Presinière, j’ai vu que le brouillard n’était pas loin et qu’il commençait à reneiger. Le point 1068 marquait la fin de la route et au-delà, le sentier s’est fait tout de suite plus chaotique avec de nombreuses branches d’arbres descendant sur le chemin. Comme cette portion était sensiblement plus raide je me suis dit que la descente allait être du sport, avec le fouet des branches dans la figure… Le gros de la montée avalé, les averses de neige se sont montrées nettement plus sensibles et régulières, d’autant que la neige mouillait quand même bien. L’ambiance était quand même absolument extra au calme dans la forêt.
Peu après le Pré Louis, quand le sentier part résolument vers l’est, j’ai eu à franchir un premier gros enchevêtrement de végétation fait par les branches alourdies et des chutes d’arbres. Avec difficultés j’ai quand même réussi à franchir l’obstacle et j’ai atterri dans une jolie clairière (au niveau du point 1143) mais ensuite le sentier s’est retrouvé bloqué par un enchevêtrement bien plus dense que le premier. J’ai essayé un peu à droite et à gauche mais ça restait très compliqué, aussi j’ai accepté l’inacceptable : c’était le but… But pas trop difficile à encaisser cependant car j’étais venu avant tout pour brasser un peu de neige fraîche paisiblement en forêt, d’autant qu’avec le brouillard il n’y avait pas de vue à espérer depuis les sommets tous proches.
Retour tranquille (qu’est ce que la poudreuse est plus facile à skier que la neige gelée !), et en arrivant au changement d’orientation du sentier j’ai revu la belle prairie dégagée qui m’avait fait de l’œil à l’aller. Même si à lire la carte les courbes de niveau étaient un peu trop serrées pour espérer une belle descente en SRN (pour mon niveau…), je me suis dit que ça serait toujours mieux que les branches dans la figure avec une pente pas tellement moins raide sur le sentier balisé.
Donc je m’y suis lancé, et je n’ai pas tardé à arriver au raidillon avec une petite déconvenue : il y avait quand même quelques arbres sur la partie la plus raide, et la prairie était bien plus étroite au niveau du raidillon. J’en ai donc descendu une partie prudemment en escalier, puis j’ai tenté quelques virages quand il y avait plus d’espace mais j’ai vite fini à chaque fois les fesses dans la neige. Il y avait d’ailleurs tellement de poudreuse que j’avais la sensation de me baigner : impossible de reprendre facilement mes appuis pour me relever ; j’ai dû me servir à chaque fois de mes bâtons comme flotteurs en m’appuyant sur eux en leur milieu, un peu comme il faut s’appuyer précisément sur les pagaies pour s’extraire de l’élément aquatique et espérer remonter sur un kayak. Enfin j’ai rapidement rejoint la route au point 1068 et de là la descente a été des plus tranquilles : il n’y avait qu’à se laisser glisser tranquillement sur les skis avec une pente idéale.
Arrivé à la voiture un peu après 15h, j’ai grignoté mon pique-nique puis j’ai fait un petit tour en voiture dans les environs (j’aime notamment beaucoup la route entre Ordonnaz et Lompnas), qui m’a donné l’occasion de revoir un renard.
Enfin je suis redescendu vers la plaine de l’Ain avant de rentrer, où la pluie a pris le relais de la neige.
Au final une petite journée plutôt tranquille qui m’a ravi. J’apprécie finalement vraiment beaucoup le SRN qui correspond parfaitement à ce que je cherchais : de quoi aller se balader tranquillement et sereinement sans se faire peur, en profitant quand même de la neige. Avec les raquettes j’avais le sentiment d’avoir un moyen de ne pas trop subir la neige par rapport aux conditions estivales, avec les SRN je peux vraiment tirer parti de la neige et de la glisse, tout en continuant à faire foncièrement de la balade sans prise de tête.

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Pré Grégoire

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