topo : Col de Laurichard

Belle descente en perspective !

Données de l'itinéraire

  • Altitude départ : 2040
  • Altitude sommet : 2654
  • Dénivelé : 600
  • Temps de montée : 2 heures
  • Orientation : Nord-Est
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Grenoble > Bourg d'Oisans > La Grave > Col du Lautaret par la N 91. 500 m avant le col, parking à gauche au départ deux téléskis.
Proposé le Luc

Trace GPS

  • Distance : 2.564 km
  • Dénivelé - : 3 m
  • Dénivelé + : 615 m
  • Téléch. : 279 fois
Proposé par Luc

Itinéraire

Du parking, pénétrer dans le vaste cirque de la réserve naturelle de Combeynot (où la belle Guisane par ailleurs prend naissance). Remonter le vallon sud-ouest qui débouche dans la combe de Laurichard. Entouré de la Pyramide du même nom (au nord) et du Pic Ouest de Combeynot (au sud), poursuivre plein Est en direction du Col. La pente finale se raidit sur une soixantaine de mètres. Prendre alors pied sur la petite plate-forme du col, aérienne, qui offre un panorama magnifique sur le glacier de l'Homme et la Meije.
Descente par le même itinéraire.
Hébergement : Au col du lautaret, au pont de l'alpe : gites

A lire

  • Ski de randonnée : Hautes -Alpes par E. Cabau et H. Galley. Référence : n°131a page 285. proposé par Luc

Difficultés

Seule petite difficulté, la pente sous le col, ensuite enchaîner vos virages jusqu'aux véhicules. Attention, malgré l'aspect débonnaire de la course, en cas de risques d'avalanches, vous n'y êtes pas abrités. Un 31 décembre 94 a bien failli se terminer tragiquement : heureusement, nous pûmes noyer nos peurs dans le champagnes quelques heures plus tard!

Commentaires itinéraire

Sortie : Trilogie briançonnaise, acte III


Pour notre retour sur Grenoble, nous visons le versant nord du col de Laurichard au dessus du col du Lautaret. Effectivement c'est bien une face nord car malgré notre départ tardif, c'est tout à l'ombre glaciale du pic de Combeynot. C'est à peine si le soleil nous effleure au départ de la route, la plus grande partie de la montée en peaux de phoque se déroulera dans le sombre frigo du vallon de Laurichard pendant que, de l'autre côté du Lautaret, tout est baigné d'une chaude lumière. Question neige c'est très moyen, quand elle n'est pas glacée, elle reste dure et changeante, entre cartonnée et vieille poudre usagée. 

Ce n'est que dans la dernière pente que nous pouvons enfin tomber les doudounes et le bonnet. Le soleil éclatant passe enfin par dessus le Combeynot. Les dernières conversions dans une pente plus soutenue sont plutôt laborieuses et c'est un challenge de parvenir au col skis aux pieds sans les couteaux. Il serait préférable de parler de brèche plutôt que d'un col tant le passage est étroit et raide. L'autre versant est quasiment vertical. Là-haut je trouve un père et sa jeune fille, quand je lui raconte que ma dernière venue ici était avec l'armée il y a plus de quarante ans avec le 159eme, il me fait l'accolade, lui aussi était au 15/9 ! Toutefois c'était en 1975, 6 ans avant moi ! Évidemment nous retrouvons plein de souvenirs communs, mais il est temps de descendre puisque le soleil est à son Zenith.  

Enlever les peaux et chausser au col tient du travail d'équilibriste, tache à laquelle nous nous attelons sans rien perdre. Je ne risque pas de faire tomber le pique-nique dans le trou puisque je l'ai oublié ce matin sur le toit de la voiture. C'est donc le ventre vide que nous entamons la descente sur une pente raide mais heureusement en neige transformée. La suite consiste à déceler les portions de neige moins pourries que le reste, cela réclame une attention de tous les instants pour éviter une chute dans cette neige changeante. Dans la dernière pente clairsemée de mélèzes, on trouve encore une vieille poudreuse pas vraiment légère mais en ces temps de disette on s'en contente avec plaisir. 

En approchant au dessus du parking, il faut se faire une raison, les victuailles trouvées à la boulangerie de Briançon ont tout simplement disparu. Pourtant en contournant la voiture, on remarque un paquet informe calé sous l'essuie-glace ! Un bon samaritain a sauvé notre déjeuner. Affamés par cette sortie glaciale, nous nous installons comme deux bidochons au bord de la route tout en admirant les terribles faces nord qui nous surplombent, confortablement calés dans nos fauteuils pliants. La descente sur Grenoble est teintée de nostalgie après cette sublime trilogie à ski de randonnée autour de Briançon, ville où nous avons été reçus comme des rois par Patrice, Claudie et ses parents dans leur maison juste en face de la caserne du 159eme où mon nouveau copain du Laurichard et moi étions en petits bonhommes verts.


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Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Altitude chaussage :
  • Altitude déchaussage :
  • Risque avalanche :
  • 15-02-2023
  • 03:00
  • 650 m
  • 2040 m
  • 2040 m
  • 1/5


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