Depuis Trézanne, monter au col de Papavet.
Au col, prendre le sentier qui bascule en versant nord, à l’horizontale, et qui mène jusqu’à la crête NNO de l’Aubeyron.
De là, en plusieurs lacets, et sur un chemin très bien tracé, on monte dans le versant. Lorsque la crête est rejointe, à nouveau, suivre son fil : on est encore en sous-bois.
A la première ouverture du sous-bois (petite plate-forme donnant sur le Trièves), aller jeter un coup d’œil : vous êtes sur ce qui sera le point de sortie de la vire. Là se trouve le débouché de la rampe qui permettra de remonter, à la fin de la vire.
Continuer le chemin sur la crête (la forêt est finie) et rejoindre le sommet de l’Aubeyron.
Traverser sur la crête horizontale en direction du Goutaroux (à 600 m plein sud).
Environ 200 mètres avant ce sommet, repérer le seul endroit où la falaise n’existe plus en versant est : c’est là le point d’entrée de la vire (une marque de peinture jaune-vert est faite sur une dalle de calcaire à proximité).
Première partie :
Descendre dans le versant (peu de trace, encore) en diagonale descendante direction sud (en visant 2 gros sapins vert sombre). On coupe une bonne trace de bêtes, environ 30 mètres sous la crête. Aller en direction nord, car c’est de là que commence la vire (la prolongation sud de cette trace mène à un passage très très exposé : non recommandé).
Cheminement horizontal, sans difficulté, ni technique ni d’itinéraire.
Arrivé sous le sommet de l’Aubeyron, repérer une grosse pierre rectangulaire (2 m de long x 1 m x 1 m) sous un sapin (cette pierre peut servir de table pour le casse-croûte à l’abri du soleil ; sinon, traverser le feuillage côté vide pour aller sur un beau promontoire, au soleil).
Le point d’inflexion entre les 2 parties de la vire se trouve 30 mètres plus loin.
Deuxième partie :
A partir de là, la vire est en mode « descente ».
La trace reste belle, mais tout devient moins simple. La végétation est plus marquée, mais reste acceptable (les branches mortes en travers du chemin ont été sciées…).
Question itinéraire : rien à expliquer, c’est tout droit, à raz la falaise. Question franchissements : alors faites gaffe, c’est un peu technique, mais surtout c’est très exposé. Bâton rigide indispensable. Piolet peu utile car la couche de terre est faible aux endroits où l’on voudrait s’en servir. De mémoire : 5 passages exposés (au moins). Maigre consolation : la plupart de ces passages sont impressionnants de loin et « moins pire » quand on est dedans.
A un moment donné, la falaise côté gauche s’efface ; un cône terreux apparaît ; la trace ne traverse pas le cône, mais elle monte le cône : c’est la sortie. C’est un peu abrupt comme changement de rythme, mais la trace se voit de mieux en mieux en montant. Rester sur le côté droit de la montée, pas trop loin du vide (à gauche c’est plus bartasse). En 30-40 mètres de dénivelé, vous retrouvez la plate-forme signalée lors de la montée du matin.
Retour à Trézanne par le même chemin qu’à l’aller.
NB : J’avais choisi le sens de parcours tel que décrit dans ce topo, espérant que la descente serait commode. Mais, compte tenu de la réalité, peut-être serait-il astucieux de faire la boucle dans le sens inverse : remonter d’abord la partie 2 de la vire (en montée, les difficultés sont mieux gérées !) et finir par la partie 1, à l’horizontale (et peinard) ???
Date | Titre | Auteur | ||
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18-06-2019 | Vire de l'Aubeyron | François LANNES | ||