Grand Colon / Galeteau en traversée Est Ouest au départ des 4 chemins

Effectué en sens inverse : départ du parking des 4 chemins, montée au Grand Colon par la "voie normale". Du sommet du Grand Colon, j'ai suivi la petite crête (orientée à peu près SW-NE) passant par le sommet sans nom coté 2402 sur la carte IGN ( on passe d'abord par un sommet légèrement plus bas). De ce sommet 2402, on voit bien le trajet à suivre pour rejoindre le Galeteau. On descend une pente assez raide, pas de véritable sentier mais trace assez facile à suivre. La trace devient plus nette à l'abord d'un col (col du Galeteau ?) : en descendant à gauche on peut rejoindre le Vallon du Mercier et à droite, le Lac Merlat. On laisse ces deux directions pour continuer en face et remonter l'arête qui mène au sommet du Galeteau (quelques passages où il faut mettre les mains). Du sommet, on part en visant le refuge de la Pra qu'on voit loin en contrebas. On a l'impression que ça descend trop raide, mais en s'approchant du "bord", on repère quelques cairns qui balisent le début de la dégringolade. Quelques portions en terre assez glissantes ( à éviter si terrain humide), 2 très courts passages de désescalade faciles. On finit par traverser un pierrier pour arriver sur un plateau au-dessus de barres. Prendre à gauche : trace + cairns. On peut rejoindre le col de la Pra. Je ne suis pas allé jusqu'au col : j'ai repris vers la gauche pour passer sous l'extrémité Est du Galeteau puis descendre rive droite d'un pierrier qui rejoint le Vallon du Mercier un peu plus bas que le pont. Ensuite retour classique par le Lac du Crozet, dont le niveau était bien bas, jusqu'à Pré Marcel puis le parking des 4 chemins.
Lors d'une précédente visite au Grand Colon j'étais descendu par le Lac Merlat puis refuge et col de la Pra. La variante d'aujourd'hui est intéressante car hors des sentiers battus donc beaucoup moins fréquentée et de plus on a un peu l'impression « d'inventer » son itinéraire au fur et à mesure. Jusqu'au Grand Colon puis jusqu'au sommet 2402, je n'ai rencontré qu'un seul randonneur. Par contre, dès le moment où j'ai rejoint le vallon du Mercier, c'était un peu la Canebière : j'imagine ce que ça doit être le week-end !