Ce matin, on profite du jour férié et du vent de nord-est (léger) pour aller à la Sambuy. Un SMS à Gibus, et zou, c'est parti avec Tim.
Histoire de s'économiser un peu, on part tous les trois du parking de la station qui est largement déserté à cette heure-ci (et en cette saison).
La montée est efficace, de ce côté-ci. Une fois les pistes dépassées, les marmottes de l'office du tourisme sont au rendez-vous pour la pause photo, nickel. On continue dans le beau vallon de la Sambuy et on se retrouve assez vite au sommet, où on profite d'un point de vue un peu différent sur le lac et les Aravis.
Le vent de face est parfait, le déco est tranquille, dans un tapis de gentianes. Mon bras trinque tout de même au moment du déco, ce qui me fait un peu rager. Il va falloir composer avec cette capsulite rétractile (on dirait le nom d'une plante vénéneuse) et apprendre à se contenter encore pendant quelques mois de vols paisibles et de promenades matinales en parapente. Il y a pire, vous me direz.
Tim s'en va sur les falaises du versant est, histoire d'enrouler un peu les thermiques du matin. Je n'insiste pas trop, vu mon bras, et je file assez vite à l'atterro ou je rejoins Gibus. Piégé par une bulle sur le parking, Tim nous rejoins en faisant un atterro quelque peu acrobatique au pied du télésiège. Proprement rattrapé.
Un petit café au resto de l'Avalanche, histoire de conclure une belle matinée en montagne.