Sortie : Enfin les raquettes...

Grand soleil et ciel bleu sur Doizieux

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • 09-02-2018
  • 4h
  • 710 m

La météo ayant prévu une matinée toute ensoleillée et un ciel tout bleu autour de Sainté, je file à Doizieux avec mes raquettes  sur le sac (une première cet hiver !) pour faire, enfin, vu la quantité de neige prévue en altitude, une "vraie" petite sortie raquettes dans le secteur.

Mais la demi-journée programmée commence mal : il y a certes un peu de neige dès Doizieux, mais surtout une épaisse purée de pois. Il fait froid, c’est tout gris, et tout bouché !  Tant pis, j’y vais. Je me console avec la beauté fantomatique des arbres et autres genets tout givrés, parfois penchés au point que je dois les écarter ou me faufiler dessous pour passer. Dans le Bois du Bœuf, puis dans la montée plus soutenue le long du petit ruisseau du Dorlay, toujours pas assez de neige pour chausser.

C’est seulement après le changement de rive et le début du raide sentier (invisible sous la couche neigeuse, mais je le connais si bien que je n’ai pas de peine à le deviner !) que je commence à m’enfoncer dans une neige plus épaisse. Vers 1200m, ça devient sérieux, je m’enfonce à chaque pas jusqu’aux mollets, voire jusqu’aux genoux… Serait-ce un peu mieux dans le petit ravin à gauche ? C’est pire, surtout dans les passages à découvert, évidemment, une vraie galère !  Il faudrait chausser, mais dans cette pente très raide et avec une neige aussi poudreuse, le déplaisir de devoir sortir puis mettre les raquettes l’emporte encore sur celui de s’enfoncer profondément à chaque pas, et donc je persiste et signe, espérant que la délivrance sera pour bientôt. Quand enfin la pente se radoucit et que le sous-bois s’éclaircit, signe que la plateau de la Jasserie n’est plus loin, un dernier effort me mène en effet vers la délivrance, accompagnée, signe des dieux (très en retard !) de la météo, de l’apparition du soleil qui inonde, enfin, le paysage éclatant du plateau. Au fond, la Perdrix se déprend doucement des derniers nuages pour s’afficher sur le bleu profond du ciel.

Mais un coup d’œil sur ma montre me dit que je n’aurai pas le temps cette fois-ci de faire l’aller-retour jusqu’au sommet du Pilat. Tant pis, je ne saurai pas pour une fois si le Mont-Blanc est ou non visible aujourd’hui derrière le Crêt de Botte (comme il l’était, magnifiquement, et avec lui toutes les Alpes et tout le Massif Central, le 28 janvier dernier lors d'une mini-boucle familiale à la Perdrix et à la Chèvre...). Et la descente par le même itinéraire, je la ferai cette fois-ci raquettes aux pieds jusqu’au cœur du Bois du Bœuf – car autant j’ai eu du mal à chausser à la montée, autant j’aurai du mal à déchausser à la descente, c’est toujours comme ça, allez comprendre !

En tout cas, je suis content de ce bel exercice du jour, un tout petit peu physique, qui me rassure sur ma forme du moment. J’en avais un peu besoin, voilà qui est fait. Le printemps peut arriver…

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Toujours gris mais plus sympa
Ruisseau pudique (derrière son rideau de glace)
Enfin un peu de couleur
Crêt de la Perdrix en vue

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