Topo : Chamousset depuis la Jarjatte par le passage de l'Encoche

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Données techniques

  • Altitude départ : 1400
  • Altitude sommet : 2089
  • Dénivelé : 650
  • Temps de montée : 3h
  • Temps de descente : 3h
  • Orientation : Nord-Est
  • Balisage : Aucun
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Accès par la RN 75 Grenoble –Veynes, à Lus la Croix Haute tourner à l’est vers La Jarjatte
Proposé le François LANNES Avatar de anonymous

Itinéraire

Description

Depuis le gîte de la Jarjatte, au pied de la station de ski, suivre la route goudronnée qui monte dans la forêt de la Plainie. Cette route devient chemin forestier au bout de 2 kms. Monter jusqu’en haut de ce chemin, à 1500 m, là où se termine le téléski.
Suivre alors le chemin qui part plein sud, à peu près à l’horizontale, en direction du col de Corps. Traverser le lit du torrent de la Plainie, et atteindre le crête peu au-dessus. Ne pas remonter sur la crête mais rester à l’horizontale, et aller jusqu’à la ligne électrique qui descend du col de Corps. A cet endroit là vous sortez de la forêt, et tout s’éclairera pour vous : le versant NE du Chamousset est en face de vous, et l’Encoche ne vous échappera plus !

L’intérêt de cette approche réside dans le fait de procurer un panorama incomparable.

La suite se déduit tout naturellement : vous descendez l’arête que longe la ligne électrique jusqu’au ruisseau de Corps, 100 m plus bas, vous changez de versant et attaquez alors la remontée…
Le pierrier, le dièdre d’entrée dans l’Encoche, la traversée horizontale, la sortie de l’Encoche par l’échappatoire, les pentes d’herbe supérieures jusqu’à la crête du Chamousset (voir les photos jointes dans ce topo).

Le retour est à faire par le pas de l’Ane, ce qui permet de bien rester dans l’ambiance, puis le chemin qui descend du col de Corps et qui ramène au téléski du départ.
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Précautions

Prendre le casque pour le dièdre. La corde sera utile si vous plantez des pitons. Ne pas craindre le vide alentour. La traversée de l’encoche est aisée, mais il faut garder à l’esprit que l’épaisseur du sol est faible, et que les dalles citées précédemment, omniprésentes et toujours lisses, ne doivent en aucun cas se transformer en toboggan. Dans les pentes d’herbe supérieures, la vigilance reste de mise car l’inclinaison est parfois importante et l’humidité de ce terrain, presque constamment dépourvu de soleil en cette saison d’automne, n’est pas une vue de l’esprit. Piolet indispensable. Cette balade n’est bien sûr pas une randonnée, ni même une randonnée du vertige, n’est pas non plus une via cordata, et ne peut être classée comme une escalade. Finalement, cela ne peut être désigné que par ce que c’est : un chemin de chamois !

Difficultés

Le haut de la remontée dans l’angle du dièdre comporte un court passage (3 mètres) qui demande un peu de technique de coincement talon / genou pour les jambes, et d’opposition main à plat sur une dalle bien compacte et lisse. Ce passage n’est pas vertical loin s’en faut (heureusement), mais il peut être humide, ce qui est très gênant pour les oppositions. Pour compliquer l’affaire, la sortie oblige à se « tirer » sur des cailloutis… forcement mal ancrés dans la dalle lisse. Mais comme il n’y a pas trop d’exposition à cet endroit là, j’ai tenté le mouvement. La partie basse du dièdre, tout en étant bien moins ardue, demande l’usage des mains sur une bonne trentaine de mètres.

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