Mont Aiguille Voie normale

Loic retrouvant sa doulce à 13h45 à Grenoble, il nous faut impérativement rentrer pour cette heure. Le lever sera donc très matinal : 4h pour Loic ! En fait c’est une excellente chose, car en ce dimanche de Juillet, le Mont Aiguille sera cerné d’alpinistes et notamment par son point faible qui est évidemment la voie normale. En débarquant dans le brouillard à 7h 30 au pied de la falaise, nous n’avons pas été dérangé par quiconque. Nous avons eu le Mont Aiguille pour nous tout seul ! La solitude est bien une dimension qu’il convient d’apprécier à sa juste valeur durant la montée, mais surtout au moment de déboucher sur le plateau, en même temps que l’on émerge de la mer de nuage. Après la verticalité, la sensation de plénitude perçue sur la prairie pour accéder au sommet est décuplée par l’isolement et la paix qui règnent là-haut. Même si les neiges n’y sont pas éternelles, l’éternité, elle, y est palpable. Minutes savoureuses que nous avons appréciées tout en dégustant un paquet de gâteau, face à l’immensité.
Descente ludique par les deux rappels dont le deuxième est toujours aussi impressionnant.

PS : Attention il y a eu un gros éboulement récemment sur la voie normale, non pas que la physionomie de la voie ait changée mais plutôt que les cailloux sont très nombreux à partir : Casque plus que recommandé (j’ai justement oublié le mien, mais à 7h30, personne n’était devant pour balancer des tombereaux de caillasses)