Sortie : Retour à Rousseau

Jasserie et Crêt de la Perdrix

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 18-07-2018
  • 3h45
  • 840 m
  • 16 km

Il y a longtemps que je n’étais pas monté au sommet du Pilat depuis Doizieux par la voie du PNR du Pilat.

Pas plus que les fois précédentes, je n'avais ce matin l’intention d’emprunter cet itinéraire, classique et balisé de bout en bout, mais que je trouve depuis toujours pénible dans sa portion médiane en sous-bois, très caillouteuse : à la montée et plus encore à la descente, c’est un vrai petit pensum.

Mais je n’ai pas hésité longtemps, vu la canicule qui pesait ce matin sur Doizieux dès le départ vers 9h, dans les pentes ensoleillées à découvert : une vraie fournaise. Si bien qu’arrivé à la patte d’oie où d’ordinaire je quitte avec plaisir  le chemin balisé pour m’enfiler à gauche sur la voie du Bois du Bœuf, ma préférée et de loin, j’ai poursuivi avec délice sur le "sentier Jean-Jacques Rousseau" du PNR, à l’ombre bien épaisse des grands résineux de la forêt. Il y faisait presque froid : le rêve ! Et comme par hasard les masses de caillasses qui encombrent un bon moment le chemin creux un peu plus haut ne m’ont même pas incommodé. Comme quoi…

J‘avais presque fini par oublier cet itinéraire et son accès (qui se fait attendre) à la clairière précédant le plateau de la Jasserie. Retour à la vive lumière donc, mais l’altitude (et un petite brise d’altitude) aidant, la chaleur s’était faite toute douce !

Comme d’habitude à cette époque, il y avait du monde au sommet, mais pas de quoi en être incommodé. J’ai même pu parler un bon moment avec un randonneur sympa flanqué de deux gros chiens (pas méchants du tout), venu de Planfoy via les barrages. Hélas une brume très dense avait  effacé aujourd’hui toutes les Alpes de l’horizon, on s’est donc consolé avec ce qui restait.

Et la descente ? Eh bien là encore, après une légère hésitation, ce fut rebelote pour la voie JJR ; ça faisait une paille… Et là encore, les cailloux du Pilat ne m’ont pas trop fait souffrir. Que ne ferait-on pas pour un peu de fraicheur ? Descente sans histoire donc, j’ai à peine regretté (un peu…) mon raide sentier et mon petit ruisseau du Bois du Bœuf.

Bref, une redécouverte. Banale, peut-être, mais bien rafraichissante, somme toute.

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