facebook pixel

Topo : Pic Jocelme depuis l'hotel du Gioberney

La Parière au col des Chevrettes

Données techniques

  • Altitude départ : 1550
  • Altitude sommet : 3458
  • Dénivelé : 1950
  • Distance : 20 km
  • Temps de montée : 2 jours
  • Temps de descente : 6h
  • Orientation : Toutes
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : On rejoindra la vallée du Valgaudemar, via Gap (accès depuis le sud) ou Grenoble (depuis le nord), qui débute à Saint-Firmin. Là, direction La Chapelle-en-Valgaudemar puis jusqu'au bout de la route (refuge-hôtel du Gioberney et Cascade du Voile de la Mariée). Attention, cette route est fermée peu après "Le Casset" en période hivernale! On aura tout intérêt à se garer sur le petit parking qui se trouve une cinquantaine de mètres plus bas que le pied de la cascade, sur la droite en montant.
Proposé le patrice NICOLAS Avatar de anonymous

Itinéraire

Description

Du parking précité, on emprunte un très joli sentier qui permet de suivre la magnifique vallée alpine de la Séveraisse, sous l'oeil bienveillant du majestueux Sirac. Le sentier, perché en balcon, est plat, par endroits légèrement descendant, et ne présente aucune difficulté. En juin, des myriades de fleurs de montagne (Lis de Saint-Bruno, Gentiane acaule, Orchis sureau, Orchis mâle, Arnica...) accompagnent nos pas.
A une croisée de sentiers, on laissera partir à gauche le sentier qui grimpe rejoindre la Cabane du Pis et à droite celui qui descend vers le "Rif du Sap". On continuera tout droit dans la direction initiale pour aller traverser par une passerelle le Torrent de la Beaumette. D'ici, un coup d'oeil vers la gauche permettra de voir le puissant contrefort occidental du Pic Jocelme (le sommet est à l'extrême gauche) qui domine le Pas des Aupillous.
Le sentier se poursuit de façon très agréable, en restant à niveau par rapport au fond de la vallée.
Plus loin, on laissera un nouveau sentier partir à droite vers le Refuge de Vallonpierre.
Continuez sur le sentier initial qui va enfin prendre une nouvelle orientation pour pénétrer dans la vallée de Chabourneou.
On traverse bientôt le lieu-dit "Le Clôt Civier" qui marque la fin de la marche tranquille. En effet, le sentier se met alors à monter en direction du Refuge de Chabourneou que l'on voit enfin, perché au-dessus de la vallée.
Par des lacets réguliers, on atteint alors le refuge.
Second jour:
Vers 4h00 du matin, on quittera le confort douillet du refuge pour grimper par un sentier très marqué en direction du nord-est; le sentier franchit un épaulement (névé tardif en début de saison) et donne accès à un vaste replat qui n'est autre que la langue terminale de la vaste moraine du Glacier de Surette.
Par une passerelle (quand la crue ne l'a pas emporté comme ce fut le cas cette année!), on franchit deux torrents. Passé le second, on quitte le bon sentier qui repart vers l'ouest; vers la Cabane du Pis, pour lui préférer un vague sentier assez bien cairné qui se dirige droit vers une barre rocheuse. En exploitant les faiblesses et les vires de cette masse rocheuse, le sentier s'élève doucement pour se rapprocher ensuite de la rive droite du Glacier de Surette (la montée est longue mais inévitable).
Lorsqu'enfin on atteint la grande moraine de Surette, on progressera en fonction de la saison; soit on poursuivra entre gravier et roches moutonnées en partie centrale de la moraine, soit on grimpera en crampons par une raide langue de neige côté gauche.
Au sortir de la moraine, on chaussera obligatoirement les crampons pour parcourir le Glacier de Surette (là, la pente s'adoucit considérablement; attention, quelques crevasses peuvent exister ça et là sur ce long glacier).
Lorsqu'on a parcouru environ les deux tiers du Glacier de Surette et avant qu'il ne se redresse très sérieusement, on partira sur la gauche en direction d'un couloir bien raide, plus ou moins enneigé selon la saison. La pente est à 35° et est longue d'environ 150m. Au terme de celle-ci, on prend pied sur le Glacier du Jocelme, une longue et large langue de glace immaculée qui permet de grimper peu à peu jusqu'au Pic Jocelme (que l'on voit enfin apparaître tout là-haut, au bout, à droite!). La montée se fera en approchant la "racine" de l'imposant Pic de Bonvoisin et en dirigeant ses pas vers la "Brèche de Bonvoisin" d'où la vue sur le versant sud de l'Ailefroide et des Pelvoux est extraordinaire! (attention à la formation éventuelle d'une corniche au niveau de la brèche).
De ce point, on gravira la pente sommitale soit tout droit, soit en louvoyant au mieux, en fonction de l'enneigement et de la qualité de la neige. Sachez que la pente directe peut vous envoyer, côté "Refuge des Bans", 1500m plus bas en cas de chute...
L'ascension plus à gauche "limite" les frais!
Ceci étant dit, lorsque le Jocelme est "sec", ces dangers objectifs sont à minimiser!
Parvenu tout en-haut, à 3458m, la vue est stupéfiante! La face sud des Bans est toute proche, tout comme le Pic des Aupillous et le Mont Gioberney. Vers le nord-ouest, ce sont les Pics du Says, les Rouies, la Cime du Vallon et l'Olan. Vers le nord-est, c'est une suite ininterrompue de sommets prestigieux: Boeufs Rouges, Pilatte, Ailefroides, Pic sans Nom, les deux Pelvoux...
Prenez le temps de faire un tour d'horizon, y compris vers le sud, où une bonne partie des sommets des Alpes du Sud sont discernables à l'oeil nu!
Le retour se fera par le même itinéraire mais en une seule journée!! Sacrée descente!!
Creative Commons licence

Précautions

Si le Pic est copîeusement enneigé, il faut surtout se méfier de la formation d'une grosse corniche neigeuse côté "Aupillous"; de plus, elle offre le seul et unique replat qu'on trouve là et à cet égard, elle peut constituer un danger mortel!

Difficultés

En ce début de saison estivale 2008, l'ascension du jocelme s'apparentait à une course glaciaire hivernale; dans ces conditions là, le couloir raide (35°) qui permet d'accéder sur le Glacier terminal (Glacier de Jocelme) est plus facile à gravir que plus tard dans la saison. A l'inverse, tandis qu'à l'ordinaire le sommet du Jocelme offre de nombreux rochers et aucune corniche neigeuse, il était vraiment dangereux d'y promener ses crampons ce 19 juin 2008 (neige dure et très pentue qui "envoie" directement 1500m plus bas en cas d'erreur de cramponnage et une énorme corniche neigeuse vraiment traîtresse juste avant le sommet (danger de mort!)

Sorties associées

Date Titre Auteur
28-07-2013 Pas d'idée pour ce weekend, alors parti pour faire une course alpi fa... Avatar de anonymous moudujeunou
19-06-2008 Un superbe sommet sans réelle difficulté technique mais un sommet qu... Avatar de anonymous patrice NICOLAS

Identification

Social Media