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Cascade de Teppes Cochon en circuit par le Rocher Saint-Georges et la Pas du Facteur

Nous sommes bien aux portes de la Savoie

Données de la sortie

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  • Date : 19-05-2013
  • Durée : 3h pour le tour
  • Dénivelé : 800 m
  • Distance : 8 km
  • Participants : Personne!
  • Sport : Randonnée

Dans le cochon, tout est bon !

Et ce n'est pas cette sortie au nom si délicieux qui fera mentir l'adage. Voila un moment que je reluquais cette balade en attendant les conditions propices, c'est à dire un temps assez pourri pour ne pas prendre la voile - mais pas trop quand même. La suite des événements prouvera qu'il convient tout de même d'attendre une période un peu plus sèche pour aborder le Pas du Facteur.

C'est ainsi qu'au petit matin je me retrouve au départ de la boucle. Au lever du soleil, le ciel était tout bleu et lumineux, il a laissé place à un plafond gris et menaçant, notamment vers le sud. Peu importe, maintenant que le trajet en bagnole est fait, il faut y aller. Ce que je croyais une horrible piste de forestier est finalement un délicieux chemin séculaire, trop étroit pour les gros 4X4 de bobo, mais parfait pour les charrettes du temps jadis. Il offre une pente sérieuse qui laisse à penser que les dites chariottes devaient avoir des freins sinon à disques du moins à larges patins. Après avoir franchi un superbe petit pont, le chemin s'engouffre dans le sillon d'un petit vallon humide.

La couverture végétale qui me surplombe résonne sous les gouttes mais je ne les sens presque pas, la bonne drache s'arrête alors que j'arrive sur le plateau à Saint George. Plutôt que de prendre la route goudronnée pour le Pas du Facteur, j'opte pour une succession de sentiers à flanc de coteau. C'est ludique et varié, notamment la traversée du ruisseau des Teppes que l'on imagine pétrifiant tant les dépôts calcaires sont épais dans le lit du torrent. Un petit pont étonnant fait de bric et de broc permet de traverser le fond du vallon, deux ou trois champs à traverser (en bordure s'il vous plait) et voilà le début de la descente.

Ne connaissant pas l'endroit, je suis un peu inquiet compte tenu de l'humidité ambiante qui est quand même à son maximum en ce moment. Après avoir traversé le rempart de roches qui annonce la descente, celle du pas du facteur, il faut dévaler jusqu'au fond de la vallée, la pente augmente et les glissades sont à éviter par endroits. Un premier passage me rebute... je refuse l'obstacle ! Avec des grolles pleines de terre, la glissage sur ces roches patinées et luisantes de flotte risque d'être fatale... Il me faut bien cinq minutes à observer chaque aspérité, chaque racine de buis avant de me décider à avancer... Les gestes se font précis et tout se déroule comme j'avais imaginé chaque pas. A ce moment je prie pour qui la suite soit débonnaire.... que dalle, c'est terriblement raide et glissant et par moment déversant sur des trous dont j'aimerais éviter de rendre visite.

Un passage étroit ne m'aurait pas poser de problème si le câble qui l’équipait n'avait pas rompu, il pendouille lamentablement dans le trou. Bref, lentement mais surement il faut avancer en prenant des carres comme en ski, les chaussures rigides sont hautement recommandées dans ces conditions. Plus bas, une grande dalle débonnaire quand elle est sèche offre une surface digne d'une planche savonnée. Je m'en sortirai en utilisant la dalle comme un toboggan, certes bosselé mais au coefficient de frottement parfaitement compatible avec mon pantalon. La suite est heureusement plus sympa avec une terre suffisamment humide pour amortir convenablement les pas. Armé d'un gros bâton j'opte pour la technique en ramasse comme sur la neige. Il ne reste plus qu'a enjamber les multiples troncs en travers du sentier, certain par dessus, à cheval sur les plus gros, parfois par dessous, mais c'est plus dur avec un dos qui commence à être fragile.

Finalement une belle petite boucle quoi qu'en dise MAV mais attendez vraiment une période de sécheresse, le Pas du Facteur étant raide et glissant, c'est pas la peine d'en rajouter avec de la boue bien lubrifiante.

Ce tour de cochon vaut bien R2 aujourd'hui...

Creative Commons licence
Un ruisseau diablement romantique
Un Orchis Moucheron (non plutôt singe)
Le vieux pont par dessus le rif
En route vers l'illumination...
Vestige d'un service public
Il ne pleut plus mais c'est bien humide
Un habile petit pont avec trois fois rien
Un choix cornélien : La Hulotte ou l'écureuil ?
En voila une qui n'est pas d'ici, La Salers!
La petite gare de la Flagère

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