Roche de la Rivoire depuis Saint-Chamond
(Izieux) en boucle partielle

Situation

Promontoire inférieur
  • Altitude départ : 405
  • Altitude sommet : 974
  • Dénivelé : 670
  • Distance : 11 km
  • Temps de montée : 2h20
  • Temps de descente : 2h
  • Orientation : Nord
  • Balisage : blanc-jaune et/ou blanc-marron ou points orange... ou rien. Pour le détail v. le topo
  • Itinéraire :
    • possible avec des enfants
    • en boucle
  • Accès : De Saint-Etienne prendre la N88 direction Saint-Chamond, puis la première sortie (Izieux). Au centre d'Izieux (église) prendre la direction "Le Creux" puis un peu plus loin, à droite, "Grange Badet". Traverser ce lieu-dit (quelques maisons), puis au bout de la rue, descendre à gauche jusqu'au terre-plein (qui sert de parking) à droite en bas des jardins ouvriers.


Proposé le Geoffroy Rémi

Trace GPS

  • Distance : 11.05 km
  • Dénivelé - : 673 m
  • Dénivelé + : 673 m
  • Téléch. : 1 fois
Proposé par Geoffroy Rémi

Itinéraire

Cette vaste falaise qui émerge de la forêt sur le raide versant Est de la vallée du Ban, qui  fait face à l’aussi raide versant Ouest de la ligne des grands crêts du Pilat, offre sur cette dernière une vue extraordinaire dont on ne se lasse pas ! Parmi les nombreux accès possibles,  par ex. depuis Salvaris ou encore le hameau de Chirat, nettemenr plus proches, celui que je propose ici est un de mes préférés…

Montée : Du parking, remonter (sud) la route goudronnée le long des jardins, en laissant à droite la route et les maisons de Grange Badet. Poursuivre la montée jusqu’à la maison sise à la bifurcation en haut de la pente, et qu’on laisse sur sa gauche. Continuer alors, toujours plein S, sur le chemin du "Tour du Parc" qui fait suite (balisage jaune-blanc).
Ce chemin parfois assez chaotique (dalles, caillasses…) monte dans les pâturages, traverse deux fois une route goudronnée et se poursuit en face. Il pénètre progressivement en sous-bois. À un carrefour de chemins (point 715), continuer de niveau, en évitant tous les départs à droite (croix multiples…), jusqu’aux abords du hameau de Chirat.
Sous le premier chalet du hameau, prendre à droite le chemin qui monte en épingle (panneau "Salvaris par Font Choreyre", N, balisage blanc-marron du PNR) puis vire à nouveau en épingle à gauche (SW). Au croisement suivant, poursuivre à gauche sur un chemin quasi horizontal. Peu après, remarquer sur la gauche la croix qui domine Chirat. Rester sur ce chemin qui monte en sous-bois, S puis SW, en suivant ici le balisage des points oranges. À la fourche 816, prendre le chemin de droite (nous reviendrons par celui de gauche à la descente).

Un peu plus haut, vers 850m, on peut :

-  soit poursuivre la montée (globalement SW) sur ce même chemin balisé, devenu inconfortable et caillouteux, jusqu’à l’altitude de 1000m (fourche), où on prend en épingle à gauche (NE puis SE) un confortable chemin de traverse, quasi horizontal puis légèrement descendant ;

-  soit (vivempent conseillé !) le quitter pour prendre, à gauche, le départ d’un autre chemin, bien plus confortable, mais non balisé - j'ai mis un cairn à la bifurcation, et il y a d'ailleurs un second départ quelques mètres au-dessus du premier. Ce chemin va évoluer plus ou moins en parallèle et en surplomb par rapport au chemin balisé ci-dessus. Il rejoint plus haut une piste plus large, traverse une pinède très sombre, et finit par déboucher vers 965m (joli col en sous-bois) sur la délicieuse crête du Grand Plâtre. Obliquer alors à droite pour suivre cette crête vers le SSW. Au croisement 996, prendre à gauche (SE) le large et agréable chemin de traverse, en descente douce, déjà évoqué dans la première option ci-dessus.

 Après un peu plus de 550m, repérer et prendre à droite du chemin le départ d’un bon sentier qui monte en sous-bois (lacets) puis redescend jusqu’au chemin de crête de la Roche de la Rivoire, pile poil en face de son premier belvédère (cairn) : il suffit de suivre la bonne trace en face pour y accéder en quelques secondes.

De ce belvédère inférieur (945m, très exposé, prudence !) au-dessus des vallées du Ban et, au-delà, du Gier, la vue est absolument magnifique : sur la région lyonnaise et la vallée du Rhône au loin, jusqu’aux Alpes du N par temps clair (Mont Blanc compris !), plus près sur la vallée du Ban, la Valla-en-Gier et Luzernod, et en face sur le versant Ouest de la ligne des hauts crêts du Pilat (Crêt de l’Oeillon, Grand Chirat, rochers du Saut du Gier, etc.)…

Revenir en arrière sur le chemin de crête et le remonter (raide et surtout très caillouteux !) jusqu’au belvédère supérieur ( 995m, prudence toujours !) ; là, reprofiter de la vue panoramique, mais aussi du remarquable cairn circulaire géant qui y trône.

Descente : De retour sur le chemin de crête, le redescendre à droite, jusqu’au niveau du belvédère inférieur. Là, reprendre sur la gauche le sentier d’accès de tout à l’heure. Mais quand il rejoint notre chemin de traverse, ne pas le reprendre à gauche (W), mais poursuivre sur la piste en face, NW, puis progressivement NNW, puis enfin plein N. Rester fidèle à cette direction (ignorer une voie qui traverse notre piste en montant depuis Péalussin), ce qui va vous mener sans faute jusqu’à la fourche 816 de la montée (la boucle est bouclée !).

Il ne reste plus alors qu’à reprendre en sens inverse notre voie de montée qui, via le hameau de Chirat, ramène au parking de départ.


Précautions

Prudence aux deux belvédères rocheux au-dessus du vide (aucune protection).



Difficultés

Quelques passages assez raides ou caillouteux, sinon aucune difficulté.

Commentaires itinéraire

Sortie : Un must du Pilat ?

Trace GPS

  • Distance : 11.05 km
  • Dénivelé - : 673 m
  • Dénivelé + : 673 m
  • Téléch. : 1 fois
Proposé par Geoffroy Rémi

En manque de rando digne de ce nom, même à la demi-journée, je décide de profiter de cette belle après-midi libre pour renouer avec les bonnes habitudes. Pour cela, un dénivelé moyen on va dire, et donc un départ proche de la maison, s’imposent. Mais je n’ai aucune envie de refaire un des mes circuits d’entrainement classiques du coin comme Rochetaillée, Salvaris, le Guizay, le Gouffre d’Enfer...

Alors va pour le retour à un endroit à peine plus éloigné, mais dont je n’ai pas encore trop abusé : la Roche de la Rivoire, dont la magie est restée intacte dans ma tête et que j’ai bien envie de retrouver.

Certes, le départ d’Izieux m’est familier, mais c’était presque toujours pour monter à Salvaris. Cette fois, ce sera donc la Rivoire… sans Salvaris ! Et avec une petite variante à la clé, tout de même – c’est toujours bon pour le moral !

Plein soleil en ce début d’après-midi pour mon projet de retrouvailles avec mes deux belvédères rocheux de la Rivoire. Mon très familier itinéraire d’accès est vite avalé. Il n’y a pas un chat sur le parcours. Comme d’hab ces derniers temps, je squeeze le hameau de Chirat via la discrète petite sente qui part du nœud de sentiers (pt 715 sur IGN) et grimpe en sous-bois droit dans la pente jusqu’au 2e virage en épingle au N du hameau (petit raccourci sympa). Et bien sûr, comme d’hab aussi maintenant, je ne résiste pas non plus à ma si séduisante crête du Grand Plâtre, qui m’évite pour l’essentiel le pénible chemin caillouteux balisé.

Une fois avalé le (presque trop) cool chemin de traverse, heureusement interrompu par la deuxième discrète petite sente de mon itinéraire du jour, tout aussi sympa que la première, je tombe donc pile poil sur la Roche inférieure de la Rivoire. Me voici à nouveau scotché (c’est en effet préférable !) au-dessus du vide face à ce merveilleux panorama. Certes, aujourd’hui les Alpes sont aux abonnés absents, mais je m’en fous, c’est déjà tellement foisonnant de curiosités naturelles que la présence du Mont Blanc serait presque incongrue !

Puis je file au belvédère supérieur, petit pensum vu l’assez infâme chemin caillouteux qui y mène. Mais bon, ça vaut le coup de faire l’effort. Certes, on peut se poser la question, vu que le panorama supérieur est quasi identique au précédent. Eh bien si, ça vaut le coup, on peut s’amuser à trouver les subtiles différences entre les deux, sans compter sur la plateforme elle-même les pins torturés et le magnifique cairn en forme de tour…

Quant à ma variante du jour, elle sera pour le retour. Autrefois, il m’arrivait de passer par le village de Péalussin. Mais vu la meute d’une bonne douzaine de chiens en liberté qui y sévissent en permanence (j’ai beau aimer les animaux, y compris les chiens…) et qui aboyaient alors frénétiquement tout autour de moi pendant toute la traversée du village , ils ont fini par m’en dissuader - on entend d’ailleurs toujours leur concert chaque fois qu’on passe à proximité dans la vallée. Je découvrirai donc aujourd’hui le bon chemin forestier qui, parallèle à celui de la montée versant Ouest du Grand Plâtre (ainsi qu’au chemin de crête), va me ramener sur son versant Est en descente jusqu’à la fourche 816, où je retrouverai ma voie de montée. Il figure donc comme tel sur mon topo ci-dessus.

J’ajoute que je suis tellement heureux de ma rando du jour que je vais revenir encore une fois sur ces lieux bénis des dieux cinq jours après, mais cette fois en compagnie de Sylviane. Sortie commune donc mais  nettement plus brève : partis cette fois du parking de Salvaris, nous monterons au croisement 1054, puis redescendrons rejoindre mon chemin de traverse. Nous déboucherons donc sur la roche inférieure, puis irons rejoindre celle du dessus. Et de là, il ne nous restera que 2 km pour retourner au parking via l’aire de décollage des parapentistes et sa vue plongeante sur Saint-Chamond. Bref, une belle petite boucle pour un must dont on ne se lasse pas…


Dans la montée vers Chirat
vers le Nord-Est (Lyon, les Alpes du Nord...)
Promontoire inférieur
plateforme du promontoire supérieur
Vers le sud-est (Crêt de l'Oeillon, Saut du Gier, Grand Chirat...)
contemplation au belvédère supérieur (sortie du 9 avril)
Promontoire supérieur
  • Date : 05-04-2023
  • Durée : 4h30
  • Dénivelé : 670 m
  • Distance : 11 km

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