Rochers de l'Ours en traversée du plateau du Cornafion à la Crête des Crocs.

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 30-10-2009
  • 3h15
  • 1030 m
  • 5 km

Je suis parti à 13h30 de la Conversarie. Enfin j’ai pu rejoindre le sentier Gobert puis passés deux trois lacets, en route pour la sente qui me sortait de la foule et des cris pour monter à peu près directement sur les rochers de l’Ours où je suis arrivé vers 15h30. Je ne l’avais jamais fait (enfin l’année dernière on ne distinguait que difficilement le Roc Cornafion depuis la Combe Chaulange) et cette fois la vue était vraiment magnifique : le sommet des rochers de l’Ours comprend plein de jolis petits replats herbeux avec la vue sur la vallée, le balcon est qui paraît bien tourmenté vu de là et les crêtes du Roc Cornafion qui semblent si proches. En se retournant la vue domine les dernières crêtes du Vercors vers le nord, le bassin de Grenoble et tous les massifs aux alentours, dont le Mont Blanc se détachait encore très bien. J’y suis resté encore à flâner un bon petit moment puis je suis redescendu sur la Pierre Vivari avant de remonter sur la Crête des Crocs (effectivement il n’y a plus la corde sur le petit passage où l’on met les mains mais il reste des points d’assurage : au moins un piton et une plaquette). Le parcours sur le crête des Crocs est un poil plus compliqué que sur les Rochers de l’Ours mais rien de bien sorcier, le seul petit regret pour moi est qu’à nouveau en cette fin de journée le soleil s’est bien voilé me privant de la belle lumière pure et contrastée que l’on a parfois aussi en fin de journée. Peu après le sommet vers le nord on voit une belle vire côté est mais je ne sais pas si elle est pratiquée. Au coucher du soleil j’arrivais à l’extrémité de la Crête et je suis redescendu sans trop tarder car je voulais éviter d’avoir à rejoindre le pierrier du col de l’Arc dans le noir (c’est la partie la plus « paumatoire » je trouve). Enfin le retour s’est fait à la frontale, j’ai finalement pris le sentier Gobert en le croisant ce qui m’a permis de profiter des dernières lueurs du jour et en débutant la descente de la Combe Chaulange je suis tombé sur un renard je pense (mais je n’ai guère que son aboiement aigu pour juger ! donc ouf c’était le premier animal du séjour)… Enfin à 19h j’étais de retour chez nous.
Encore une promenade superbe en tout cas, qui m’a fait réaliser dans le fond que je préfère nettement les parcours en crête aux sommets à proprement parler : on peut profiter bien plus longtemps d’une belle vue, d’une belle ambiance et les points de vue évoluent subtilement le long du parcours.



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