sortie : Entre étoiles et scories au Parinacota

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Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Temps de vol :
  • Plafond max :
  • Participants :
  • 26-08-2010
  • Départ à 2h15
  • 1470 m
  • m
  • 0 m
  • Rodolfo, le guide et José-Luis son assistant porteur-cuisinier.

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :
par Luc

Partis de La Paz mardi matin pour trois jours sur les flancs du Sajama, la joie est immense de nous retrouver dans ce Parc à la frontière du Chili. Les véléités Paz'iennes au fil des kilomètres disparaissent, et lorsque le Sajama s'offre au loin à notre vue, nous tombons sous le charme. Wahou, ça va être dépaysant!!!

Mais, mais, mais, à 15h, alors que nous devrions commencer à marcher, il n'en est rien, et le petit village de Sajama est encore bien loin. 16h30, nous arrivons et nos guides nous disent simplement que nous ne marcherons pas ce soir?!!!!

Toute notre joie s'envole en poussières, à l'image de quelques "minis" tornades autour de nous. Et nous voilà partis dans des déboires avec les guides, le boss de l'agence au téléphone.. Alalala mais tout était si simple sur le papier!

Nos jours étant comptés, et au vu de la proposition de grimper 1600m le lendemain et donc de mettre à néant notre soit disant acclimation, nos yeux filent vers la montagne d'en face : le Parinacota.

Et nous nous endormirons ainsi avec ce volcan dans la tête et une irruption incroyable d'étoiles.

Départ tranquille le lendemain du coup. Trente kilomètres en 4x4 dans le parc, avec Marcello aux commandes. Il parle très bien le français et connait le parc comme sa poche! On est charmés dés les premiers kilomètres.

A 4850m, nous voilà sacs sur le dos pour trois cent petits mètres de dénivelés. Nous arrivons au 'campo alto' à 5200m, dans un décor lunaire.

Nous tentons une discussion sur le matos à laisser au camp (puisque semble-t-il au vu de ce que nous voyons nous passerons à côté des pénitents, de la neige néante...). Impossible de leur faire comprendre que nous n'aurons pas besoin de tout le matériel, des crabs, corde, baudar, mousquetons....  qu'ils porteront... éh bien soit ! marché conclu !!! :(

Le lendemain, nous partons à deux heure du matin sur les flancs du volcan. Pas besoin des Tikka tellement la lune nous éclaire le sentier. Et comme l'avait dit Rodolfo, nous apprécions nos cinq couches!

Les cinq cent premiers mètres mètres nous parurent alpins (en terme de durée-temps), à tel point que je me demandais bien où ils "casaient" leurs huit heures de montée, j'en étais donc à faire des calculs mentaux qui me disaient que d'ici deux bonnes heures nous serions là-haut. Mais, il n'en fut donc rien de mes calculs!

Au fur à mesure de la montée, nous sentons nos pas un peu plus lourds. Vers 5900, Sylvie fera même un petit vide estomacal. Petit coup de Diamox à la rescousse. Et ça marche...

Et plus on monte, et plus il est difficile d'apprécier le monde nous entourant tellement nous sommes concentrés sur nos pas et à lutter contre le froid glacial. Images somptueuses vers 5900m avec la lune qui disparait derrière les pénitents de glace. Aucun de nous deux n'aura la force de sortir l'appareil photo. Trop froid. Plus tard, on s'apercevra que chacun comptait sur l'autre pour ces beaux clichés!

Les trois cent derniers mètres se feront avec le soleil. Mais la chaleur aidant, on ne va pas forcément plus vite! A 7h30 nous débouchons sur le cratère, José-Louis viendra à ma rencontre dix minutes avant d'arriver et me "piquera" la voile. Impossible de lui résister. Grrr! Restait cent mètres! Et puis le sommet un petit quart d'heure plus tard. Séance photos, évidemment, avec les doigts chauds et le thé à la coca!

Côté parapente, j'ai mis une petite biroute en arrivant au cratère. Puis une seconde au sommet. Je n'en avais pas vraiment besoin car le vent était à mon sens trop fort, et surtout particulièrement mal orienté. Un plein W. Pas du tout envie d'aller au CHili! Je suis conforté par l'avis parapentuesque de Sylvie de laisser la voile dans le sac.

Redescente, donc, avec la voile sur le dos, dans les immenses champs de scories. Les jambes un peu lourdes pour chacun de nous, les belles glissades comme dans les cailloux de Chamechaude ne sont que souvenirs!

Belles et longues pauses au fil de la descente, tandis que José-louis est presque rendu au camp, histoire de mitonner le repas... A 5800m, je me pose la question de sortir la voile, et une belle bourrasque renvoit cette idée au loin! Sûrement un calme anodin dû à un joli sous le vent...

Nous arriverons vers 10h aux tentes. Le repas presque prêt!
Sylvie fera une orgie tandis que je n'avalerai pour ainsi dire rien du tout.

Pause-café aussi longue qu'un expresso et il nous faut repartir et rejoindre notre rdv de treize heures. Marcello arrive une heure plus tard, nous sommes en surchauffe ensoleillée et nous n'avons qu'une hate : plonger dans les eaux chaudes de Sajama!


Et les 6542m du Sajama surgissent
Parinacota et Pomarape
A droite un volcan en activité. Chili.
Les déboires du Sajama
Direction le Parinacota. 4850m, y'a plus qu'à!
Bien chargé! Et le Parinacota en arrière plan...
Des scories à l'infini. Un atterro parfait!
Calme minéral.
Chaud, trop chaud...
Le guide dans les pas de Sylvie
Campo Alto, sur fond de Pomarope
Je glag'ouille...
Et reglagouille...
On ne fait pas dans le léger!
ET au dodo, plus près des étoiles ce soir!
Une heure du matin...
Lever du soleil sur le Sajama
et sur Sylvie
Luc en approche!
Jose-Louis et Rodolfo
Le cratère et son sommet
Youpi!!!! Sommet du Parinacota.
Côté vent, ça ne le fait pas...
Sylvie et Rodolfo dans une grande glissade!
Pause s'impose, non?
Pénitents en sursis...
Où est le Campo Alto?
Allez, bye bye Parinacota!
Notre itinéraire montée-descente.
Retour à la civilisation...
Campo baso, en attendant Marcello et son 4x4
Les eaux thermales de Sajama.
Nous voilà à 38°C, petite douceur bien méritée!

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