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Encore une superbe sortie ! Cette fois pourtant, je ne suis pas parti à la découverte d’un nouveau sommet, mais juste de quelques coins ou recoins négligés lors de mes passages précédents dans ces gorges sauvages, devenues lac magique par la grâce d’un bête barrage hydroélectrique…
Aujourd’hui je décide donc de partir de la digue pour juste aller visiter les trois "plages" de la rive gauche du lac qui se succèdent jusqu’à Chambles, et qui sont généralement ignorées lors du fameux "tour du lac", déjà bien assez long comme ça (moi-même je n’en connaissais encore que celle des Camaldules).
Donc, j’ai du temps devant moi… et je vais le prendre ! Je décide pour commencer d’inaugurer un sentier vers Essalois, tracé sur la carte IGN mais que je crois n’avoir jamais emprunté : celui qui démarre juste derrière le bâtiment EDF au bout de la digue. Mais à peine ai-je grimpé les premiers "escaliers" rocheux que je découvre à ma gauche une petite sente qui semble longer le bord du lac. Tiens ? Rien sur l’IGN… où peut-elle bien mener ? Allez hop, je l’essaie, je verrai bien. C’est ainsi que commence ma découverte d’une sente improbable et fantasque qui va, à ma grande surprise, me mener jusqu’aux Camaldules, que je ne croyais accessibles d’ici qu’au prix d’une assez longue montée/descente par Essalois !
Me voilà enchanté de cette première découverte inattendue et parfois surprenante (mais bon je suis quand même passé sans grand mal). Et après un nouveau passage bref mais sans surprise devant cet ancien ermitage des Camaldules, véritable petit bijou au bord de l’eau, mais où la vie semble s’être figée, je grimpe vers la crête dont j’ai gardé un bon souvenir ; mais j’étais loin de l’avoir parcourue intégralement... Vu que j’ai le temps, je vais essayer cette fois de rester le plus possible sur le fil. Eh bien c’est tout à fait possible et c’est un petit régal. Et en plus de crapahuter sur les bons rochers successifs de la crête, on profite en même temps (du moins les après-midis) de l’animation navale sur le lac en contrebas.
C’est sur le rocher du dernier point haut (le seul contourné vu la végétation qui le recouvre) que je vais enfin sortir mon repas du sac. Encore un belvédère royal ! J’en repars vers 14h et c’est pour partir à la découverte des deux "plages" encore inconnues de moi. Et d’abord la belle mais apparemment peu fréquentée Pointe de Chamousset, où paissent paisiblement une jument et son poulain non encore sevré, passablement étonnés par ma présence pourtant bienveillante… L’activité humaine, elle, se concentre sur la rive d’en face, ici toute proche mais néanmoins hors d’accès. Puis, une fois remonté sur le plateau, et juste avant d’entrer dans Chambles, je redescends une troisième fois au bord de l’eau. Et là, la presqu’île du Châtelet se présente à moi, tout comme les Camaldules de tout à l’heure, avec les charmes d’un lieu à la fois enchanté et totalement désert (pas un chat !), hors du temps et des réalités de la vie quotidienne – on dirait deux royaumes de la Belle au bois dormant ! Sous la pimpante chapelle fermée, je suis tout seul sur la plage vide, couverte de milliers de petites fleurs jaunes qui continuent de pousser même sous l’eau…
Dernière remontée sur le plateau, comme un retour au présent et à la vraie vie. Sur le chemin du retour, que j’ai pourtant déjà emprunté, je trouve même moyen de louper sur la gauche la sente de descente vers le fond du vallon de la Garde ! J’allais remonter sur la crête rocheuse (irrésistible, certes…) en sens inverse ! Bon, cette fois je me secoue, je retrouve le sentier (discret, certes, au début) vers le ruisseau de la Garde, je fais un petit salut à la cabane plus que rustique posée là (en pierres pourtant, mais si rien n’est fait le toit va bientôt lâcher !), puis je remonte en face vers les pistes qui mènent à droite vers le château d’Essalois. Là par contre il y a toujours plein de monde (il y a un parking et les pistes, horizontales, sont des boulevards !). Donc je ne m’attarde pas, je passe à gauche du Suc du Pré (souvenir du jour où j’ai pris une belle gamelle en en redescendant sur les magnifiques dalles, dont l’une était traitreusement recouverte d’un plaque de verglas…). Je passe également sans m’arrêter à côté du beau château d’Essalois (là aussi, je connais…) et descends sans trainer jusqu’au parking par la voie directe. Il est 19h30, ça va, je suis content de ma journée et de mes modestes découvertes, faudra que je montre ça à Sylviane qui ne connait pas encore (c’est un incontournable du coin, au même titre que les crêtes du Pilat, un peu comme Grenoble, sa Bastille, son Rachais et son St Eynard, non ?)…
Date | Titre | Auteur | ||
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23-05-2019 | Grangent, la quintessence | Geoffroy Rémi | ||
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