Au début du siècle, l'alpinisme est pratiqué depuis déjà plusieurs décennies. Les voies sont de plus en plus techniques et l'escalade va alors devenir un entrainement indispensable pour gravir certaines voies qui mènent aux sommets.
Deux grands changements s'opèrent à cette période. De plus en plus, l'alpinisme migre vers une pratique sportive avec un objectif de collecte d'informations. La discipline s'ouvre de davantage aux femmes, cherchant à se faire une place au sommet.
1920, Le début de l'alpinisme féminin
À la fin des années 20, sous l'influence d'une jeune Américaine, Miriam O'Brien, les premières cordées entre françaises s'organisent. Alice Damesme et Micheline Morin se distinguent à partir de 1929 et enchaînent durant la décennie plusieurs ascensions comme la traversée du Grépon, le Cervin, le Mönch, la Meije, l'Aiguille Verte par l'arête du Moine... Mais leurs exploits restent presque invisibles, car mal acceptés par le reste de la communauté.
En 1957, Claude Kogan annonce son projet de diriger une expédition exclusivement féminine à la conquête d'un 8 000, le Cho Oyo. Là encore, la cordée entre femmes est l'outil d'une émancipation et d'une remise en cause des rapports entre les sexes. Mais l'aventure se termine tragiquement. Le 2 octobre 1959, Claude Kogan et Claudine Van dr Straten sont ensevelies par une avalanche alors qu'elles sont au camp IV, dernier avant le sommet.
Dans les années 1970, les cordées entre femmes profitent d'une évolution des mœurs (plus à même d'accepter les femmes à mesure que celles-ci pénètrent les pratiques sportives) et d'une évolution des conditions de médiation. Les mouvements de femmes comme le RHM contribuent activement à l'émancipation de ces alpinistes.
L'année 1997 est décisive. La Fédération française des clubs alpins profite de la nouvelle politique de promotion du sport féminin menée par Marie-Georges Buffet au ministère de la Jeunesse et des Sports pour créer des groupes de filles de haut niveau.
Une conquête hors Europe
À la fin du XIXᵉ siècle, la majeure partie des sommets alpins sont déjà gravis. Peu à peu, les alpinistes vont se tourner vers d'autres chaines de montagnes moins explorées. 1894 une tentative d'ascension du Nagat Parbat, en 1902 avec une tentative d'ascension au K2 pour l'himalaya. Dans le même temps, ce sont les plus grands sommets du monde entier qui sont convoités (l'Elbrouz en 1829, Kilimandjaro en 1889, l'Aconcagua en 1896, l'Huascaran en 1908 et le Denali-McKinley 1913, etc.)
Mais c'est seulement à partir de 1950 que les premiers 8 000 m sont gravis :
1950, l'Annapurna, 8 091 m,
1953, l'Everest, 8 849 m
1953, le Nanga-Parbat, 8 125 m
1954, le mythique K2, 8 611 m
Et bien encore, à raison d'un sommet ou deux par an.
Une figure emblématique de cette décennie
Considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs alpinistes du XXe siècle. Grand défenseur du style alpin. Il est notamment connu pour avoir réalisé la première ascension de l'Everest sans apport d'oxygène avec Peter Habeler, en Puis en solitaire, à nouveau sans oxygène en . Il est également le premier à avoir gravi les quatorze sommets de plus de 8 000 mètres en et le deuxième à avoir atteint les points culminants des sept continents, en décembre de la même année.
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