descente par la combe du veyre (Sortie : )
Non, je n'ai pas vu de sente dans la partie inférieure. Je n'en cherchais pas non plus, à vrai dire ! Et en effet la végétation abondante perturbe grandement l'orientation. Je suis d'accord sur le remède : tirer à gauche ! Je ne me souviens pas non plus avoir vu de ruine :oops: (ce qui ne signifie pas que je ne l'ai pas vue). En revanche j'ai vu un gros cairn (que j'ai trouvé fort inutile) dans le grand ébouli supérieur, et quelques traces dans la partie la plus à droite (sens de la descente) de l'itinéraire. Je crois me souvenir que ces traces incitaient à partir à flanc sur la droite. Je me demande s'il n'y a pas moyen de traverser "Les Peous" puis de descendre le long de "Serre Chaud". Il y a là un sentier à rejoindre qui aboutit sur la route en rive droite du torrent d'Isora. Ce serait intéressant à explorer (en 2008 mon but était de remonter au col de Guiran, donc je n'ai pas cherché dans cette direction). C'est au cours de la remontée que j'ai pris cette photo.
c'est bien par ce collet que nous sommes descendus. Le névé était en très petite forme cet été aussi il n'a pas posé de problème. Le parcours a l'air relativement simple d'après la photo. En réalité on est assez perdu dans la végétation et ce n'est pas facile de bien savoir où on se trouve exactement...Rester sur le côté gauche est probablement la meilleure chose à faire afin de ne pas louper ce collet salvateur. On s'est pas mal posé de questions sous les ruines : doit on descendre directement dessous puis tirer à gauche ou partir carrément à gauche (une ravine semble faire office de séparation entre ces 2 choix de parcours) ? Nous avons pris le parti de descendre droit à partir des ruines puis de taper ensuite à gauche plus bas (après de nombreux zigzags pour chercher la sente invisible...) Tu es passé en 2008, as tu vu la sente mentionnée dans le topo ?
Tiens, je ne savais que cette descente était décrite ici. J'y ai moi-même pas mal galéré (été 2008). [url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=1074&u=14150209][img:99c3674e6a]http://i45.servimg.com/u/f45/14/15/02/09/veyre110.jpg[/img:99c3674e6a][/url] Une grande partie de la descente ne pose pas de problème, sauf que bientôt, la pente aidant, on ne sait plus trop où il faut aller - disons lors du dernier quart de mes pointillés rouge. [url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=1075&u=14150209][img:99c3674e6a]http://i45.servimg.com/u/f45/14/15/02/09/veyre210.jpg[/img:99c3674e6a][/url] En se rapprochant du ravin, on finit par découvrir un petit collet d'où descend une facile pente de terre jusqu'au torrent (invisible sur la photo). Nul doute qu'en hiver c'est le passage facile (à trouver et à parcourir). Sauf qu'en été on aboutit au niveau de la base du névé, nous surplombant à cet endroit de 2 ou 3m. Je n'ai pas pu passer. Je suis alors remonté au collet puis je suis descendu je ne sais pas trop où entre les flèches jaunes, en descendant des ravines très raides mais végétalisées. De fait, ce n'était pas trop exposé, les arbres offrant prises et protection ... mais assez bourrin :lol:
C'est effectivement une belle boucle que ce parcours décrit ici. J'ai eu l'occasion de le faire avec Carhelmax, en le complétant par une montée au Pic de Parières via le col du même nom. Le parcours sur l'arête vaut le détour et atteindre ce sommet constitue une belle satisfaction surtout dans les conditions rencontrées. Cette rando nous a été assez difficile pour plusieurs raisons : la neige était là (en juillet 2011 !) avec déjà 10 à 15 cm au niveau des lacs... La deuxième raison est que le parcours de descente dans la combe du Veyre a été plutôt difficile. En effet, après la première descente jusqu'au replat, relativement facile, nous n'avons pas trouvé les indications mentionnées dans le topo. Elles ont dû disparaître en 5 ans. Atteindre les ruines de la bergerie s'est passé sans problème : on voit ce lieu d'assez loin et donc à vue on a peu de chances de le louper sauf si on emprunte un mauvais ravin. Bien observer les combes à traverser avant de s'engager. La suite a été plus complexe. En effet, pas de sente sous les aulnes verts à partir des ruines. On a cherché en vain, en balayant de gauche à droite la descente dans la "jungle" plutôt bien pentue... Finalement, en cherchant attentivement, on a trouvé le point de sortie sous un rocher assez caractéristique à main gauche. Il faut viser le cône de déjection d'un torrent. On s'est longuement questionnés dans cette descente plutôt hasardeuse. Ayant remonté plusieurs fois le sentier d'en face (vallon d'isola pour accéder aux cols de Vallonpierre ou de Gouiran), je savais qu'il ne fallait pas louper le passage en raison des barres rocheuses qui obstruent la partie basse... Fallait il remonter et se mettre encore 800 à 900 m de D+ ou tenter de se frayer un passage ? Notre persévérance a été saluée. Ouf ! Ensuite, alors que la fin du parcours semblait évidente, on s'est fourvoyés... Nous avons trouvé la sente mentionnée dans le topo, rive droite, seulement nous n'avons pas vu sur place ni sur la carte (qu'on a oubliée d'ouvrir une énième fois) qu'il fallait traverser très tôt le torrent. On a donc continué rive droite dans un terrain pas très facile pour finalement aboutir au torrent qu'il a fallu forcément franchir. Séance déchaussage, voire déshabillage et hop nous voilà en train d'essayer de traverser ce torrent assez tumultueux et gelé. Les 5 à 6 m d'eau ont paru bien longs et c'est finalement les fesses mouillées et un bâton en moins que nous avons pu mettre le pied sur l'autre versant... La suite est évidente avec la présence de la trace rive gauche qui aboutit ensuite sur le sentier que l'on descend jusqu'à la route. La route de descente entre les Auberts et les Beaumes ressemble à une autoroute comparativement au reste. (on aurait pu descendre par le sentier rive gauche mais la journée commençait à être un peu longue : 11 h de marche) Bref, une bien belle ballade pour ceux qui aiment le terrain d'aventure. A déconseiller vivement pour les allergiques de la sortie hors sentier et de l'orientation...