Mont Trélod Par le sud et les alpages de Pleuven

Il y a bien longtemps que cette montagne n'a pas reçu notre visite, c'est beau, ce sont les Bauges. Les agriculteurs vaquent à leurs occupations alors que nous entamons la marche. Il est encore tôt, et bien que le solstice d'été soit d'actualité, le soleil se cache encore derrière l'imposante montagne du Trélod. C'est seulement sous la dent de Pleuven que la chaleur a commencé à se faire ressentir. La végétation foisonnante est gorgée de rosée, elle ne demande qu'a tomber à notre passage. C'est donc les pieds trempés que nous atteignons l'épine dorsale du Trélod.

Arrivée à 2000, la question est la suivante : le vent est bon, le décollage parfait, faut il poursuivre jusqu'au sommet ? Après un rapide calcul pour savoir si ça rentre dans notre créneau horaire, sauf changement brutal des conditions, rien ne nous empêche de passer par le sommet, alors en avant pour un dernier effort sur une fin de parcours plutôt ludique.

J'avoue avoir eu quelques difficultés à passer le petit passage en dévers avec ce gros sac qui m'encombre – ou ma grande carcasse – mais Luc vient à mon secours en redescendant chercher mon sac pour me le poser plus haut. Ah fait pas bon vieillir ma bonne dame! La suite est un agréable parcours, à caracoler entre les tours de calcaire qui ponctuent l'arête finale.

Au sommet il y a déjà du monde. Le décollage sud-ouest est impossible pour faute de brise, nous convenons de descendre un peu plus bas. Un randonneur commente notre activité à sa copine : Tu vois ma chérie, les parapentistes trainent très souvent un gros sac pour finalement ne pas sortir la voile, c'est très décevant cette activité.....

nous décollerons parfaitement à trois minutes du sommet, non sans lâcher un rire sardonique.... Que c'est bon de redescendre doucement par la voie des airs. Nous atterrirons juste à coté de la voiture sur un terrain en pente. La journée est magnifique, la balade fut superbe, on y retourne demain ?