Mont de la Coche par Orgeval

Dans le jardin des dieux

Y pas à dire les Bauges c'est quand même drôlement beau ! Cette balade commence dans un fond de vallon sombre et froid, C'est le domaine des hommes... Le large sentier débute dans les sous bois frais et on émerge de la forêt pour se retrouver au milieux de splendides prairies garnies de fleurs et d'animaux paisibles. Aux larges vallonnements verts succèdent des dalles immenses et verticales d'un calcaire lumineux. Les derniers pins s'accrochent alors que des recoins sont encore tapissés de plantes aromatiques, la montagne entière embaume.

La progression dans un tel environnement est un réel plaisir, surtout aujourd'hui où l'air est limpide. La brise de nord ce matin forte, faiblit doucement. N'ayant pas pris la voile, je peux me concentrer sur tout ce qui m'entoure, et il y en a des choses à voir ! Des petits cumulus inoffensifs laissent apparaître par petites touches les plus hauts sommets, au loin la Lauzière, puis la Grande Casse, et l'apparition finale comme un bouquet final, le massif du Mont Blanc. Avec cet air de cristal, on distingue toutes les pointes ciselées des Aiguilles de Chamonix. Je suis reste ainsi 1h30 au sommet, accompagné d'une musique facile et pourtant si belle et si sereine, celle de Ludovico Einaudi et puis après il a fallut redescendre sur terre.

Non loin du sommet, preuve que j'étais bien dans le jardin des dieux, j'ai croisé un satyre.! Enfin c'est ce que j'ai cru au premier abord. En fait vu de prêt, quoique nu, il n'en avait ni les cornes, ni les pieds de bouc... Un imposteur ! Bien que la situation fut comique, j'ai trouvé ça ridicule, je vois pas trop ce que ça apporte ? Mais surtout il faut penser aux autres, j'imagine la tête de la religieuse que j'ai croisée www.bivouak.net/topos/course-id_course-3487-id_sortie-8003-id_sport-16.html tombant sur un énergumène dans un tel équipage !