Gros Martel par la Balme Noire, le Balcon de la Haute-Bourne depuis le pont de Valchevrière

Le sommet du Gros Martel comme but unique d'une randonnée m'a toujours paru un brin monotone. Certes, c'est un coin sympa pour la sieste et le pique-nique, mais pour le panorama c'est limité à cause des arbres. Et la marche d'approche est bien trop courte en partant de la baraque des Narces (30 mn à tout casser).
Heureusement, en suivant un circuit plus ou moins alambiqué, s'incluent deux curiosités valant le déplacement : tout d'abord le site de la Balme Noire et ses magnifiques encorbellements où si l'on sait être discret, il n'est pas rare de tomber nez à nez avec des chamois… et le lieu se prête bien à la méditation. Puis, au retour, le balcon de la Haute-bourne surprend avec ses vue sur les gorges du même nom ainsi que sur la crête de Chalimont ou la Grande Moucherolle.

Ce topo résulte de la combinaison de deux sorties, l'une réalisée en solo en mai 2006 et l'autre ce vendredi. Pour ce qui est de la plus récente, nous sommes partis des Jarrands grâce aux bus Transisère. Ce fut une joie ensuite de redécouvrir le balcon précité avec ces couleurs chaudes automnales. Ensuite, le but était de réaliser le tour des gorges de la Bourne. Direction donc la Balme Noire puis la sente plus ou moins confidentielle aboutissant au pont de Valchevrière. Bernard Jalliffier-Ardent nous signale dans son ouvrage sur le Vercors une descente raide, mais finalement tout se déroula sans excès jusqu'à la route.
Après ce fut une autre paire de manche : les travaux de sécurisation des gorges se déroulant aux alentours immédiats du départ du www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=4238&id_sport=2, on s'est retrouvé devant un champ de pierres, de gravats le tout accompagné du "doux" bruit d'un marteau piqueur géant. Bref, ce fut un mini cauchemar qui n'a pas ralenti notre course… sous l'approbation d'un ouvrier un brin je m'en foutiste du genre "si vous prenez une pierre dans la gueule, c'est pas ma faute". Car on a seulement appris près de Valchevrière, à coup de rubalises, que cet itinéraire était interdit pour toute la durée des travaux et que l'on a échappé à des tirs de mines.
En tout cas, cela ne nous a pas empêché de déjeuner sereinement près de la chapelle de ce lieu bouleversant, avant d'attaquer le stop sur la route du "chemin de Croix".