topo : Peyre de Bard et Mont Rouge depuis Monedeyres

Un dernier effort : le rocher sommital à grimper

Données de l'itinéraire

  • Altitude départ : 1050
  • Altitude sommet : 1200
  • Dénivelé : 600
  • Distance : 9 km
  • Temps de montée : 2h45
  • Temps de descente : 1h15
  • Orientation : Toutes
  • Balisage : Quelques tronçons marqués rouge-blanc (m.r.b. d'un GR) ou jaune (m.j.). D'autres sont balisés "trail6" : ils correspondent au tracé du trail "Mont Chanis" proposé sur visugpx dans sa rubrique "Randonnées à St-Julien-Chapteuil.
  • Itinéraire :
    • possible avec des enfants
    • en boucle
  • Accès : Aller jusqu'au Pertuis, sur la N88 au Sud d'Yssingeaux. De là, sur la D28 dir. St-Julien Chapteuil, prendre la D18 jusqu'à Queyrières, puis la D152 jusqu'à Monedeyres. Se garer sur le petit parking devant la - fausse- église du village.
Proposé le Geoffroy Rémi

Itinéraire

Moins connu (et couru) que le massif du Mézenc, le Meygal présente  plusieurs types de sucs d’un grand intérêt pour le randonneur. Il y a évidemment les « gros » sucs qui, comme le Mounier ou la Tortue, exigent d’y grimper hors trace dans de vastes coulées de blocs, clapiers ou autres « chièrs ». Mais il y a aussi ceux, plus modestes, dont la plus rapide mais toujours raide ascension débouche elle aussi sur de beaux sommets rocheux offrant de superbes panoramas. C’est le cas de nos deux sucs du jour. Ils émergent de part et d’autre de la Combe Noire au fond de laquelle se faufile le petit ruisseau de la Sumène.

Mont Rouge, montée et descente : À gauche de la « fausse » église (car jamais consacrée) de Monedeyres, repérer les pointes des deux sucs coniques de Mont Rouge (W) et, plus à gauche (SW), de Peyre de Bard. Face à eux, descendre la rue à gauche, puis laisser la rue qui descend à gauche et continuer en face (S). Prendre ensuite la rue qui descend à droite (X jaune et m.b.r. du GR 430, à suivre provisoirement) avec son beau bachat et sa petite croix en pierre, puis le chemin à droite – nos deux sucs sont bien visibles en face.
Passer à droite de la station d’épuration étagée et écologique de la commune. À la bifurcation, ne pas continuer en face sur le GR (panneau « Sentier du Mont Rouge »), mais descendre le chemin herbeux à droite (W, X b.r.). Tout en bas, franchir la passerelle sur la Sumène (975m) puis remonter le beau chemin ombragé en face. À la bifurcation suivante, laisser à gauche le chemin du Moulin de Guérin et prendre à droite (W) : panneau « trail6 », balisage qu’on va suivre désormais. Après plusieurs changements d’orientation on arrive ainsi au sommet du Mont Rouge (1160m) : deux tables d’orientation, vue magnifique en tous sens (sauf un angle mort vers le NW), sur le cône parfait du Peyre de Bard tout proche bien sûr, mais aussi sur les sucs et autres volcans du Meygal et du Mézenc, jusqu’à l’Ardèche et au Devès tout au fond.
Pour la descente, repérer sur votre droite, versant W, le départ d’une trace bien raide (NW) toujours balisée « trail6 », balisage qu’on continue donc à suivre pour le moment. Lorsqu’on atteint une piste orientée N-S, la prendre  à gauche (SW, hors trace trail qui file à droite). Env. 600m plus loin (alt. 1060m) il faudra la quitter pour un sentier herbeux qui descend en épingle à gauche (on retrouve ici le balisage « trail6 » qu’on suit à nouveau). Un peu après, suivre le sentier qui descend à droite, et poursuivre la descente jusqu’au ruisseau de la Sumène tout au fond. Franchir le pont et atteindre la maisonnette du Moulin de Guérin (env. 950m). Monter quelques marches et poursuivre la montée à gauche, puis à droite (E, m.j.). Obliquer ensuite à droite (SW en légère descente) en suivant désormais les m.j. (on n’est plus sur le circuit du trail6 qui rejoint le GR). À la bifurcation suivante, remonter à gauche (m.j.) et suivre ce chemin (toujours SW)  jusqu’à ce qu’il sorte du bois et oblique à gauche (SE, bon chemin, Peyre de Bard en vue sur la gauche). On rejoint alors la route (et le GR 430) qu’on prend à gauche, où on accède au hameau de La Faye.

Montée à Peyre de Bard : traverser La Faye vers le N jusqu’à un croisement (cote 1009, croix et panneau d’affichage municipal sur la droite) avec une rue à droite qu’il faut remonter (NE). À un gros tilleul, poursuivre sur la voie dallée à droite (E puis N). Suivre le bon chemin qui suit, toujours en montée, en contournant Peyre de Bard par le S (plusieurs lacets, pas de balisage apparent). Quand ce chemin s’oriente NE et devient horizontal (vers 1015m, avant de redescendre peu après), repérer à droite un poteau + pancarte (lisible dans l’autre sens) « Sommet Peyre de Bard - Passage difficile et dangereux ») ainsi que deux cairns de chaque côté du chemin.
Remonter alors ce sentier qui monte à gauche, encombré de phonolites. Il va bientôt se raidir très sensiblement à l’approche d’un imposant rocher qu’il va contourner par la gauche. On sort ainsi (bien repérer cet endroit) sur une belle plateforme rocheuse (plusieurs cairns) d’où on bénéficie déjà d’une vue superbe, notamment vers l’E et le S. Le vrai sommet est juste un peu au-dessus, et nécessite quelques pas faciles (plutôt côté gauche) pour y grimper. D’ici la vue, à 360°, est magnifique, encore plus belle que du Mont Rouge qui se dresse juste à vos pieds : le Mont Rouge et le Mont Chanis, Queyrières, le Montivernoux, le Testavoyre, le Mounier et la Tortue (jusqu’au Mézenc au fond), St Julien Chapteuil etc., pour ne citer que les plus proches…

Descente et retour à Monedeyres : Redescendre d’abord par la raide sente de montée jusqu’au chemin et à la pancarte du pt 1015. Là, prendre à gauche le chemin descendant (NE puis SE) jusqu’à la bifurcation 1102: là, obliquer à droite (S) et suivre brièvement ce chemin jusqu’à la petite route. Prendre alors cette dernière à gauche sur env. 350m jusqu’au hameau du Villaret. Puis traverser intégralement ce hameau en gardant toujours la dir. NE (ne pas descendre à gauche) et en respectant les marques jaunes qu’on vient d’y récupérer. Duivre ensuite le sentier qui prend le relais du bitume : il pénètre une dernière fois à droite en sous-bois, franchit un ruisselet puis oblique à gauche (NW) pour rejoindre Monedeyres et son étonnante « église »…

n.b. : Extension possible au Mont Chanis :

Pour une rando encore un peu plus étoffée (3 sucs pour le prix de 2), je suggère de rajouter au circuit ci-dessus une boucle vers le Mont Chanis. Certes il ne semble pas y avoir d’accès à ses sommets 1231 et 1232, d’ailleurs visiblement recouverts de forêt. Mais il existe sur son versant S un parcours tracé (et même balisé « trail6 » d’après le lien ci-dessous) vers un « sous-sommet » à 1203m, a priori bien dégagé dans des coulées de blocs. En attendant de tester cette possibilité sur place, voici comment j’envisage de l’intégrer dans mon topo :

- dans la descente du Mont Rouge, au croisement 1060, ne pas prendre à gauche le sentier en épingle, mais poursuivre tout droit sur le chemin (SW) vers le hameau de Montchanis en suivant le balisage trail6.
- env. 450m plus loin (maison à gauche, arrivée à Montchanis), prendre le sentier qui monte à droite dans le versant S du Mont Chanis et suivre le balisage trail6 : NW>SW jusqu’au « sous-sommet » 1203, puis redescendre S>SE>SW jusqu’à rejoindre la route en aval de Montchanis.
-  remonter à gauche au hameau de Montchanis jusqu’au carrefour 1032 où il faut redescendre à droite (S) et poursuivre S toujours jusqu’au carrefour 996.
- là suivre très brièvement le balisage à gauche (E) puis à droite (S) : à la bifurcation qui suit, quitter le circuit trail6 (qui part à droite, SW) et prendre le chemin de gauche (NE, peut-être balisé en jaune ?)
- suivre ce chemin (toujours NE) qui va descendre jusqu’à la Sumène, puis la longer rive droite, jusqu’à la bifurcation où on rejoint la voie du topo (et le balisage trail6 !) juste au-dessus du pont sur la Sumène, en contrebas à droite. La suite (Moulin de Guérin… La Faye… Peyre de Bard… retour à Monedeyres) est dans le topo ci-dessus.

Dès que la météo m’aura permis d’effectuer sur place  ce complément de randonnée, je l’intégrerai au topo avec les précisions et éventuelles rectifications nécessaires.


A voir sur le web

Précautions

Bonnes chaussures et bâtons recommandés. Carte IGN 2835 OT conseillée. N'emmener à Peyre de Bard que des enfants expérimentés. Au débouché à la plateforme sommitale de Peyre de Bard, bien repérer l'endroit pour la descente.



Difficultés

Quelques passages raides au Mont Rouge, et montée très raide dans les phonolites sous Peyre de Bard (prudence notamment à la descente)

Commentaires itinéraire

Sortie : 3 sorties pour 1 topo


Sorties des 8 et 9/10.2020

Acte I :
Après mon retour au Testavoyre à partir de Monedeyres, j’avais bien repéré ces deux sucs pour une prochaine rando découverte. Nous voici donc partis ce 8 octobre, en toute fin de matinée, bien tard il est vrai (mais bon, allez, 2 petits sucs à proximité, c’est vite avalé !).
J’avais lu que la montée au Mont Rouge était un jeu d’enfant. Sûrement, mais quand j’ai vu pour la première fois le balisage « trail6 », une envie irrésistible m’a pris de le suivre, pour voir (ah la curiosité…). Et en effet on a bien fini par arriver ainsi au sommet du Mont Rouge, mais après pas mal de circonvolutions et de crapahutage sympas dans quelques raides pentes… Sans doute pas la « voie normale » me suis-je dit, ce qu’un rapide regard sur ma carte a semblé confirmer.  Et une fois là-haut, on y est resté un très long moment – le fameux panorama avec ses deux tables d’orientation, pour une fois qu’on est gâté…  puis le pique-nique bien sûr… puis la sieste évidemment, et  le temps de fouiner de tous côtés pour repérer une voie de descente (j’en ai trouvé plusieurs, mais pas toutes pratiquables !).

Bref, quand on est redescendus, bien passé 15h, j’ai choisi de persister et de signer : ce sera à nouveau la trace (ou la sente) du trail6, qui commence par plonger sec dans le versant ouest (mais a priori là c’est aussi la voie « normale » jusqu’à la séparation à la première bifurcation). Ensuite, on a loupé (manque d’attention) l’épingle du croisement 1060, mais par chance, comme on filait inconscients (enfin pas tout à fait, j’avais comme un doute…) vers Montchanis, un couple de randonneurs sympas du coin nous ont ramenés un peu en arrière jusqu’au pt 1060 et sa sente qui descend jusqu’à la Sumène.
Après, plus de problèmes, tout a baigné malgré la relative complexité du trajet, jusqu’à la remontée de la rive opposée via le Moulin de Guérin, puis l’agréable cheminement jusqu’au débouché à la Faye.
C’est là qu’on s’est dit en regardant l’heure que ce serait dommage de devoir se dépêcher pour la montée puis la redescente de Peyre de Bard et le retour jusqu’à Monedeyres… puis à Saint-Etienne. Décision fut donc prise de remettre la découverte (cool…) de ce second suc à notre prochaine (et proche) sortie. Restait à revenir à Monedeyres, ce qui fut fait sans tarder. Rien de plus facile : suffit de rester sur le GR et de caler sa boussole sur le NE. Et hop, un tout petit bout de route, puis un très beau chemin bordé d’arbres « en ogive », et bientôt, après la passerelle, le raccord avec la voie de montée puis l’arrivée à Monedeyres, aux environs de 18h. On a eu une bonne idée, petite pause encore devant l’« église », et nous voilà repartis pour Saint-Etienne, bien décidés à revenir à la prochaine occasion pour faire le Peyre de Bard resté en plan.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car une fois rentrés au bercail, Sylviane a soudain un doute : elle ne retrouve plus son petit sac à dos dans la voiture. On a eu beau chercher : rien. Heureusement elle n’y avait rien mis d’essentiel, ni papiers ni portefeuille ni vêtement précieux etc. Il a fallu se rendre à l’évidence : on n’avait pu que l’oublier à Monedeyres, a priori sur la grosse pierre devant leur fichue église. Et merde.
Aucun de nous deux n’a alors envisagé de faire un aller-retour immédiat pour aller le récupérer. Mais alors une autre idée m’est venue : pourquoi n’irais-je pas le chercher dès demain matin de bonne heure ? Avec un peu de chance, il y sera toujours, et je pourrais alors en profiter pour faire un premier aller/retour rapide d’exploration de Peyre de Bard depuis la Faye, et rentrer à Sainté en début d’après-midi ? Ce qui n’exclurait pas, bien entendu, notre projet commun d’y retourner à tous les deux à la prochaine occasion. Sylviane approuve…

Acte II :
Aussitôt dit aussitôt fait. Le lendemain matin donc, pas vraiment aux aurores je l’avoue, me voici reparti direction Monedeyres. J’y arrive moins d’une heure après. Suspense… : le sac est toujours là, bien posé sur la grosse pierre ! Je m’y attendais un peu je dois dire (on n’est pas à Saint-Etienne !). Téléphone à Sylviane, toute contente…
Puis j’enchaine sans tarder avec la seconde partie du programme de la matinée : mon 2e suc ! Je file avec la voiture jusqu’à la Faye, à deux pas, où je me gare vers le panneau municipal, juste au départ de mon itinéraire de ce matin. Le chemin de montée est agréable, mais curieusement je n’y verrai aucun balisage – il est pourtant en principe sur le trajet du trail6, non ?! Passé le grand virage vers l’est, je guette de plus en plus attentivement le départ du petit sentier de montée à ma gauche. Mais il est immanquable, avec le fameux poteau avec sa mise en garde, et le gros cairn à droite sur le muret… Après, malgré le tapis de feuilles mortes au sol, la sente se suit sans trop de mal, il y a quelques cairns par ci par là, et ensuite le plaisir croît à proportion de la raideur de la pente ! Le débouché à la plateforme sous le sommet, à midi et demi, puis l’accès rocheux au vrai sommet sont de petits grands moments. Je suis toujours tout seul, et je ne m’en plains pas. Certes ce n’est pas le Brec ni l’Aiguille du Chambeyron, ni l’Aiguille du Plan, merveilleux souvenirs, mais bon…

Il est pile 13h quand je redescends. Petite émotion quand même quand je ne retrouve pas tout de suite le départ de mon sentier dans ces caillasses aussi sonores qu’instables... Après quelques errements (trop à droite !) au-dessus de pentes improbables et peu sympathiques, je finis enfin par retrouver mon chemin. Une demi-heure plus tard, je repars en voiture pour Saint-Etienne.
Mission (doublement…) accomplie.

Acte II bis. : Ce sera le retour conjoint à Peyre de Bard (dès les prochains beaux jours)…

Acte III : Ce sera bien évidemment le projet évoqué ci-dessus en annexe au topo, je ne sais pas encore sous quelle forme : soit la seule boucle complémentaire du Mont Chanis, par ex. au départ du hameau du même nom et en passant par le Moulin de Guérin pour faire une vraie boucle. Soit l’intégrale des 3 sucs, et pourquoi pas en reprenant la quasi totalité du parcours du trail6 à l’exclusion de Saint-Julien-Chapteuil (par ex. en bouclant la boucle au sud vers les maisons de la Chapuze ?). À voir, donc, très bientôt…


Bachat de Monedeyres
Peyre de Bard
Mont Rouge
Monedeyres, Mont Chabrier et Testavoyre depuis le Mont Rouge
Mounier, Tortue et Peyre de Bard (de gauche à droite) depuis le Mont Rouge
Cote 1015 au Peyre de Bard : LA pancarte et les cairns (vue arrière)
Sentier raide et phonolites de Peyre de Bard
Vue arrière vers Monedeyres et le Montivernoux
Plateformes et rocher sommital en vue
Derrière la plateforme et le sommet, le Mont Chanis
Un dernier effort : le rocher sommital à grimper
Du sommet, Le Mont Rouge tout proche
Du sommet, vue arrière vers le Mounier et la Tortue (et mon sac à dos...)
Peyre de Bard et Mont Rouge depuis Monedeyres

Données de la sortie

  • Date :
  • Dénivelé :
  • Participants :
  • 09-10-2020
  • 600 m
  • Sylviane pour le 8


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