[i:9d392575a0]-->J'aurais évidemment aimé savoir pourquoi ce pas s'appelle le Sambardou[/i:9d392575a0] si les anciens du pays n'arrivent pas à te renseigner, je crois que ça va être difficile... dans un spécial Glandasse des Epines drômoises ( juillet/août 2002 ) figure un article sur la toponymie du massif et Sambardou fait partie des quelques noms dont l'origine reste mystérieuse...
C'est à dire que, comme souvent en montagne, les bergers et les chasseurs allaient partout et avaient des passages à eux pour rejoindre plus vite leurs cabanes et leurs troupeaux. Mais depuis le milieu du 20e siècle, beaucoup de ces passages sont tombés dans l'oubli, et leurs accès ont été effacés peu à peu. Il en reste des noms bizarres (le ranc des Papillons, par exemple, dans le secteur que tu veux découvrir, François) comme le Sambardou que l'on voit bien sur la photo de Jean-Michel : [img:099d33fbbe]../photos/s/sambardou_10493.jpg[/img:099d33fbbe] Et l'explication de ces noms est souvent tombée elle-même dans l'oubli. J'aurais évidemment aimé savoir pourquoi ce pas s'appelle le Sambardou et j'ai interrogé quelques anciens à Archiane, mais personne n'a su me dire... Si quelqu'un en savait plus...
Et bien chapeau !!! Et merci. Avec les copains sur Bivouak, les réponses ne trainent pas. C'est un vrai régal. Ces photos me donnent une première bonne idée du coin. J'ai déjà dit que j'avais mis le Royou dans la liste "A faire", je confirme. Le problème c'est plutôt de trouver les dates... Quant à ta question, Pascal sur le pourquoi de ce soudain intérêt pour le secteur, tu y réponds toi même. En écrivant que depuis là, à jusque là, il ne doit pas y avoir eu grande fréquentation, c'est la confirmation de l'impression que j'en avais. Et du coup, cela ne fait que renforcer mon goût d'aller y voir... Et dire qu'il y neige peut-être à gros flocons !
François, voilà deux ou trois photos du coin, en 2005 en montant à Veyranche j'étais allé jeter un coup d'œil en suivant les pierriers du pied des falaises ( pénible de chez pénible... ) et il me semble que le départ ne passait pas et qu'en guise de goulot c'était un mur vertical... mais j'ai très bien pu me tromper car la zone n'est pas claire du tout, il y a des pans de falaise dans tous les sens, on n'a aucun recul pour faire la part des choses et donc il se peut fort bien que je n'étais pas au bon endroit ! [img:0784b4e854]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/grande_combe/IMG_2284_640x480.jpg[/img:0784b4e854] sur cette première image on distingue au fond les vires boisées supérieures de la Grande Combe mais pas l'entonnoir masqué [img:0784b4e854]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/grande_combe/IMG_3589_640x480.jpg[/img:0784b4e854] ici la photo est prise du cirque d'Archiane, donc tout est aplati mais on distingue assez bien l'ensemble de la Grande Combe, on peut aussi se faire une idée sur la façon d'y accéder [img:0784b4e854]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/grande_combe/IMG_5163_640x480.jpg[/img:0784b4e854] enfin ici la photo est prise à l'aplomb de la combe et donne un aperçu des zones de sortie le secteur désigné par Pascal est un des plus austère de Glandasse, il y a des passages par là mais il va te falloir bartasser :D
Il y a une excellente photo aérienne de ce secteur en 4e de couverture du livre de Bernard Jalliffier sur le Vercors dans ma collection chez Glénat. On retrouve cette photo en plus grand à l'intérieur p. 129 et on y voit assez bien la Grande Combe, me semble-t-il... Pourquoi cet intérêt soudain pour ce coin perdu, François ? Entre le pas des Clots et le Sambardou, bien peu d'êtres humains ont mis le pied. Il y a des passages, c'est sûr, mais ce n'est pas facile d'accès.
Voilà François ce que j'ai trouvé sur le coin d'Archiane. Les photos ne sont pas terribles, mais elles ont le mérite de donner une vision d'altitude du site. Par contre comme Goupil, je n'arrive pas à inclure des clichés dans les discutions. Elles sont donc dans la rubrique photos.
malheureusement François, je n'ai pas grand chose en photos aériennes de ce coté. Cependant, je vais fouiller dans mes archives et si j'ai qlq clichés potables, je les ajouterai dans la rubrique photo.
Puisque nous sommes maintenant dans le Glandasse, question est posée aux spécialistes que sont Scal et Pascal : en quoi consiste ce qui s'appelle la "grande combe" qui se trouve sur le flanc NE du Glandasse ? Peut-être auriez-vous une (ou des) photo prise depuis en face, depuis la Grande Pigne par exemple ? Et puis, comme j'y pense tout d'un coup, peut-être que jean-Michel a quelque chose aussi, pris depuis son avion ? Dès fois que... C'est toujours intéressant de pouvoir se rendre compte de ce que sont les versants de nos "si chèsres falaises"... Merci d'avance.
[quote:cb7a09792c="pascal sombardier"]Du monde à Glandasse, il n'y en aura jamais vraiment, car c'est long, raide, paumatoire, végétatif (comme tout le Diois, n'est-ce pas Bernard ?) et cela reste aventureux. [/quote:cb7a09792c] En effet, il est temps de rendre publique l'innovation majeure qu'avec patdegap nous avons apportée dans la cotation des randonnées : de V1 (névés, pierriers) à V5 (forêt primitive, mangrove). Sous nous latitudes on a rarement du V5, encore qu'une bonne petite forêt de buis, ça peut être facilement du V4. Donc, dans le Diois, quand on a du V2, on peut s'estimer heureux.
Du monde à Glandasse, il n'y en aura jamais vraiment, car c'est long, raide, paumatoire, végétatif (comme tout le Diois, n'est-ce pas Bernard ?) et cela reste aventureux. C'est tout le charme du Glandasse. Donc, Ced, si tu veux faire le pas du Renard depuis la forêt en dessous, c'est vrai que mon bouquin ne t'aidera pas beaucoup et je te souhaite bon courage, mais maintenant, tu as en plus les photos mises par Scal et moi-même dans cette discussion. Petite précision : sur la photo de Scal, on voit le premier passage escarpé (c'est presque du 4), mais il y en a un autre plus haut du même acabit.... C'est évidemment plus facile en venant du pas des Clots et de la source de l'Eychalas, comme je l'indique "en vedette" dans le bouquin, puisqu'on évite ces passages d'escalade.
oui Goupil il fallait poursuivre à gauche par une vague sente qui du reste traverse tout le versant concernant l'arche il s'agit en fait plutôt d'un pertuis, il est dans la paroi à droite mais peu visible, voilà un zoom : [img:975b607057]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3230_640x480.jpg[/img:975b607057] [i:975b607057]jmg->Messieurs les chamois a vos objectifs!!!!![/i:975b607057] mais non : ici les bestioles sont d'humeur assez espiègle, le cliché est pris à la sortie du pas [img:975b607057]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3250_640x480.jpg[/img:975b607057]
Bon effectivement, le pas du Renard est indiqué mais c'est quand même pas la star de cette page 124... :wink: En tout cas c'est joli tout ça mais il y a déjà tellement de choses que je veux faire ; je serai mort avant de faire ce pas des Clots ou du Renard ! :roll:
[quote:070b997153]je n'ai aucun souvenir d'avoir déjà trouvé des topos (en livre) qui présentent le pas du Renard par exemple.[/quote:070b997153] Eh bien, regarde bien mon bouquin "Chartreuse-Vercors, les randonnées du vertige" page 124, où sont précisés les différents moyens d'aller au pas du Renard, et aussi à celui des Clots (la Luerte se situant entre les deux), ainsi que Font Froide... Si tu veux des précisions, n'hésite pas...
Juste pour préciser rapidement : quand je dis que c'est méconnu, je veux dire qu'on entend bien parler de Glandasse ; on voit dans les topos le descriptif du GR qui le traverse ainsi que le sentier qui part du bas (abbaye de Valcroissant ? je n'ai pas la carte sous les yeux...) pour monter au Pie Ferre mais en dehors de ça (et en effet des "randonnées du vertige en Vercors" qui présentent quelques vires), ce n'est pas très connu. Alors c'est vrai que je ne suis pas un spécialiste, mais je n'ai aucun souvenir d'avoir déjà trouvé des topos (en livre) qui présentent le pas du Renard par exemple.
j'avoue que moi non plus, je n'ai pas vu d'arche... (pour une fois !) Goupil, as-tu vu qu'il y avait une petite gâterie pour toi, là : ../photos/photos.php?id=10476&id_sport=2
[quote:89d58c7891]Ce qui est marrant, c'est que voilà encore un coin étonnant et complètement méconnu ! Comme quoi il vous reste encore de quoi explorer ...[/quote:89d58c7891] Complètement méconnu ? Voilà qui risque de faire sursauter quelques habitants de la région de Die, mais aussi quelques Valentinois et même des Grenoblois. Glandasse est le fleuron de la Réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors. C'est un univers surdimensionné : tout y est grand, long, spectaculaire, chargé d'histoire, passionnant... Les montagnards locaux sont très actifs sur le plan de l'exploration. Il y avait même (ça existe peut-être toujours ?) une association de Diois : les Ours du Glandasse. J'ai décrit quelques vires dans mon bouquin : http://www.glenatlivres.com/livres.asp mais il reste de la place...
Gentlemen randonneurs d'outre-Gorges des Gâts, j'hésite presque à perturber ces échanges de très haute volée par cette médiocre remarque, mais permettez moi tout de même de vous féliciter pour ce qui restera à coup sûr une des grandes pages de ce forum ! Je me suis régalé !
François tes observations sont remplies de justesse, Glandasse est un merveilleux jardin qui recèle encore bien des richesses à découvrir et merci à vous pour vos sympathiques commentaires :)
Glandasse avec ses multiples facettes offre tous les ingrédients pour de subtiles énigmes , il en reste encore sur le terrain, d'autres sont aussi à découvrir et je vois qu'avec Bernard vous n'êtes pas en reste...d'ailleurs pas facile de localiser ta photo... en complément sur les vertus de la résine, : la guérison évoquée plus haut eut lieu en 1847, alors les fabriques de poix ( situées vers le jardin du Roi ) connurent une belle affluence : " on vit bientôt monter vers les fours des éclopés, des tordus, des boiteux, alertés par des bruits de miracle. ceux qui ne pouvaient marcher supplier qu'on les y portât ! " :) :) cela ne laissât pas indifférent la gente médicale : " comment cela? on se mêlait de soigner sans leurs concours ? pis même, de guérir définitivement? tout en laissant ce pauvre peuple croire à des influences magiques !... " et la corporation d'installer alors un four à Die, puis de le remplacer par une " chambre fumigatoire " et enfin d'ouvrir à Paris un établissement perfectionné tout cela est raconté et de fort belle manière dans les ouvrages de Séverine Beaumier ou des auteurs comme Jean-Xavier Chirossel, Denis Chevallier Jean Oddoz et d'autres bien sur...
Ce qui est marrant, c'est que voilà encore un coin étonnant et complètement méconnu ! Comme quoi il vous reste encore de quoi explorer ...
Oui, merci pour l'énigme et la balade ! Et à François qui a relancé ce fil tombé dans les oubliettes...
Merci Scal pour cette belle balade sur la pointe sud du Glandasse ! Avec ton énigme à haute teneur littéraire, pour laquelle il a fallu unir bien des talents et des connaissances, afin de la résoudre, tu nous as amenés dans ton jardin particulier des contreforts du Vercors sud. C'était peut-être le but ? Tu connais visiblement les coins et les recoins de ce bout de pays reculé, qui se trouve être très certainement peu fréquenté. Pour ce qui me concerne, cette recherche m'a amené à lire et relire la carte pour trouver tous ces noms qui étaient inconnus. Et du coup j'ai maintenant l'impression d'être devenu un peu familier de ces lieux... Et puis, pour finir et récompenser de ces efforts si intenses et opiniâtres, tu nous offres les images de ces passages "secrets" dont tu viens de nous parler, pour nous faire sentir combien ils sont beaux, et aussi pour nous faire comprendre combien tu les apprécies ! En ce qui me concerne, tu as gagné. J'ai pris date, et donc rendez-vous avec le Royou et ses falaises, pour aller là-bas (ou là-haut !) respirer l'air tranquille de ces vires et plateaux isolés.
Je voulais dire Bernard M, personnage emblématique de Biv', bien sûr. Les lecteurs auront rectifié d'eux-mêmes.... (ma confusion vient de l'intitulé de son site qui commence par bb, sans doute une réminiscence d'un traumatisme de type freudien...) http://bbmazas.club.fr/index.html
[quote:1180077cb0]voilà qui a été rondement mené bravo Pascal ! [/quote:1180077cb0] "Rondement" est un terme inadapté en la circonstance. Tu nous a longuement assoiffé... Même le Goupil en est resté flappi... Mais c'était subtil et intéressant, avec un côté culturel qui nous a appelé que Giono n'allait pas qu'en Provence (je suis admiratif devant la culture de GLaG qui nous a permis d'avancer. Biv' va-t-il désormais passer pour un site intello ??). Il faudrait encore que tu développes ces anecdotes que tu sembles bien connaître à propos de plantes et d'anciens qui montaient là-haut pour des raisons mystérieuses. Je n'ai pas vraiment de mérite, ayant de la famille à Châtillon. Je tourne dans ces coins avec mes cousines, ce qui est déjà inavouable, mais pire, avec un certain Bernard B. qu'on voit ici dans un endroit mystérieux qu'il nous faudra achever (l'itinéraire, pas Bernard) au printemps : [img:1180077cb0]../photos/m/mystere_a_Glandasse_10478.jpg[/img:1180077cb0] En tout cas, merci Scal pour cette nouvelle idée qui me permettra d'emmener mes cousines vers de nouveaux cieux depuis Châtillon...
voilà qui a été rondement mené :) bravo Pascal ! effectivement il faut aller chercher Ronde et s’élever jusqu’aux falaises. Le versant S.O du bastion présente quelques faiblesses, l’une d’elles permet de franchir l’escarpement et de se rétablir sur la vire, c’est le Pas de la Luerte en provençal ‘ò’ se prononce ‘oa’ et le mot òrt signifie jardin ; au fil du temps l’òrt a donné naissance à luerte. Cette Luerte est le promontoire du début de la vire de Châtillon où pousse une pelouse bien verte que chamois et bouquetins entretiennent régulièrement, d’en bas cela ressemble à un beau pré en poursuivant l’arête on accède à un superbe balcon hors du temps : l’Echalas. L’endroit est retiré, il faut s’arrêter à la fontaine , se désaltérer au bachas et savourer la quiétude du coin puis on accède directement à Royou par sa pointe la plus au Sud. une jolie boucle consiste à démarrer après la Renardière, monter le Serre Quintel et par les Adrets rejoindre le col de Gorodel. De là monter à Ronde, le Pas de la Luerte et Royou puis descendre par Font Froide et le Pas des Clots. Du Clos de Bouteille descendre sur Mensac mais au Sapet prendre le sentier qui garde la courbe, la suivre longuement repasser en versant S.O et finalement descendre la rive gauche du ravin des Adrets jusqu’au point de départ avertissement : on est ici hors des sentiers battus, le Pas de la Luerte est technique et exposé assurage nécessaire où alors il faut assumer son choix ( ne pas se fier au brin éventuellement en place ) , idem pour le Pas des Clos où il faut se longer ( un cable a été mis en place depuis l'an dernier ) [b:0e7f45eb79]un petit tour[/b:0e7f45eb79] : [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3229_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79]passage d'arête après Ronde, remarquez l'arche[/b:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3234_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79]on se casse le nez sur le bastion [au Pas du Buisson, edit du 17/08/08][/b:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3239_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79]le Pas de la Luerte et en dessous sa sortie, chute interdite !![/b:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3259_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3271_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79] la belle vire de Châtillon[/b:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3272_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79] parcours esthétique au dessus de la vallée du Bes[/b:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3275_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79]vue sur Royou depuis l'Echalas, l'itinéraire passe la falaise à droite[/b:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3289_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79]une fois sur le plateau, direction Font Froide[/b:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3305_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79]puis le Pas des Clos[/b:0e7f45eb79] [img:0e7f45eb79]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3314_640x480.jpg[/img:0e7f45eb79] [b:0e7f45eb79]retour par les sentiers de traverse, sous les pins d'Autriche[/b:0e7f45eb79]
[quote:9a6bbbbeac] " à partir du rocher on rentre dans la danse... " [/quote:9a6bbbbeac] Je suppose donc que cela à un rapport avec le rocher de la Ronde... Y aurait-il par là un autre passage que le pas des Clots ? Vers la Luette par exemple ?
-->[i:3f14eadd82]c'est le pas du Renard (ça plaira au Goupil)[/i:3f14eadd82] : je crois que renarde1 ne sera pas en reste non plus :) Pascal possède un certain avantage, il a pas mal sillonné le secteur et peut-être sur les conseils avisés de ceux de Mensac ; pourtant il ne s'agit pas du Renard... méditez bien le deuxième indice : " à partir du rocher on rentre dans la danse... " en attendant voilà un complément de la photo de Pascal : [b:3f14eadd82][l'approche du Pas du Renard par le Pas Godissard, edit du 17/08/08][/b:3f14eadd82] [img:3f14eadd82]http://psouvion1.free.fr/photos/galleries/physiques/photos_web/bivouak_net/vercors/les_pas/la_luerte/IMG_3145_640x480.jpg[/img:3f14eadd82]
L'entaille au centre droit, c'est le pas du Renard (ça plaira au Goupil), dans la falaise du Glandasse que l'on voit bien sur cette photo prise cet automne, justement depuis le circuit de Giono (ou un peu au-dessus). Ce n'est peut-être pas la réponse, mais il y a là un passage assez escarpé qui nécessite la corde et qui est particulièrement intéressant. [img:cd98192be0]../photos/p/pas_du_Renard_10477.jpg[/img:cd98192be0]
Je me suis quelquefois baladé sur ce circuit, au milieu des pins noirs d'Autriche qui ont été replantés sur tout ce versant au 19e siècle. Le belvédère de Maratest au-dessus de Châtillon vaut un détour, mais encore au-dessus, pour aller au Glandasse, je ne vois que la Raille ou alors, le pas du Renard...
" Dans ces années là, un berger assez âgé et perclus de rhumatismes travaillait à extraire la poix des copeaux de pin. Ceci se faisait sur les hauts plateaux dans de petites cabanes en pierre où était construit un four rudimentaire. On y entassait les copeaux qui ensuite étaient chauffés (sans brûler) et laissaient écouler toute la résine qu'ils contenaient [...] Il se trouva que le berger qui assura ce travail pendant plusieurs jours se retrouva ' tout alerte et sans plus de rhumatisme ' ayant baigné ( et respiré ) dans un air chaud et fortement imprégné de chaleur et de vapeur de résine " et du calfatage des navires de la Marine, l'exploitation des pins à crochets de Glandasse s'orienta naturellement vers les traitements thermaux-resineux. A Die deux établissement thermaux virent le jour ( les Bains de Salières et le Martouret ), voilà pour la petite histoire revenons à nos moutons : nous sommes ici à la recherche d'un Pas, n'est-ce-pas, mais ce n'est pas celui du Tronc... Glag est le plus perspicace d'entre-nous et ses pérégrinations littéraires l'ont remarquablement conduit du Trièves à Châtillon en Diois. Bravo, ça n'était pas facile ! en l'honneur de Giono qui séjourna dans le lieu, un circuit sylvestre éducatif a été élaboré en 1989 baptisé du nom de Forêt de Giono, un peu au dessus du village, vous voilà donc au point de départ, bonne continuation :)
Il y a par là un "pas du Tronc" que je ne connais pas, mais que je m'étais promis d'aller voir un jour. S'agirait-il de lui ? Sinon, quelqu'un le connaît-il ?
Un lien avec les pins dont la sève servait à fabriquer je ne sais plus quel médicament (sirop ?) contre les problèmes respiratoires ? Le message du Goupil me remémore très vaguement cela...un lien avec la fièvre du message de Scal ?
Mais au fait que cherches-t-on ? Région, sommet, massif, ville, personne ? Il y a un rocher des Heures en versant ouest du Glandasse. Mais scal parle plutôt de midi ? Je ne trouve rien de ce nom sur la carte. Dans le sud de Glandasse, en descendant un peu en altitude, moins de pins à crochets...peut-être un "jardin suspendu" accessible du haut en rappel (corde plus utile que la bêche) ? Dans les âmes fortes les personnages principaux quittent le Trièves, via le col de Grimone, pour s'établir à Châtillon, en début d'ouvrage. L'homme qui plantait des arbres, la nouvelle se passe un peu plus au sud je crois...et évidemment ce sont des glands qui font renaître une forêt de chênes. Une citation des Grands Chemins, qui se conclut par "seul" : "Il est difficile d'être un monde tout seul. Il y a des jours où j'y arrive. Ce soir il me semble que je n'y arriverai jamais plus". Une autre qui n'a rien à voir sans doute avec l'énigme mais que j'aime beaucoup : " (...) on est toujours suspect quand on demande à acheter de quoi manger. Souvent, et c'est une malice, il vaut mieux mendier. On n'a rien mais on n'est pas incompréhensible. On est classé comme pauvre bougre. Si on propose de payer c'est qu'on a des sous, et si on a des sous, pourquoi qu'on se balade ? Pourquoi qu'on n'a pas un chez soi, des femmes et des enfants ? On est quoi ? Des fois on lache les chiens. Enfin, ici on ne les lache pas."
attention François, tu vas vexer Glandasse ! au sens large il s'étend bien au delà du Jardin du Roi ... néanmoins ici, le vieux jardin dont il s'agit est une terre franche ! Glag tes références sont de bonne source mais ne te laisse pas divertir...
Les âmes fortes, l'homme qui plantait des arbres...les grands chemins, les vraies richesses...Il y a des références manifestement. Un Roi sans divertissement ? Le Jardin du Roi est vers Archiane, et le roman vers Chichilianne. Mouais... Goupil ?
Glandasse a bon dos, à ce qu'il me semble... S'il ne parle pas beaucoup, Scal n'en fait pas bien plus ! Bon. Le Jardin, dans ce secteur là, du sud, m'inspirait le souvenir d'un nom : la Tête du petit jardin, mais cela se trouve au dessus du rocher d'Archiane, et non vers le rocher de Glandasse. Il y a bien aussi le Jardin du Roy, mais je ne sais plus dire où cela se trouve. Je crois que c'est aussi vers Archiane... En conclusion, je sèche. Goupil !! A l'aide !
hé, mais c'est que Glandasse n'est pas bavard et en n'a guère dit plus le bougre... cependant je l'ai revu il y a quelques temps , d'ailleurs un jour pénible pour lui à cause d'une mauvaise fièvre refilée par le vent du midi . Il baragouinait entre ses dents j'avais du mal à le suivre ( délire ?) et n'ai rien compris sauf vers la fin , qu'il était question du semeur d'arbres, de ses allées et venues dans la contrée, d'âmes fortes... à ce moment là il y a eu une grosse rafale, Glandasse a perdu quelque pins à crochets comme s'il pétait un cable puis le calme est revenu et il m'a alors balancé clairement cette phrase ( je m'en souviens très bien ) : " Les sentiers battus n'offrent guère de richesse, les autres en sont pleins "... bon là je me suis dit que je ne pouvais plus rien pour lui et que dans cet état mieux valait le laisser seul !
[quote:6202985789] comme le dit Pascal, Glandasse recèle quelques énigmes intéressantes à résoudre, tiens, en voilà une qui me revient : - au départ l'homme qui plantait des arbres en a fait une forêt - à partir du rocher on rentre dans la danse... - pour cultiver le vieux jardin la corde te sera plus utile que la bêche - on peut y passer sans pour autant être un grand [/quote:6202985789] et alors Scal, on n'a jamais su ?????.....
Pour ceux qui mieux voir où est situé le Pas, on le voit sur cette image, en haut tout à droite : [img:502c151d73]http://balconvercors.tetras.org/rochersParquet/02_07_Pas_Aiguille_g.jpg[/img:502c151d73]
Oui, je peux confirmer que le cadrage choisi pour la première image est particulièrement astucieux (mais parfaitement réel !) : j'avais beau avoir franchi ce pas, je n'ai absolument rien reconnu en la voyant..Et le "pire" est que les trois photos sont prises en moins de 100m de dénivelé...
Bonjour Goupil, Je vais un peu préciser les lieux. La photo mystère a été prise au pied du couloir à remonter, à la fin de la traversée à droite depuis la première croix du chemin. Le couloir proprement dit se trouve en fait au dessus de Pascal qui prend la photo, et moi-même me trouve à l'extrême droite des terrasses qui forment le bas du pas. Et, cela se voit sur le cliché, ces terrasses ne se prolongent pas au delà. Cet angle de vue ne traduit pas du tout le pas lui-même, mais l'ambiance des falaises qui se trouvent au nord du pas. C'est pour cela qu'il y a du vide, et moins de végétation que dans le couloir. Voilà tout l'art d'une photo mystère !!! Et toute la subtilité de son auteur...
Au moins, je reste correct. C'est un site convenable, ici....
[quote:070e40d9dd="pascal sombardier"]saison basse qui pèle ? Il y a de la neige vers Bure ?[/quote:070e40d9dd] C'est pas tout à fait ça Pascal, mais tu as raison, il s'agit bien de décaler les sons...
pour continuer la partie de ping-pong, une petite qui me vient (pour la digestion) : à l'approche de l'hiver, le chamois fait son show...
saison basse qui pèle ? Il y a de la neige vers Bure ?
[quote:2fc0fc5430="Jean-Michel"]Attention toutefois à ne pas confondre le Pas de l'Ours avec le pour de l'as... si je puis me permettre une contrepèterie à l'approche de l'heure du repas...[/quote:2fc0fc5430] Dans le même ordre d'idée, à propos de cet automne qui semble se terminer : saison belle qui passe...
Attention toutefois à ne pas confondre le Pas de l'Ours avec le pour de l'as... si je puis me permettre une contrepèterie à l'approche de l'heure du repas...
L'homme qui a vu l'ours, on l'a rencontré à la bergerie du pas de l'Aiguille. À la question "pardon, Monsieur, savez-vous où se trouve le pas de l'Ours ?", il a répondu : "peut-être là, ou là, ou bien encore là...". Autant dire que nous étions bien avancés... Mais il incluait le couloir, qu'il avait d'ailleurs fait plusieurs fois. Ce qui est sûr, c'est que la sortie du couloir se trouve pile là où est indiqué 1656 m sur IGN, sous "pas de l'Ours". Et, comme le rappelle GLaG, je ne vois pas de raison de nommer un "pas" sur le plateau, puisque là, ça passe partout.
Oui, mais la logique est avec Pascal quand même : comme il le signale, on a dans un cas un passage "évident" et peu marqué, et de l'autre un couloir très franc sur le haut (à visiter...une longue faille entre deux parois parallèles et lisse, avec un sol terreux). Et tout à fait visible du bas et même devinable de la bifurcation sur le sentier du pas de l'Aiguille, au moment où l'on part à droite dans un pierrier avec arbustes...
On s'est posé la question, on a interrogé des gens du coin, mais la mémoire collective s'est un peu perdue. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a rien qui ressemble à un pas au-dessus de la grotte du pas de l'Aiguille, que des pentes d'herbe débonnaires, alors que ce couloir est manifestement tracé, et il s'agit certainement d'un passage connu des chasseurs qui trouvent là un traquenard idéal pour leurs affûts, sinon d'un raccourci commode pour des bergers. Il n'y a rien de difficile ni de dangereux, mais il faut parfois réfléchir avant de trouver le bon passage, ce qui est assez intéressant.
Passage subtil, quel passage subtil ? :) De mon côté j'étais arrivé par un petit pas d'escalade sur roche et branche au pied du couloir... En tout cas bonne devinette, puisque manifestement plusieurs personnes passées par là n'avions pas du tout reconnu ! La photo est assez "trompe-l'oeil" et donne l'impression d'être en plein vide...c'est la deuxième photo qui m'a fait trouver, avec le mur lisse qui borde le couloir.
[quote:4e6cf7cbaa="GLaG"]Tu es sûre ? Je l'ai appelé "couloir de l'Ours" dans mon bouquin, car la carte n'est pas bien claire : le nom est indiqué un peu à côté, sur le plateau, et je me demandais si le pas de l'Ours n'était pas (pour IGN) juste la liaison entre la grotte du pas de l'Aiguille et les rochers du Parquet ?[/quote:4e6cf7cbaa] pour moi aussi et du coup les falaises ne sont pas si hautes que ça :wink:
Pascal a t-il quitté le débat ?
Eh bien voilà ! Sur la carte, est mentionné "pas de l'Ours" entre les deux croix érigées sur le sentier du pas de l'Aiguille. Il y a là un couloir que l'on voit parfaitement depuis le parking des Fourchaux. Il ne faut pas monter droit au début, mais traverser à droite pour s'enfiler dans le couloir par un parcours assez subtil (passage sous un bloc au milieu). La partie supérieure est tracée et assez végétative : [img:3edc072777]../photos/l/le_haut_du_pas_de_l_Ours_10001.jpg[/img:3edc072777] On arrive ainsi sur le plateau, gagnant du temps pour traverser vers le pas de la Selle.
Tu es sûre ? Je l'ai appelé "couloir de l'Ours" dans mon bouquin, car la carte n'est pas bien claire : le nom est indiqué un peu à côté, sur le plateau, et je me demandais si le pas de l'Ours n'était pas (pour IGN) juste la liaison entre la grotte du pas de l'Aiguille et les rochers du Parquet ?
C'est pas le couloir qui part un peu à droite juste sous le pas de l'Aiguille ?
une petite photo prise dans ce petit pas : [img:b0bda6f22f]../photos/a/apres_le_desespoir..._10000.jpg[/img:b0bda6f22f]
pas du serpaton :?:
Allez moi je vous abandonne là : ma femme commence à me prendre pour un fou à force de me voir descendre regarder les cartes...
Le grand Pas ? :?
C'est bien là l'intérêt. Reste une solution : téléphoner à Bernard et lui faire des propositions plus intéressnte que Venise ou des morilles....
Pourquoi entre Moucherotte et Grand Veymont seulement ??
et si on voyait le Baconnet de là-bas quand il n'y a pas de brouillard !
bon alors resumons nous sommes dans un pas indiqué sur les cartes dans le vercors : pas du coté du glandasse et pas au nord donc situé entre moucherotte et grand veymont ??? et alors là je ne vois pas :?
Non, ce n'est pas un pas classique, bien qu'il soit indiqué sur la carte et bien visible d'un parking digne de Leclerc.
Tout ça, c'est encore un cran trop à l'ouest !!!
j'ai déjà du mal à situer le Vercors sur une carte, alors de là à identifier le coin... je fais ce que je peux...
le pas du Renard ? The Fox pass ? Alors, Goupil ? Vous êtes trop au sud....
Alors je vais tenter le pas du Renard (presque tout au sud du Glandasse)... Il n'en restera plus qu'un après !
ni l'un, ni l'autre ! Jean-Michel, tu es totalement hérmétique. Reste simple !
en reprenant la carte et mes souvenirs des pas du vercors je ne vois que l'etoupe ou alors c'est vraiment au sud du coté du glandasse non :?:
Peyrole ? Tu rigoles, c'est une grande pente herbeuse... Rien à voir avec ce couloir étroit.
Titanic façon époque Victorienne ? ou titanique façon anhydrideque l'on ne doit pas retrouver dans l'urgonien... peut-être grand cirque façon Closterman alors ? auquel cas ce n'est pas la proue du navire qui est concernée...
Allez il y a tellement d'indices que je retente ma chance... Vous êtes amateurs des coins paumés donc je vais tenter du côté du Glandasse. Alors un pas sur la carte ... : le Pas de Peyrole ??
là, c'est plutôt le Titanic que le tithonique....
urgonien du tithonique... bordure orientale du Vercors ...
ton pseudo t'attire vers le nord, alors qu'il faut aller vers le sud...
et pourquoi pas l'extrème nord du massif : du coté du pas de la clé pas brochier ??
des coprins suffiront : ../photos/photos.php?id=9955&id_sport=2 Il me semble qu'on s'éloigne du sujet......
Pascal, pour les morilles faudra attendre et t'en passer pour les fêtes... la saison est loin... par contre si elles sont séchées, là, un kg ça vaut diablement le coup...
Bon, d'accord pour le kilo de champignons. Mais pas plus cher !
Moi, à ce niveau là, je peux pas suivre...
ça dépend qui est la deuxième personne; C'est un site moral, ici... (et puis, j'avais davantage pensé à un kilo de champignons... Des morilles)
[quote:faf8f86d18="pascal sombardier"]Bernard, combien pour acheter ton silence ??........[/quote:faf8f86d18] Euh... un week end à Venise, pour deux personnes, avion + hôtel ***, ça ira ?
Pour ce qui est de ta photo, hélas non, ce n'est pas dans ce coin. Bien que le rocher et la végétation soit très en cohérence avec le sujet. Par contre, cette petite vire que tu nous montres là, a l'air vraiment sympathique. On a envie d'aller s'y promener dessus. A propos, est ce Papanque, ou Papangue ???? Le trait qui souligne ton nom empêche de voir la "vérité vraie".
j'ai déjà vu cette photo.....? Mais ça n'est pas ça. On a dit, au sujet de l'urgonien, que c'était en Vercors. Bernard, combien pour acheter ton silence ??........
Moi je sais... moi je sais :D Mais c'est triché, donc je ne dis rien (d'ailleurs si j'avais pas triché j'aurai pas trouvé)
ça ne dira rien à personne, vu qu'il sagit de notre propre désespoir..... Une indication : c'est un pas qui est marqué sur la carte.
Tu vois, Papanque, avec Pascal il ne faut jamais déraper ! Il reprend tout au bond !! Bon, pour ce qui est de l'Urgonien, je connaissais déjà ce nom, par une voie d'escalade, aux Deux Soeurs, qui s'appelle : "la revanche d'Urgonien" (inventée par un ancien du "Gang des Lyonnais"). Donc je savais un peu de quoi il retournait, et de ce fait là je ne considère pas le mot comme une insulte : tout va bien !!!! Quant à la falaise, Ced, ce n'est pas la Grande Roche St Michel. Là-haut, les vires sont soit plus larges, soit plus étroites. Et par ailleurs Pascal n'a toujours pas libéré un de ses créneaux de temps pour que je l'emmène y faire des photos... Donc ce n'est pas la réponse. Un indice toutefois : cet endroit se trouve juste au-dessus de la "vire du désespoir". Cela peut aider ?!
Les pins dans la falaises font assez peu "Vercors"..je verrai cela soit vers le Moucherotte/pic Saint Michel (mais il semble que ce n'est pas ça...) soit alors en Chartreuse.
Evidemment, ce serait logique, vu que François a exploré en long et en large cette Roche St-Michel. mais ce n'est pas là....
Bonjour, Je ne connais pas particulièrement ce coin mais à mon avis ça pourrait être dans la falaise Saint Michel... :wink:
Je ne sais pas si ça va plaire à François d'être traité d'urgonien, mais c'est un bon point...
Bonne idée de nous rappeler l'existence de "Fox" Goupil; que nous avions décidé de mettre en échec pour de bon. Donc, vu qu'avec cette grisaille, on risque de s'endormir, voilà de quoi faire travailler ses méninges, sachant que c'est François Lannes lui-même que l'on voit ici, mais pas dans le pas de l'Arche. C'est dur, mais vu que le Goupil trouve tout..... [img:f248118bb6]../photos/m/mystere_9998.jpg[/img:f248118bb6]
bizarre, dans la liste des photos, l'image ci-dessus s'agrandit sur Safari, mais pas dans Firefox. ../photos/photos.php?id=9996&id_sport=2
c'est pas bien grand, mais François tient à ce qu'on garde une part de mystère... [img:111cca6ab1]../photos/s/small_9996.jpg[/img:111cca6ab1]
"La suite dans quelques jours", c'était pour rire !!! Le texte complet est dans la rubrique Articles... comme d'hab.
Bon. J'ai mis le temps, mais maintenant c'est fait. L'écriture de cette balade est faite. Cela a été long dans le temps, mais cela est long aussi dans les lignes. Alors voilà.... DEVOLUY , L’INCOMPARABLE ! - 4 - Aller à la découverte d’un chemin inconnu, avoir le sentiment d’être le premier à passer à cet endroit, telles sont les envies qui me tiennent depuis longtemps. Chaque balade nouvelle doit s’approcher de ces critères, pour trouver grâce à mes yeux. Quand elle se présente alors, cette denrée si rare est goûtée avec le plus haut degré du plaisir. C’est de cette façon que se sont produit les évènements, en ce qui concerne le pas de l’Arche, dans le Nord-Est du Dévoluy. Par une information laconique, affirmant que ce pas existait bien, Pascal SOMBARDIER me donnait l’impulsion suffisante, qui m’amena à vivre une de mes plus belles sorties, dans ce massif merveilleux. Prolongeant celui de l’année dernière en terres de Beaufin, je partais, heureux, pour un deuxième beau Voyage… L’affirmation... Jeudi soir. Un cri brutal m’échappe !! « Youpiiii ! » Tout recommence ! Ou plutôt, non ! Tout va continuer… Quelle merveille : le pas de l’Arche existe !!! Le message que Pascal vient de laisser sur le forum de Bivouak soulève en moi une énorme joie. Oui. Une joie énorme parce que cette affirmation relance l’aventure dans la montagne du Faraut. Cette aventure si particulière qui consiste à chercher un passage dont on ne sait pas bien s’il existe, et qu’il faut donc un peu inventer. Cette belle aventure va donc reprendre ! Je la croyais terminée. Je l’avais abandonnée. Et bien non, ce n’est pas fini. Elle va se prolonger ! Youpiiii ! A quoi tiennent les choses ?! Un simple message, d’une dizaine de lignes au plus, et voilà toute la dynamique restituée, intacte, comme neuve. Comme si, enchâssée dans une glace dure et épaisse, elle y avait été conservée en hibernation, à l’abri, pour en être extraite plus tard et rendue, prête à fonctionner, dès le premier appel. La magie de ces quelques mots, leur chaleur surtout, venait de faire fondre la protection. Dans l’euphorie de cette lecture, je réponds à Pascal que je vais y aller au plus vite ! Plus même : dans un élan de fanfaronnade, je m’avance à prétendre pouvoir peut-être récupérer avant lui, le téléphone portable laissé là haut !!! Les idées fusent. Elles se bousculent. J’avais en projet, pour le dimanche à venir, une balade à la Grande Roche St Michel, une parmi d’autres qui attendent le moment propice pour être vécue. Et tout d’un coup je balance… L’envie du Faraut et de son pas de l’Arche se manifeste. Je suis pris en tenaille et ne sais pas bien que choisir ! Parce qu’en même temps que de la joie, ce message provoque de l’interrogation. Oui ; je ne comprends pas où peut se trouver le cheminement à suivre. Une première fois, l’été dernier, j’avais étudié cette face nord-est. J’avais aussi tenté de remonter dedans mais cela avait été sans succès et j’avais dû faire demi-tour, sans en comprendre la solution. Une deuxième fois, pendant l’automne, j’étais parti en reconnaissance, par le haut cette fois, vers les arêtes, afin de trouver une indication sur la sortie possible du pas. Et là encore, cela avait été chou-blanc… Depuis, hiver aidant, temps libre diminuant, j’avais fini par oublier ce pas, et par ne plus être hanté par lui. Une autre Grande Roche, plus proche de la maison, avait focalisé les attentions, et il semblait que le Faraut était oublié… Erreur ! Au fur et à mesure des minutes qui passent, cette balade sur l’extrême pointe du Dévoluy me taraude de plus en plus nettement. Et malgré son côté tout à fait aléatoire, malgré l’incertitude sur le cheminement à prendre, malgré le risque de ratage qui ne peut être écarté, ce qui serait alors la troisième fois, il est clair que le balancier penche de plus en plus en sa faveur, gramme par gramme, à chaque seconde qui passe… Fanfaronnade mise à part, il y a de quoi être perplexe. Par où Pascal est-il passé ? Il y a une astuce, mais je n’arrive pas à comprendre laquelle. Si partir là-haut samedi est le projet qui prend corps en moi, encore faut-il avoir un plan, au minimum un semblant d’idée de plan. Sinon, cette sortie va tourner vinaigre de suite et je risque de me retrouver bloqué à nouveau, « gros Jean comme devant »… Cela n’aurait rien de sympathique. Le message de Pascal n’est pas un topo. Il est flou, et cela n’aide pas à deviner quoi que ce soit. Toutefois, il faut le dire, ce flou me plait. Oui. Le plaisir complet de la découverte d’un passage tient autant à la préparation de la balade qu’à son exécution proprement dite. Et ces absences dans les informations, obligeant à une préparation plus intense, en augmente du coup considérablement la qualité du plaisir reçu !!! Même s’il crée de l’incertitude, et par conséquent quelques douleurs, je ne souhaite pas dissiper ce flou. Il faut garder ainsi le petit frisson de l’inquiétude. Masochisme ! Quand tu nous tiens !! La carte IGN du secteur, même au 25 000ème, ne peut pas fournir prise. Le seul indice qu’elle donne, ce sont ces trois mots « pas de l’Arche », posés sur le papier à l’endroit global de l’arête nord du Faraut, en un endroit qui paraît toujours aussi incongru qu’avant. N’est-il pas envisageable IGN se soit trompé en donnant l’indication ? Indice de Pascal : IGN est une institution sérieuse ; et le pas existe bel et bien à cet endroit là ! Ne pas espérer, donc, d’erreur de l’IGN !! Je réfléchis à un autre cheminement que celui pris lors du premier essai, de façon à contourner la fameuse barre rocheuse. Un autre cheminement… ?! Une nouvelle question se forme. Peut-être est-ce que je me trompe carrément de versant de la montagne ? Peut-être le bon chemin se trouve t-il plus à l’ouest que je ne l’imagine ? Euh….. ?! Non. Non ! Non, ça ne peut pas être ça ! Ce versant est encore pire que le versant nord-est ! Comment pourrait-il y avoir un passage là-dedans ? La seule idée de penser qu’il faudrait partir dans ces falaises et pentes là m’angoisse au plus haut point, et je refuse de vouloir y penser plus longtemps… Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Mais en même temps, qu’est ce qui permet de croire que ce n’est pas là, malgré tout, que se trouve la solution ? Voilà. Je ne suis pas plus avancé… Je ne sais maintenant plus dire s’il faut aller à droite ou à gauche dans cette montagne… Plus je réfléchis, moins je tiens de piste sérieuse… C’est vraiment le manque le plus total de repère. Le lendemain, vendredi soir, nouveau message de Pascal. Il explique qu’il a récupéré son téléphone sur le pré de l’Aup. Il ajoute qu’il a refait le pas, et argumente de la facilité du parcours : « La corde n’est pas nécessaire pour l’assurance, à aucun moment… ». Deuxième indication : des rappels posés pour le retour, retour ainsi raccourci à 15 minutes pour retrouver la voiture. Je ne voulais rien savoir, mais quand même, je suis bien aise d’avoir ce peu à me mettre sous la dent, parce que cela précise une chose : la face dans laquelle se fait le retour. Par déduction, cela confirme que l’aller, le pas de l’Arche donc, doit se prendre dans la face nord-est du Faraut. Dans cette fichue face nord-est ! Cela ne me tire pas de cris d’allégresse. Mais cela construit un peu le canevas de la sortie. La décision se prend, par petites touches. Elle est accrochée à de maigres reliefs… Réfléchissant à l’attaque possible, j’élimine celle de la première tentative. Comment faire alors pour biaiser dans cette face, et arriver au-dessus de la première vire ? Un souvenir revient, qui se trouvait un peu occulté compte tenu du fait qu’il ne plaisait pas du tout. Celui d’un autre point de départ, un peu plus haut en altitude, mais écarté dans un premier temps parce qu’il avait paru particulièrement étroit, et surtout beaucoup trop exposé. Faisant abstraction de l’exposition de ce lieu, la situation de ce départ correspond bien aux critères de la nouvelle donne, et peut-être constitue t-il maintenant la solution ? Cette piste est maigre. Elle est peu réjouissante. Mais elle existe. N’ayant rien d’autre, je m’en contenterai. La décision a mûri. Maintenant elle est prise. Demain samedi, j’y vais ! Le programme est fait : réveil à cinq heures, départ maison dans la foulée, route jusqu’à Monestier d’Ambel, début de la balade entre six et sept ! Pour l’instant, à onze heures du soir, il n’est que temps d’aller dormir. Dans la chambre, les volets n’ont pas encore été fermés. En ouvrant la fenêtre pour le faire, je me trouve subitement face à une agréable surprise ! La pleine lune est là, qui brille de toute sa lumière ! Elle démarre sa course dans le ciel, juste au-dessus de Belledonne, commençant sa permanence, puisqu’en cette période elle fait poste de nuit. Cette vision délicate fait instantanément revenir des images récentes, des photos toutes fraîches : depuis mardi dernier, sur Bivouak, Guillaume nous montre les photos qu’il prend de la pleine lune survolant le Mont Aiguille, en conjonction avec le soleil levant qui irise le pilier nord de ce fameux sommet. C’est donc bien elle, la « Lune en conjonction » ! Je la reconnais ! A peine a t-elle maigri sur le flanc droit, mais c’est bien elle ! Aussitôt un merveilleux sentiment me comble : puisqu’elle était présente au premier matin, mardi passé, pour Guillaume, elle y sera aussi, demain matin tôt, pour moi ! Génial !! Quelque part, cela me donne aussi le sentiment que Guillaume ne sera pas loin. C’est parfait… A quatre heures et quart, je ne dors plus… Je me sens fébrile, volontaire mais inquiet. De toute façon je n’ai plus sommeil. Départ. Dehors la Lune est bien là. Exactement au zénith ! Telle un réverbère des Dieux, elle éclaire tout, de sa clarté diaphane. Merveille, que cette présence bienveillante !! Peu de véhicule sur la route. Tout est calme, vu l’horaire matinal. Je réalise tout à trac que ce samedi 4 août est pourtant le pire week-end de l’année, du point de vue de la circulation. C’est le grand chassé-croisé des vacances d’été. Aie, aie, aie ! Pour l’instant, pas de problème. Mais pour le retour sur Grenoble en début d’après midi, il faudra trouver des solutions de repli en cas de ralentissement ou pire, en cas de bouchon. Tout en réfléchissant à ces solutions de secours, je prends conscience d’un inattendu parallèle. Je m’en vais, en montagne, à la recherche d’un chemin perdu, un chemin qui a peut-être servi aux transhumances des bergers et de leurs moutons, dans un temps du passé. Et cela, pile-poil le jour où, dans notre temps actuel, les vacanciers de l’été exécutent la plus grande de leurs transhumances, sur des chemins bien balisés, dans le fond des vallées !!! Cette réflexion surprenante, amène des questions, plutôt qu’elle ne fournit des réponses. Par exemple : « Ce rapprochement autour du thème de la transhumance peut-il n’être dû qu’au hasard ? » Ou bien… « N’existerait-il pas une force qui aurait créé cette rencontre improbable des circonstances ? » Ou encore… « Quel pourrait donc être cet auteur dramatique capable d’une telle unité de lieu, de temps et d’action ? » Je souris de ces prolongements osés qui alimentent ma perplexité. Quoi que…?! Les moutons remplacés par les vacanciers… C’est cela qui est l’idée osée, forcement !! Pour l’instant, la voiture qui me précède est immatriculée dans le 88 : les Vosges. Pour en être ici de leur voyage, à cette heure de petit matin, ils ont dû rouler toute la nuit… Sur le plateau de Pierre Châtel, l’éclairage du jour commence tout à peine. Le Piquet de Nantes se découpe en noir sur le bleu foncé. Nous sommes à « Soleil moins trente minutes ». Dans la descente après La Mure, un grade est encore franchi vers les teintes plus claires. Pas de nuage ! La journée va bien être splendide, comme l’expliquait la météo hier soir. Tout est parfait. A la Selle en Beaumont, ce sont le Bonnet de Calvin et l’Obiou qui se clarifient un peu plus. Les détails de leurs reliefs ne sont pourtant pas encore vraiment discernables. Nous sommes à « Soleil moins quinze ». Le lever du jour est pour bientôt !! Connaissant ce beau spectacle du jour qui démarre, imprégné par les photos de Guillaume magnifiant ces minutes si courtes, je guète le premier rayon du soleil qui va apparaître sur les hautes crêtes du Dévoluy. Je sais le bonheur qu’il y a à saisir cet instant, et à participer à ce délice de notre cycle quotidien, heureusement infiniment renouvelé. Sur la route, devant, les automobilistes du 88 peuvent-ils se douter de ce petit miracle en train de se préparer au-dessus d’eux ? Abordant maintenant la vallée du Haut Drac, celle qui mène au Champsaur, ils ne savent peut-être pas qu’ils vont longer une des plus merveilleuses murailles de notre région, celle qui va du sommet du Faraut jusqu’au col du Noyer, cela exactement au moment des premières couleurs sur la journée, cela au moment où le Soleil va donner à voir que la Terre est un lieu de totale beauté… Je voudrais leur faire des signes, pour les prévenir, pour leur expliquer que… Pour leur dire de prêter attention. Mais… Peut-être sont-ils, en fait, à cent lieues de ces préoccupations-là… Je ne fais rien. A la sortie de Corps, je suis face au Faraut. Deuxième fois. En demi-teinte encore, la face n’en est que plus impressionnante. Majeure ! Les deux vires principales se devinent déjà bien. L’observation ne donne toutefois pas encore les détails dont j’aurais envie. Et, parce que je préfère avoir, au pied de la falaise, les éclairages rasants du soleil, je quitte ce poste d’admiration et reprends la route, celle qui passe par Ambiel, pour mener à Monestier d’Ambiel. Traversant les campagnes pures et apaisantes qui précédent le village d’Ambiel, les sensations captées l’été dernier, lors du passage à Beaufin, ont tôt fait de remonter à la surface ! Ces paysages bucoliques d’ici ont un charme véritablement ensorceleur. Et c’est, une fois encore, un vrai bonheur que d’être là dans de telles conditions : un pays enchanteur, une journée parfaite, un objectif de balade ambitieux !!! Sur le chemin forestier se trouve le premier indice que Pascal avait fourni dans une courte liste. Je suis content de le trouver ; cela confirme être sur le bon chemin. Il faut continuer, en voiture encore un peu, et bientôt à pied. Au-dessus se trouve une enfilade de hautes falaises, toutes aussi raides les unes que les autres. Quel décor ! Parmi elles, la plus belle ou la pire suivant son état d’esprit, c’est la dernière, celle du Faraut, celle au-dessus du pré de l’Aup, celle où s’engagera tout à l’heure la recherche du cheminement. Pour l’instant tout va bien. S’en est fini de la voiture. Maintenant la balade à pied commence. Pensant en permanence à cette solution hypothétique pour franchir les barres rocheuses, j’observe chaque fois que possible les verticaux reliefs au-dessus de moi, à travers des feuillages bien fournis de la forêt. A la recherche d’un indice caché… Dans une heure de temps, je serai à pied d’œuvre. Tout va bien. Le chemin est jalonné des reliquats du deuxième indice de Pascal. La direction est donc toujours la bonne, il n’y a qu’à continuer. L’air particulièrement frais de ce matin d’août est sensationnel : même pas chaud ! Atteignant le bas du pré de l’Aup, la vue s’ouvre complètement. Plus un seul arbre ! C’est le moment que j’attendais pour pouvoir prendre ou reprendre, mes marques. Les choses vont devenir sérieuses sous peu. Je sens une légère pointe à l’intérieur, vers la partie centrale du corps… Mais tout va bien. Si l’endroit est magnifique, par contre la position d’observation, strictement au pied de la falaise, n’est pas bonne pour faire une analyse circonstanciée des forces et faiblesses de cette « voisine » du dessus. Il me faut prendre un peu de recul, couper à flanc le pré, qui monte très raide ici, et rejoindre l’arête aussi loin que possible de la face calcaire. Là je serai en mesure d’observer et de prendre les repères utiles. Tout en m’engageant dans cette manœuvre, me revient un souvenir du temps d’avant. C’était l’époque où je faisais de l’alpinisme avec Michel. Nous préférions l’Oisans. La Meije était notre adoration… Ce matin là, nous avancions sur le glacier au pied de la face nord, très près, trop près de la face. Et forcément, nous n’arrivions pas à trouver le départ pour aller au couloir en Z. Au pied de la rimaye, nous étions comme deux piétons sur le trottoir devant un immeuble, cherchant à voir la personne au balcon du cent-dixième étage ! Nous levions très haut le menton, sans arriver à trouver la fameuse vire de neige qui se cachait toujours plus haut dans cette face !! Nous avions été amenés à une inquiétante opération de prise de recul. Reculant, reculant, ne reculant jamais assez pour arriver à avoir la réponse à notre problème, nous arrivions dans une zone bombée du glacier où les crevasses étaient probables. Nous avions commencé à craindre de tomber dans l’une ou l’autre. Partagés entre le besoin d’en savoir plus, et la crainte du danger de ce glacier, notre hésitation avait duré un long moment, jusqu’à ce que nous choisîmes, en désespoir de cause, de commencer l’ascension quand même, malgré les maigres informations obtenues… Là donc, avec ce recul, je serai en mesure d’obtenir les renseignements voulus. Tout en montant dans le pré, j’obtenais le premier bénéfice de la manœuvre. Le soleil, encore très bas sur l’horizon, éclaire, par ses premiers rayons du matin, les reliefs d’une autre façon que pendant la journée. Il découvre ainsi de précieux détails qui ne se voient plus ensuite. Et, levant la tête, je vois dans sa plus complète évidence, le grand couloir de la partie supérieure !! Tout va bien. Jamais il ne m’était apparu ainsi, aussi clair, aussi limpide. Rapidement je suis convaincu d’avoir là une partie de la solution concernant la zone centrale de la face. Il reste toutefois à régler deux questions : comment faire pour y accéder, par le bas ? Comment faire pour en sortir et atteindre la crête, par le haut ? L’affaire n’est donc que très partiellement avancée… Mais enfin, je prends avec avidité toute bonne information, quand elle se présente. Depuis le lac du Sautet, en dessous, remonte une longue crête boisée qui vient taper contre le Faraut. Le pré de l’Aup constitue le flanc ouest de cette crête, dans sa dernière partie juste au pied de la falaise. En ce début de matinée, ce flanc que je remonte est à l’ombre. C’est en arrivant sur l’arête sommitale du pré, que le soleil m’accueille : avec énergie ! Horizontal, il éblouit vraiment trop ! Force est donc de redescendre dans la pente, se remettre à l’ombre, à l’abri, sinon les yeux ne résisteront pas longtemps. Bientôt la marche d’approche est terminée… Tout va bien, encore… Le passage que j’ai envisagé comme solution de montée est à trente mètres devant… J’hésite à l’attaquer de front, et cherche à finasser en déviant vers la droite un peu. Mais rien n’y fait ! Retour à l’idée initiale… Cette idée consiste à monter le gros ressaut rocheux bombé, en diagonale vers la gauche. Au fur et à mesure de cette montée en biais, le sol lui, se dérobe et le vide se creuse très très vite. Cela devient extrêmement aérien !! Comme la rosée du matin n’a pas encore été séchée par le soleil, ces herbes mouillées ne donnent pas particulièrement l’envie de rire. Pour les premiers mètres, cela paraît faisable. Mais, un angle de rocher cache la suite… Je commence. La concentration monte très fort. Dans ce passage, je ne suis pas très fier et attends avec inquiétude de connaître son prolongement. Arrivant à l’angle, au premier coup d’œil je comprends que cela va passer ! Ouf !! C’est un balcon étroit mais plat, sain, sur lequel il est possible de continuer. Plus même ! Les traces de chamois sont évidentes, ici. Donc c’est bon. Ouf encore ! Pourtant rien n’est parfait. La zone herbeuse qui prolonge le balcon est trop pentue pour me plaire vraiment, et les traces de chamois sont en pointillé, ce qui ne rassure pas à plein. Je continue, m’aidant beaucoup du piolet qui, dans ce passage d’herbes hautes sur fond terreux, s’avère l’outil indispensable. L’inquiétude commence à pénétrer, et je n’ose pas réfléchir aux complications d’un retour par ici, s’il fallait la négocier à la descente… La descente ! Toujours compliquée, la descente quand on ne peut pas poser de rappel. Toujours compliquée… Je fais l’autruche, et ne veux pas voir l’effet de souricière créé par cet endroit… Même si je crois ne pas être allé trop loin, la marge de manœuvre pour un éventuel retour par ce chemin est devenue très mince, et j’éprouve une désagréable sensation de « ponts qui se coupent »… Tout ne va plus si bien… (suite dans quelques jours)
En fait le problème, c'était les rafales de vent dont parle Pascal et qui nous ont pas mal gêné. Plus loin, j'étais presque à quatre pattes... heureusement, je n'avais pas de témoin :wink:
Euh... Je n'avais pas lu la légende de la photo... qui répond aux"mystères". C'est vraiment surprenant d'avoir un abri à cet endroit de la face !! Parce que la photo ne rend pas vraiment la raideur du lieu. C'est raide et exposé. Je peux comprendre que Bernand s'accroche au rocher : à cet endroit il n'y a pas de trace (ce qui est inhabituel pour le Pas), et l'on se trouve à marcher sur l'herbe, ce qui n'inspire justement pas la confiance. Naturellement on se pousse au plus vers le pied du caillou. Et l'on crispe son regard vers le sol et ses chaussures.
Pour cette photo mystère, je vais proposer qu'elle a été prise sur la première vire... Mais je ne reconnais pas la grotte qui se trouve derrière le Bivouakeur émérite.
Moins approprié dans ce cas, où tu fais moins le fier : [img:a39a0d9227]../photos/p/pas_fier___9561.jpg[/img:a39a0d9227]
[quote:ed84ad64f2="pascal sombardier"]Quant à race au lieu de trace, il doit en effet s'agir d'un lapsus freudien...[/quote:ed84ad64f2] tout à fait approprié 8)
c'est à dire que Bernard a posté quelques photos dont celle-ci ../photos/photos.php?id=9558&id_sport=2 où on voit presque tout (pour peu qu'on ait le sens de l'itinéraire) Ceci dit, je n'ai pas exagéré en parlant du vent. Ce mistral est ce qu'il y a de pire en montagne ou en escalade. Je préfère la pluie... Quant à race au lieu de trace, il doit en effet s'agir d'un lapsus freudien...
Pascal, Merci de m'enlever mes regrets de ne pas avoir été là, en parlant de ce grand vent du jour. Je dois reconnaître qu'avec du vent fort, cela ne doit pas avoir la même allure que de remonter dans ces vires. Je soupçonne aussi que tu cherches peut-être à amoindrir mes regrets ? J'ai deux autres remarques à faire : 1) dans ta légende de photo, Pascal, je comprends que tu as évidemment choisi ton mot en écrivant "race de chamois", vu le magnifique spécimen qui figure dans le champ de l'objectif... 2) la deuxième remarque est plus spécialement destinée à Guillaume, qui nous alimente si bien ces jours-ci, en photos mystère. Guillaume, et les autres aussi bien évidemment, sauriez-vous trouver la sortie de l'itinéraire, dans les falaises du haut de cette photo ? Et pourtant, elle se voit ( un peu ) cette sortie...
C'est un peu ce que je me suis dit hier soir et qui m'a, entre autres raisons, fait faire demi-tour sur Vachères : le vent au col des Aiguilles était supportable, mais laisser mal augurer de la situation sur la crête de Vachères ! Mais l'avantage (relatif, quand on a passé la journée au boulot :( ) est que le ciel est très pur.
Je vais mettre quelques autres photos sur le pseudo-topo. La dernière ; ../photos/photos.php?id=9557&id_sport=2 François, tu n'as pas vraiment de regrets à avoir, il y avait aujourd'hui un mistral épouvantable. On a cru mourir de froid et on a failli basculer 10 fois dans le vide à cause des bourrasques. Attention à tous les biwakeurs qui ont des projets pour les prochains jours : si ce vent persiste, il vaut mieux rester à l'abri...
Bernard, Bonsoir et bravo à toi aussi. Tu as vu comme c'est joli ?! Et comme le chemin est en fait si bien tracé, dans cette face si abrupte... Je suis un peu jaloux de savoir que tu, que vous y étiez aujourd'hui, parce qu'avec cette si magnifique journée cela devait être un vrai régal !! Cela m'aurait bien plu d'en profiter aussi. Pour ce qui est de l'ambiance en solitaire dans ce coin, je dois dire qu'effectivement cela a compté, dans le moment. Et que le souvenir qui m'en reste est bien bon. Et puis il y a aussi la sortie, et ce retour, dans cet immense pré pentu de l'alpage. J'ai trouvé cela particulièrement sensationnel, un peu comme perdu au fond dun monde lointain... J'ai évidemment envie d'y retourner... Merci encore à Pascal d'avoir défriché, déchiffré, l'endroit.
Une des énigmes qui a conduit François au pas de l'Arche est enfin résolue. Mignon, non ? Voir l'explication dans la liste des photos. Quant à Scal, on attend toujours la réponse à ta propre énigme... J'aimerais savoir. [img:7532376eba]../photos/b/bourin_de_race_9556.jpg[/img:7532376eba]
[quote:a72e7036a7="François LANNES"]Coucou Bernard ! Ecris nous un peu des choses... [/quote:a72e7036a7] Ben voilà : j'ai fait aujourd'hui le pas de l'Arche avec Pascal, et je n'ai qu'un mot à te dire : bravo. Je ne suis pas certain que, seul, j'aurai eu la pêche pour le faire.
Salut François [quote:a21ec4f201="François LANNES"] C'est ton site perso qui te prend toute ton énergie ? [/quote:a21ec4f201] En fait non : je suis doublement handicapé en ce moment car pas d'internet rapide, et surtout un festival de musique qui me prends tout mon temps (mais c'est un plaisir pour moi). D'ailleurs puisque tu aimes bien résoudre des énigmes, tu dois trouver facilement où je serai ce lundi à 18 h 30. C'est plus facile que de trouver le passage de l'Arche :) Amitiés
Coucou Bernard ! Encore un revenant qui avait disparu (quelques temps) de Bivouak. Ca fait plaisir de te retrouver. Que deviens-tu ? C'est ton site perso qui te prend toute ton énergie ? Ecris nous un peu des choses... A+
Bon, et bien c’est fait : j’ai parcouru le Pas de l’Arche ! Tout ce qu’en a dit Pascal est effectif : improbable, extraordinaire, mystérieux. Dans mon cheminement de la première fois, il y avait une erreur que j’ai su corriger aujourd’hui. Les traces des chamois m’ont guidé jusqu’en haut. Les précieux conseil de Pascal aussi et, sous des dehors excentriques, ils ont tous été particulièrement utiles. Quant à l’idée de ne pas demander plus d’info, c'était pour mr mettre plus dans l'ambiance "Découverte". Cela demande un effort plus intense au cours de la balade : c’était ce que je voulais ; j’ai été servi au-delà de toute prévision !! Pour ceux qui seraient intéressés par l’expérience, je rajouterai seulement qu’il ne faut pas prendre cette montagne à la légère, et qu’une sérieuse étude préalable peut éviter les déboires. Dans ce cas : à vos cartes et jumelles…
comme le dit Pascal Glandasse recèle quelques énigmes intéressantes à résoudre, tient en voilà une qui me revient : - au départ l'homme qui plantait des arbres en a fait une forêt - à partir du rocher on rentre dans la danse... - pour cultiver le vieux jardin la corde te sera plus utile que la bêche - on peut y passer sans pour autant être un grand bon courage ! :shock:
Pascal et François, je vois que vous êtes tous les deux, chacun dans votre genre, en pleine forme. Ce fil va devenir anthologique :) Quant à moi, je suis un peu dans la situation de Renarde : attendons donc (le deuxième tome ?)
Pascal, Bon. Je vois que tu me fais des explications dans le genre "Rébus" : et mon tout est le pas de l'Arche... Y a pas ! Je vais relever le défi, je me dois de relever le défi ! Si je peux, je récupère le portable avant toi, même. Bien sûr tu auras quelques jours d'avance, mais... peut-être n'es tu pas complètement certain de l'endroit où tu l'as posé ? Auquel cas, j'ai encore toutes mes chances. Tu vois, avec ces énignes, je pense comprendre ce qu'il faudra faire. Et je n'ai pas encore ouvert l'IGN, pour te dire... Enfin, je ne dois pas vendre la peau de l'Ours (de la fontaine) avant d'avoir trouvé le Pas de l'Arche. Restons calme ! A+
Bon courage, François, et médite ceci : - "Beaufin" ne veut pas dire "bon départ" - l'approche est affaire de bourins de race - Chamois et randonneurs du vertige ont les pieds dans le même sabot, parfois les moutons aussi... - il ne faut croire que ce que l'on voit... quand on a le nez dessus. - IGN n'a pas bu à la fontaine de l'Ours, mais ça nous arrange... Ceci dit, j'ai oublié mon portable quelque part là-haut. C'est une solution : tu m'appelles et la sonnerie te guide, à moins que je le retrouve (j'y retourne donc demain...). Si quelqu'un trouve un Sagem là-haut, merci de m'avertir.
Bonjour Pascal, Enfin !! Enfin un message de toi sur le fil de Bivouak !! Ca me fait drôlement plaisir. Et je pense que je ne vais pas être le seul. Voilà. Tu donnes des nouvelles de ce fameux Pas de l'Arche. Bon sang ! Pourtant je l'avais cherché, par le bas, et aussi par le haut... Mais je n'y étais pas arrivé. Comme quoi, il me faudra recommencer. Et , avec de la persévérance et de l'application, peut-être arriverai-je à me hisser dans ce lieu secret, et alors à prétendre à la valeur de Compagnon des Randonnées du Vertige... Pour ce qui me concerne, j'ai envie de ne pas en savoir plus, sur le cheminement pour y aller. Cette recherche du bon passage donne, me semble t-il, une saveur encore plus forte à la balade, et une satisfaction tellement plus intense quand on y est arrivé... Il me suffit de savoir qu'il existe, ce Pas de l'Arche. C'est tout. Le reste se fera sur le terrain. Et, si l'inspiration est au rendez-vous, alors je ferai le récit de la sortie. Merci de l'info, Pascal. Et à très bientôt.
Dernier avatar du bug de pagination : dans le fil "sentier de la baronne" les deux dernières contributions ne sont visibles que si on se positionne en page 1 avec affichage "les plus récents en premier" L'ancienne page 2 - créée avant le bug, n'a pas changé
[quote:bac4ad7fd5="BM"][size=9:bac4ad7fd5] Pour Luc : Il me semble que c'est le système de pagination qui ne fonctionne plus. Quand, dans le fil "rencontre au sommet" on affiche "les plus anciens en premier", on voit tous les messages sauf le dernier (celui de Glag, 30 octobre 19 h 16), et quand on affiche "les plus récents en premier", c'est le plus ancien qui ne s'affiche pas en bas de la liste (également posté par Glag, 27 Oct 2006 19:12 : ça doit être encore un complot)[/size:bac4ad7fd5][/quote:bac4ad7fd5] Transmis à Benoit :wink:
Mon message est là sans y être comme tu le précises ensuite. Problème déjà signalé par d'autres ici...
Ben dis donc François, le Dévoluy ça te réussit pas ces temps-ci : soit c'est faisable mais t'y va pas (t'avais certainement de bonnes raisons :) ), soit t'y vas et c'est pas faisable. Le (mauvais) génie des alpages a encore frappé... Glag, t'a remarqué que ton message sur le Grand ferrand n'apparaissait pas ? (merci au fait pour les photos). Pour Luc : Il me semble que c'est le système de pagination qui ne fonctionne plus. Quand, dans le fil "rencontre au sommet" on affiche "les plus anciens en premier", on voit tous les messages sauf le dernier (celui de Glag, 30 octobre 19 h 16), et quand on affiche "les plus récents en premier", c'est le plus ancien qui ne s'affiche pas en bas de la liste (également posté par Glag, 27 Oct 2006 19:12 : ça doit être encore un complot)
merci encore pour ce récit ! Le bout du monde est juste à côté :-)
Ayant fini par comprendre comment mettre un article en ligne sur le forum (la micro-informatique n'est pas ma spécialité...), et osant faire connaître ce récit, je le mets à la lecture "publique", dans la rubrique Articles de Bivouak... J'espère qu'il vous fera prendre un bol d'air, comme j'en ai eu un grand, lorque je suis allé là-bas. Faites donc un "Voyage en terres de Beaufin"... François
Suite aux remarques de Pascal, concernant les Pas « inconnus » dans le Dévoluy, j’ai profité de la belle journée d’hier pour aller faire une reconnaissance au Pas de l’Arche. Je devrais dire : dans le secteur où devrait se trouver ce fameux Pas. Parce que je n’ai rien pu trouver qui soit un quelconque passage. J’ai laissé la voiture au splendide hameau de Beaufin, au pied des falaises Nord du Faraut, et suis monté sur le petit sommet de l’Aup (1741 m) directement sous les rochers. J’avais repéré, depuis Corps, les vires qui se trouvent dans la facette NE. Elles paraissaient nombreuses, et se succédant en continu, au moins dans la partie basse de la face. Effectivement, j’ai pu remonter dans cette face, en tout une petite centaine de mètres de dénivelé. Ce sont des pentes raides, voire très raides, qu’il faut gravir à peu près en trace directe vers le haut. J’ai pu accéder ainsi à la première grande vire, qui se situe au tiers inférieur de la face. Cette vire est impressionnante de raideur, complètement en herbe, sans replat pour poser les pieds. La seule façon confortable de passer est, comme toujours, d’être au ras des rochers supérieurs. Après une traversée d’une quarantaine de mètres vers la gauche, j’ai buté contre un ressaut rocheux de dix mètres de haut. Hors de question pour moi de continuer plus avant. Je me suis arrêté là, une quinzaine de mètres en dessous de deux gros sapins, bien individualisés, dans le centre de la face. Un tout petit cairn avec quelques menus cailloux disponible à portée de mains. Pour descendre, j’ai préféré poser un rappel de quinze mètres, sur un arbre, en haut du couloir herbeux que j’avais remonté. Cela m’a fait un grand bien au moral, surtout parce que l’arbre était solide. Coter ce genre de passage avec les R de randonnée ne me paraît pas cohérent, parce que ce n’est plus là de la randonnée. Par ailleurs, je pense que rien ne peut passer par là, hormis en escalade, parce que je n’avais pas de trace de bête, aucun sangle. Seules les sorties de terriers de marmotte signalaient une présence d’animaux ; marmottes que je n’ai d’ailleurs pas croisées. Si l’on franchissait ce mur de dix mètres sur lequel j’ai buté, cela débouche sur la deuxième grande vire de la face, la dernière parce qu’au dessus ce n’est plus que du rocher. En suivant cette vire sur sa gauche, on monte en direction de l’arête Nord-Est issue de l’antécime N du Faraut. Déboucher sur l’arête paraît déjà problématique. Quant à la suite, je ne la voyais plus, si ce n’est qu’il s’agit d’une arête… et qu’il reste encore pas mal de chemin jusqu’au sommet. Tout ça, c’est un autre genre d’affaire. Une fois en bas, je suis allé au collet séparant le Pic de Chauvet de la face ; soit dit en passant un coin fabuleux, bien qu’un tantinet venté ! Je voulais surtout voir l’allure de la face Est du Faraut, vers le Sud. La carte me laissait espérer des potentiels de…. Et bien rien du tout ! Cette face est infernale. Pour ma part, je n’ai rien vu qui puisse ressembler à un quelconque cheminement de randonneur. Si cela existait, cela se saurait ! Bref, re-choux-blanc. Dernière tentative du côté de la face Nord Ouest. Depuis le Pré de L’Aup, j’avais vu une grande vire qui remontait en biais vers les pentes médianes, à l’Ouest du Faraut. Une fois revenu au pied de ce versant NO, je suis descendu vers l’amorce de cette fameuse vire. Mais les arbres m’avaient caché, de loin, le problème. La vire ne descend pas jusqu’au pierrier ! Il y a un ressaut de trente mètres à franchir, avec tout pour le rendre impossible : presque vertical, terreux, herbeux, humide… La totale. Je n’ai donc rien pu trouver dans ce secteur. Cela ne veut pas dire qu’il y a rien ; tout simplement ai-je loupé quelque chose ? Pour garder un espoir de Pas, je me dis qu’il faudrait aller explorer les pentes Nord Ouest du Faraut, par le haut, depuis l’intérieur du Dévoluy et le hameau de Gicon. Ce Pas est peut-être une façon de passer d’une prairie à une autre, en restant sur les parties hautes, sans être un passage permettent de franchir la falaise ? A suivre.