Sortie : Les trois barrages (bis)

Les brumes s'estompent

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Participants :
  • 22-10-2016
  • 4h40 en tout
  • 550 m
  • Jean-Yves

C’est le plus beau jour de la semaine (et le plus froid…), il fait plein soleil comme annoncé, c’est le moment de retourner à mes trois barrages et de faire les derniers ajustements à mon topo...

Nous partons à 8h pile de l’observatoire et de la vierge de Luzernod, il fait 0°… Après une descente éclair (les bestiaux sont rentrés aux abris, donc les clôtures bien ouvertes ne nous barrent plus le passage), on attaque le tour du barrage de la Rive. Au petit matin une légère brume en suspension flotte au-dessus des eaux d’un bleu profond du lac, encore plongé dans une semi-pénombre. Nous sommes tout seuls, un héron prend son envol, deux canards se laissent bercer, c’est magique… Magie brutalement rompue lorsqu’en traversant l’inoffensive petite passerelle en bois entre les deux rives, nous manquons tous les deux nous casser la figure : la passerelle au-dessus du Ban, toute givrée, est une redoutable patinoire !

De retour à la digue, on attaque aussi sec le barrage de Soulages (toujours par la droite du plan d’eau…). Le soleil illumine à présent le versant opposé, on y aperçoit les premiers pêcheurs qui s’installent. Au bout de la première plage on s’engage bien évidemment sur le petit sentier "sportif" qui grimpe raide au-dessus des falaises. On franchit le mini-ressaut rocheux puis, contrairement à ma première visite où j’avais préféré prendre la sente-échappatoire à droite, on continue (le passage en dévers que j’avais trouvé assez délicat et donc évité il y a 15 jours m'a complètement échappé aujourd’hui !). La trace redescend, parfois bien raide (merci les troncs d’arbres) jusqu’au débouché du petit sentier sur la vaste plage suivante. Au barrage, on traverse la digue festonnée en plein soleil, puis on boucle notre second tour de lac dans l’agréable douceur des rives ombragées.

Après un petit mais nécessaire raccord sur le goudron, nous descendons comme prévu dans la jungle qui se développe au pied du barrage désaffecté du Piney. Cette fois, comme je l’avais envisagé (mais pas réalisé...) la fois précédente, on va remonter au sommet de la digue en grimpant droit dans la très raide pente à droite (rive gauche donc). Pendant que je fais quelques photos, Jean-Yves ouvre la voie dans une épaisse forêt de fougères, on ne voit pas où on met les pieds mais peu importe, le terrain est sûr et stable ; cela dit les bâtons sont bien utiles… L’immense trou percé au pied du barrage, en son milieu, et par où coule le Gier, est bien visible d’ici.

Une fois sur la digue, la suite est évidente autour de l’ancien lac, jusqu’à la route où il va falloir trouver l’itinéraire le plus simple jusqu’au sommet du départ, en évitant le pénible épisode épineux de ma sortie précédente ! On louvoie donc au mieux dans des traces de moins en moins visibles, à travers les hautes herbes et les clôtures à franchir, en prenant soin de bien contourner la ferme au-dessus de nous par la droite. Et ça marche ! Une fois sur la route d’accès à cette dernière, un petit coup d’oeil sur la carte nous permet de rejoindre, juste après la ferme, le bon chemin à droite qui va nous mener sous la crête, et de là à notre point haut initial (j’ai modifié mon topo en conséquence).

On aura mis environ 4h40 pour la boucle complète, sans se presser. On a pris du plaisir à cette courte et néanmoins belle rando d’une demi-journée, rando "inversée" (on commence par descendre du sommet !), calme et bucolique, mais agrémentée ici de deux raides "extras" qui la marquent du sceau de l’aventure, si modeste soit-elle en l’occurrence !

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Dans la grimpette rive gauche
Le dormeur du val
Tout au fond coule le Gier...

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