sortie : « Chaque jour est un beau jour »

Pause au chalet des chasseurs

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 30-01-2016
  • 6 h
  • 900 m
  • 3 km

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :

Malgré mon aversion pour la méthode Coué, j'ai toujours bien apprécié cette phrase inscrite sur la croix sommitale du Pieu. En tout cas, chacune de mes visites à cette modeste et attirante cime résume parfaitement cette idée.

Après avoir donc arpenté avec délectation et insistance ses faces nord et (surtout) sud, je décide de rattaquer pour la seconde fois le versant est par l'itinéraire de François.
Départ donc de l'arrêt de bus de la mairie de Vif, pour ensuite fouler la piste menant à la prison dorée du domaine du Rocher Saint-Loup. L'itinéraire balisé, malheureusement, contourne soigneusement celui-ci.
Je dis malheureusement car il fut un temps où il était possible de réaliser un agréable détour au magnifique belvédère de la Croix de Saint-Loup. Je croise un randonneur du coin au début de la piste qui m'explique que le tenancier des lieux, un certain Stéphane Veyrat (neveu de qui vous savez) est loin d'être un mauvais bougre et qu'il est prêt à m'ouvrir ses portes. Mais je préfère m'abstenir, ayant eu de mauvais souvenirs par le passé, notamment une rencontre avec un molosse qui lui n'avait franchement pas le sens de l'accueil.

J'arrive à ce curieux www.bivouak.net/album_photos/photos.php?id=48013&alone=1&id_sport=2, affublé depuis peu d'un joli écriteau « chalet des chasseurs » (comme c'est original !).
Et loin de moi l'idée d'être passéiste mais quel regret d'avoir complètement rasé l'ancienne ferme d'Uriol en ce même lieu. Notamment son four encore en relatif bon état avant sa destruction, qui fut un véritable témoignage des anciens vivant dans ce modeste Pays de Vif.

J'attaque ensuite les choses sérieuses : le chemin « désaffecté » est toujours présent même si par endroit il se perd (mais après tout c'est normal vu qu'il est désaffecté), et la solitude qui y règne est toujours aussi saisissante. Par contre, le cairn érigé par François vers 1000m n' y est plus, ayant sans doute subi les dégâts des sabots d'un mouflon.
Après, comme la dernière fois, c'est galère sur près de 200m de dénivelée... qui d'ailleurs me parait être le double. Ça patine, je m'accroche comme je peux aux arbres... qui parfois ne tiennent pas ! Bref, j'arrive exténué à la crête non loin du sommet qui m'attend, avec son livre d'or et ses anecdotes croustillantes.

Sous un vent de sud qui se lève, redescente classique par l'arête sud. Puis, après quelques flâneries dans les environs des Perrins, je déboule à l' Echaillon puis aux Saillants où m'attend le bus du retour.


Primevères
Le Roc Cornafion
La croix sommitale.
La croix sommitale...
L'Eperrimont, les Deux Soeurs et le Gerbier.
La vallée de la Gresse.
Le Cornafion, le Pic Saint-Michel et le Pieu.
Le vieil indien et sa chevelure boisée.

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