Eh bien voilà , pour l'ouverture du séjour en Pyrénées, un petit Pic du Gar, ça ne se refuse pas, surtout quand les conditions sont si bonnes. Avec plaisir je retrouve le petit hameau de Bezins, encore endormi dans la fraicheur du matin. 11° c'est pas des masses par les temps qui courent. Je commence la marche tout emmitouflé, il faut un petit moment pour se réchauffer après la moto. La suite est ultra connue, ça fait un paquet fois que je suis passé ici.
Beaucoup plus haut, au col de Teyech, je rejoins un autre marcheur solitaire, le contact est tout de suite chaleureux, le tutoiement une évidence, on est bien dans les Pyrénées. Nous finirons la montée ensemble à discuter de choses et d'autres. Au sommet nous rattrapons une jeune fille, elle nous demande les noms des sommets, ça tombe bien, je suis incollable dans ce quartier. Des rencontres fortuites et agréables pour parfaire cette balade, c'est idéal.
En plus les conditions sont bonnes, sauf que les génisses ont choisies de faire la sieste là où je dois mettre la voile. Finalement nous trouvons un terrain d'entente. Elles se poussent de 5 mètres et moi je me mets un peu dans la pente. Les plus curieuses viennent renifler la voile maintenant étalée. Le ciel est lumineux, comme une invitation au voyage. A peine ai-je décollé qu'une myriade de vautours décollent de toutes les pointes environnantes, il faut dire que le pic du Gar est un perchoir parfaitement adapté à ces volatiles. Ils allongent leurs grandes ailes, et partent un peu dans toutes les directions, c'est trop stable pour enrouler c'est sur, sinon ils seraient tous dans le thermique, je suis donc le gros de la troupe vers la vallée.
Par fainéantise, je vais me poser dans un pré tout près de la voiture, il est un peu biscornu, mais en envoyant un peu les virages avant d'atterrir, cela permet de perdre rapidement cette hauteur préjudiciable à la précision d'atterrissage. Et hop, posé dans champ, bon d'accord 60 mètres plus loin que l'objectif initial, il me restait de tout manière encore un peu de marge.
Il ne me reste plus qu'a rejoindre le hameau de Bezin, distant de quelques centaines de mètres. Titus, la personnalité du village, fait un mot croisé devant la moto, j'en profite pour avoir les derniers potins du village avant de repartir pour Luchon.
Je suis passer voir chez Paul Pujol, la célébrité du sud-Ouest question parapente, mais il n'est pas là , ce sera pour une autre fois.....
voilà , il est à espérer que la suite du séjour soit aussi réussie.