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NB : cette description est celle de la descente, et non de la montée (je n’ose pas faire la « transcription » de ma descente en une montée que je n’ai pas faite, de peur de mal décrire les lieux et l’itinéraire…).
Depuis le sommet principal du Chamousset (là où se trouve la borne IGN – et non là où est construit le gros cairn – 50 m d’écart), continuer sur la crête encore 60 m (direction SE), puis descendre dans le petit col une vingtaine de mètres en-dessous, puis remonter sur la petite butte suivante : c’est le point de départ de la descente.
Descendre sur la végétation basse, dans l’axe de ce qui est un vague cône. Puis obliquer pour prendre le couloir vers la droite, qui mène en direction de la falaise supérieure du Balcon. Aller au bas de ce couloir, et au dernier moment couper vers la gauche, en haut du ressaut en mottes de terres et herbes. Arriver au point commode pour le franchissement de ce ressaut, là où il est le moins haut, de droite à gauche.
Descendre ce ressaut pour arriver dans la partie supérieure du Balcon. Suivre de façon évidente le fond du Balcon. Au bas, rejoindre la trace des bêtes, ici nettement marquée. Franchir facilement le bas du Balcon. On bascule dans une autre orientation, encore ensoleillée, sur des pentes très vertes, très raides, et quelques mètres à peine au-dessus d’une haute falaise : être très prudent dans cette partie.
Traverser sous le Promontoire de l’Encoche, en légère descente. Continuer au-delà du Promontoire, toujours en légère descente, pour arriver proche de l’Encoche. Fort heureusement, une très belle trace de bêtes indique clairement où il faut aller, car l’on arrive là carrément au bord de la falaise. La trace vous fait entrer dans l’Encoche (petit éboulement qui s’évite aisément par la droite). Continuer la trace qui descend maintenant franchement. Repérer une petite barre de dalles calcaires : il faut traverser à droite juste en dessous de cette dalle, pour rejoindre le fond du dièdre rocheux. Descendre les cailloutis désagréables pour trouver, côté droit, les 2 spits du premier rappel (25 m). Suivant l’humidité des plaques rocheuses en-dessous, un deuxième rappel est nécessaire (10 m en-dessous de l’arrivée du premier rappel - 1 spit – 25 m). On arrive en bas du dièdre de l’Encoche.
Remarque importante : ce dièdre m’a laissé un plus mauvais souvenir à la descente qu’il y a 12 ans lors de la remontée. Il est très caillouteux, sur un sol parfois humide (terre ou rocher) parfois dur (lorsqu’exposé au soleil). Le descendre est plus délicat que le remonter. Les parpaings risquent aussi d’entailler la corde. Bref ce n’est pas la joie ! Je me dis que je devrais refaire l’équipement de cette descente, non au fond du dièdre comme elle l’est aujourd’hui, mais plus à gauche (sens descente) dans les belles dalles de bon rocher, solide et sain. Ce sera peut-être l’occasion d’une nouvelle sortie dans le secteur…
Finir la descente par le pierrier en-dessous, pas très rigolo, mais aux blocs plutôt assez stables. Rejoindre le ruisseau de Corps (j’ai eu de l’eau ce jour-là !). Descendre le lit du ruisseau, bien commode. Dès que la rive droite devient moins raide, repérer la ligne électrique. Sortir du lit pour suivre la ligne, puis trouver rapidement, sur la droite, le haut de la piste bûcheronne du matin, qui mène à l’épingle à cheveux de la piste forestière.
Date | Titre | Auteur | ||
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30-06-2020 | Un Balcon enchanteur + un dièdre désenchanteur ! | François LANNES | ||