Topo : La Dent Parrachée voie normale depuis le Plan d'Amont

Plans d'Aval et d'Amont

Données techniques

  • Altitude départ : 2040
  • Altitude sommet : 3697
  • Dénivelé : 1656
  • Temps de montée : 1h15 + 4h30
  • Temps de descente : 3h + 1h
  • Orientation : Sud-Ouest
  • Balisage : cairns
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Saint-Jean-de-Maurienne > Modane > Aussois par D215 > parking de Plan d'Amont par D108.
Proposé le Geoffroy Rémi Avatar de anonymous

Itinéraire

Description

L’ascension du formidable sommet de la Dent Parrachée est toujours une aventure exceptionnelle, mais qu’il ne faut pas sous-estimer : elle ne doit être entreprise qu’après une évaluation sérieuse des conditions, nivologiques en particulier, dans lesquelles cette course doit se dérouler.

Du parking du barrage (2040m env.), prendre la piste qui fait d’abord un crochet vers l’ouest, puis revient vers le lac qu’elle longe en rive droite (nord-ouest). Elle s’enfile ensuite dans une falaise puis rejoint le Pont de la Sétéria (2208m). Là, prendre à droite (est) en laissant peu après à gauche l’itinéraire qui mène au refuge du Fond d’Aussois. À la bifurcation sous le refuge de la Fournache, prendre le sentier de gauche qui monte au refuge de la Dent Parrachée (2511m).

Le lendemain matin, prendre le sentier en montée derrière le refuge (nord-est). Il rejoint bientôt le vallon de la Fournache, qu’il remonte (nord-est toujours). On laisse à droite le gros rocher du Grand Châtelard et on continue à s’élever dans des pierriers. Repérer alors vers la gauche un large et raide couloir, plus ou moins caillasseux (éboulis assez pénibles) ou enneigé (crampons et piolet dans ce cas) selon la saison : il faudra le remonter entièrement (pentes de 35 à 40°). Après avoir contourné par la droite une sorte de gros monolithe rocheux, on finit, dans la neige ou les schistes (ou les deux !), par déboucher au Col de la Dent Parrachée (3338m), où on s’encordera si ce n’est déjà fait…

Là, il faut s’engager, à droite, sur l’arête ouest, qui se dirige vers la Pointe de la Fournache. Sur cette arête rocheuse, on évoluera le plus souvent en versant nord, à gauche sous l’arête (aussitôt après le Col, puis on y revient après un passage en versant sud). Après la remontée d’un couloir rocheux (plutôt par sa droite), un petit col permet d’accéder au couloir ouest sous la Pointe de la Fournache. Remonter ce couloir au mieux. Laisser ensuite la Pointe de la Fournache à droite pour s’engager à gauche dans la dernière partie de l’ascension : la superbe et facile arête faitière (bien enneigée en général, parfois même cornichée, prudence…) qui mène tout droit jusqu’au sommet rocheux de la Parrachée, d’où le panorama est époustouflant !

Pour la descente, la voie royale consiste à emprunter l’itinéraire de la brèche de la Loza. Pour cela, il est impératif que cet itinéraire soit en parfaite condition (pentes de neige entre 35 et 45°). Du sommet, redescendre alors l'arête faitière jusqu’à ce qu’elle redevienne horizontale. Là, descendre à gauche dans les raides pentes de la face sud, qui doivent être en bonne neige bien portante. Repérer plus bas sur la droite, à l’altitude 3480m, la brèche de la Loza, qu’il faut franchir (ne continuer en aucun cas plus bas dans la face sud). Descendre ensuite le couloir enneigé de la Loza, également raide, de l’autre côté de la brèche, versant sud-ouest. On retourne ainsi dans le vallon de Fournache qu’on a pris à la montée. Il reste à le redescendre, en tirant vers la droite, jusqu’au refuge.

En cas de doute sur la qualité (épaisseur, consistance) du manteau neigeux entre l’arête sommitale et le vallon de la Fournache, et bien sûr si cette portion d’itinéraire est partiellement ou totalement déneigée, il faudra redescendre par l’itinéraire de montée.
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Précautions

Entreprendre cette course de préférence en début de saison (juin, début juillet), par bon enneigement. Partir alors du refuge de très bonne heure. Emporter casque, piolet, crampons, corde (40m), baudrier, mousquetons, anneaux de corde. Elle est également possible plus tard, mais en aller-retour ; elle peut alors sembler plus facile, mais elle est aussi moins agréable...

Difficultés

Entre rando alpine et alpinisme facile (si bonnes conditions) sur terrains très variés, cette course nécessite une bonne expérience de la progression dans de raides pentes de neige (jusqu'à 45°, crampons et piolet indispensables) et en terrains rocheux ou délités parfois exposés. Encordement nécessaire dans la deuxième partie de l'ascension et la descente.

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