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Le Grand Veymont par l'arête Sud-Est, depuis le Rousset

Données de la sortie

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  • Date : 30-12-2012
  • Durée : 3h
  • Dénivelé : 1000 m
  • Distance : 15 km
  • Participants : Jean
  • Sport : Randonnée

Enfin un week-end de beau temps annoncé et j'étais disponible donc je n'ai pas raté l'occasion d'aller essayer la pulka.
Départ de Lyon samedi matin et arrivée au col du Rousset (montagne de Beure) en fin de matinée. Déjà la route entre Crest et Die est superbe en suivant le cours de la Drôme à l'eau d'un bleu intense et en traversant plusieurs jolis petits villages comme Pontaix éclairés par la lumière rasante d'hiver.
Après quelques errements au départ (j'ai voulu ajouter une corde en guise de frein aux cordes de traction de la pulka mais finalement le système fourni s'est montré bien plus simple et efficace), nous partons donc de la montagne de Beure où le vent souffle avec force et fait voler pas mal de poudre de neige.
Une fois le GR93 atteint, on oublie enfin les pistes de ski pour descendre vers le Pas des Econdus.
La boulette du débutant au passage : lors d'une petite descente je me suis assis sur la pulka pour m'en servir de luge et le fiston attendait son tour avec grande impatience. Peu avant le pas des Econdus le terrain me semble correct : plus d'arbres, pente raisonnable et une petite bosse pour s'arrêter. Donc je me décroche, il monte sur la pulka et part. Evidemment elle prend vite de la vitesse et dans le creux il tombe : je vois alors la luge gravir lestement la petite bosse et si elle ralentit bien, je comprends après un affreux suspense qu'elle va réussir à la franchir et poursuivre sa descente toute seule comme une grande vers le village de Rousset ce qui ne m'arrange pas ! Enfin heureusement elle termine sa course une centaine de mètres après le pas mais je retiens l'alerte : plus de luge sans être attachés !
Nous poursuivons sans histoires jusqu'à Pré Peyret où du monde semble d'attaque pour la nuit. Mais nous avons rusé en prenant une tente et notre objectif est plus loin : aller bivouaquer aux environs du Pas de Chattons au pied du Veymont.
La montée se poursuit vers la Queyrie et je suis machinalement la sente qui monte droit depuis Pré Peyret : grosse erreur car la sente devient vite très déversante et si la pulka m'a pleinement rassuré jusque là, elle est cette fois bien moins à son aise et je me dis que j'aurais bien dû suivre le chemin classique au fond du vallon. Tant pis on continue, en répartissant mieux les poids elle me suit mieux et nous parvenons à marche forcée dans le vallon de la Queyrie. Hélas c'est un peu trop tard : le vallon est passé à l'ombre. On profite tout de même des beaux nuages du coucher de soleil et on se prépare pour la suite qui sera nocturne (évidemment le fiston est ravi de mettre sa frontale).
La montée est sans histoires jusqu'au Pas des Bachassons, même si hélas le clair de Lune n'est pas encore là pour magnifier le spectacle. La descente vers les Aiguillettes est à nouveau vite galère le long d'une pente déversante : cette fois je n'insiste pas et gagne le fond du Vallon que nous suivons pour arriver à la cabane des Aiguillettes.
Il est 19h30, le froid est vif et j'avoue être peu motivé pour installer la tente avec ses ancres à neige et tout le bazar, donc je suis fort heureux de découvrir que la cabane est vide et que l'on peut s'y installer.
Après un bon petit repas le fiston file se coucher sans demander son reste pendant que je sors faire quelques photos alors que la Lune est maintenant bien levée : instants magiques !
Pendant la nuit je dors mal comme souvent, réveillé notamment par de fortes bourrasques de vent qui arrivent sans prévenir. Mais je n'en apprécie que plus la cabane !
Le lendemain nous émergeons tranquillement peu après le lever de soleil, le spectacle est encore magique avec ce mélange de rose des zones éclairées par le soleil et le bleu des zones encore à l'ombre.
Enfin nous repartons vers le Pas de Chattons d'où nous redescendons vers la Grande Cabane. Au passage nous observons un peu les bouquetins qui paressent sur l'arête sud du Veymont.
Il est plus de midi et demi quand nous sommes à la Grande Cabane, j'escomptais y être bien avant et de gros nuages commencent à boucher les sommets et cacher le soleil : nous pique niquons rapidement et filons retrouver le GR93 pour regagner le parking, fourbus mais heureux comme on dit !
Quelques photos à venir.

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