13 juillet 1934 Avec son compagnon de cordée Pierre Martin-Morel, Léon Zwingelstein gravit le Pic d'Olan une veille de 14 juillet, sans artifice, à son haibitude... On le voit sur cette dernière photo heureux, la main posée sur le cairn... Peu avant que l'orage se mette à gronder et repousse les deux hommes dans l'à-pic... Une dizaine de jours plus tard, les sauveteurs découvriront les corps des deux malheureux, encore unis à la corde. Empruntons à Zwing quelques unes de ces phrases, lors de sa grande traversée en 1933, faisant alors allusion à la mort, il écrivait en évoquant la neige : |
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"D'abord tu n'es pas très méchante. J'ai bien plus peur du rocher que de toi ; les roches de l'Oisans m'ont déjà fait bien plus de mal, et pourtant je les aime toujours ; et même si un jour, elle devaient ouvrir mon front, je ne crois pas qu'elles me feraient mal. | |
"Ecoute solitaire, la mort dans la neige n'est pas la mort tout à fait ; ça ne fait pas mal ; c'est doux comme une caresse et insensible comme une aile. "C'est s'endormir sans pensée, c'est penser en un très long rêve, c'est peut-être la vie qui commence dans une autre vie... |
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Bibliographie | |
• carnet de route - léon zwingelstein - © glénat, grenoble 1989 • • le carnet en question est à la Bibliothèque Municipale de Grenoble • • léon zwingelstein, le chemineau de la montagne - jacques dieterlen - © éditions arthaud 1996 (© flammarion 1938) • • les alpinistes célèbres - henry de segogne et jean couzy - © éditions d'art lucien mazenod 1956 • • alpinisme hivernal, le skieur dans les alpes - marcel kurz - payot paris 1925 • |
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