Grouse Mountain par le BCMC trail

Vancouver et Marseille ont au moins un point commun, c'est d'être des villes coincées entre la mer et une nature sauvage. D'ailleurs il existe une course annuelle qui consiste à partir du bord de la mer et de monter en courant au sommet de Grouse Mountain, 1200 m plus haut !

 

Plus modestement nous allons faire cette balade sans courir et à partir des portes de la ville, non loin du lac de Capilano. En arrivant au pied du sentier, Bruno nous montre un panneau explicatif des deux itinéraires possibles pour atteindre le sommet. J'espère secrètement qu'il va nous faire passer par le moins raide mais finalement il propose un plan C, variante non indiquée qui ne passe ni par A ni par B mais monte droit dans le pentu ! Connaissant notre ami, nous lui faisons une confiance aveugle et nous avons bien raison ! La marche commence tranquillement sur le chemin classique de tous les sportifs avant de bifurquer à droite juste avant une passerelle. Ce passage secret emprunte une arête de rochers vertigineuse par endroits. La solitude sur cet itinéraire est totale, nous ne verrons qu'une randonneuse entraînée qui nous double à toute vitesse sur ce parcours ludique entrecoupé de passages rocheux. L'autre avantage de cet itinéraire réside dans le fait que sa raideur permet de dégager par moment la vue sur la ville grouillante de vie qui s'agite à nos pieds.

 

Là-haut on retrouve la civilisation avec tout un complexe touristique. Nous verrons aussi nos premiers ours canadiens, ce sont en fait deux orphelins grizzlys trouvés dans la montagne promis à une mort certaine qui ont été sauvés et installés dans un gigantesque enclos. Ils sont maintenant adultes et bien portants puisqu'ils pèsent chacun plus de 300 kg. Nous apprécions la présence d'une solide clôture devant ces boules de poils au demeurant impressionnantes. Mais la balade n'est pas finie, il faut valider par l'ascension de Grouse Moutain Peak, encore plus haut.

 

Manque de bol pour nous, le sommet est dans le brouillard, on est de la revue pour le panorama. Pour la descente, nous empruntons le téléphérique et nos genoux nous en remercient. Pour terminer, en bas nous rejoignons la mer en prenons un bus et même un bateau pour aller en ville !