topo : Pic Blanc du Galibier depuis les Sestrières

La Meije pointe son nez

Données de l'itinéraire

  • Altitude départ : 1930
  • Altitude sommet : 2955
  • Dénivelé : 1020
  • Temps de montée : 4h
  • Orientation : Sud-Est
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Col du Lautaret - départ du lieu-dit "Les Sestrières" (ou après la galerie paravalanches, 1980m).
Proposé le Patrice

Itinéraire

Du refuge du Lautaret, suivre le torrent du Galibier en passant par les points 2.028 et 2.176 m ; remonter NO la combe qui suit, couper la route au point 2.424 m. et continuer même direction en faisant attention aux barres de gauche dans le brouillard. Rejoindre l'arête Est vers 2.800 m. et remonter la face sommitale (S3).
Descente par le même itinéraire.
(possibilité, signalée par Hervé Doulat, de redescente côté Valloire (nord) avec petite remontée sur le mémorial Henri Desgranges).

Hébergement : Gîte refuge du Lautaret, gardienne adorable et de très bon conseil. On s'y sent comme à la maison.

Précautions

Attention par mauvaise visibilité aux barres rocheuses rive droite du vallon (orographique).

Difficultés

Quelques longueurs. Aucune difficulté si ce n'est la pente sommitale, battue par le vent et glacée.

Commentaires itinéraire

Sortie : Entre ciel et nuages


Ne voulant ni porter les skis par manque de neige ni avoir le mauvais temps, c'est au col du Lautaret que nous partons avec le cousin, aux premières lueurs de l'aube... et sous la pluie. Il faut vraiment avoir le moral pour rouler sous la flotte, les skis dans la bagnole pour ne pas mouiller les peaux de phoque. Heureusement la météo ne nous a pas trompés, un glorieux soleil nous attend au col. 
 
Coup de bol insensé, il n'y a pas un chat au départ de la balade, le Pic Blanc du Galibier. Effectivement la neige est bien au rendez-vous, le vent aussi du reste, mais on s'y attendait. Commence alors une exquise balade déjà belle en temps normal mais magnifiée par l'apparition de quelques cumulus autant débonnaires que photogéniques. Nous avançons vers les hauteurs et je prends soin de choisir une trace la moins raide possible pour ne pas trop se fatiguer. 
 
En attendant, le paysage jusqu'à maintenant dégagé se pare de magnifiques masses cotonneuses évoluant lentement au gré du vent. Le spectacle est permanent, on en prend plein les yeux. Parfois un cumulus nous prend par surprise, réduisant notre univers à quelques mètres de visibilité, avant qu'il ne disparaisse pour nous laisser pantois devant les splendides sommets déchiquetés des Ecrins. C'est d'une beauté stupéfiante, âmes sensibles s'abstenir. 
 
Le dernier raidillon plutôt aérien ne nous pose pas trop de problèmes à part quelques conversions où il convient de ne pas rater le mouvement sur la crête ventée. Là-haut, contents d'être au sommet, il ne reste plus qu'à contempler le monde à nos pieds, virer nos peaux de phoque, serrer les pompes et surtout ne rien laisser tomber dans les précipices qui nous entourent. Le meilleur pour la fin étant bien sûr la descente, à 3000 la neige reste excellente, on se régale. Trop heureux de cette sortie, nous stoppons avant la fin sous une barre rocheuse pour tirer du sac notre pique-nique et profiter encore de cette nature si plaisante. Certes le vent se fait parfois sentir mais nos banales victuailles prennent ici une saveur qui vaut les meilleurs restaurants du monde. 
 
Nous terminons sur une neige de printemps juste fondue en surface, une gourmandise de haut en bas !


Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages
Entre ciel et nuages

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Altitude chaussage :
  • Altitude déchaussage :
  • Risque avalanche :
  • 16-03-2024
  • 04:00
  • 1020 m
  • 1930 m
  • 1930 m
  • 1/5


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