Pointe du Sifflet par le pas de la coche

Une bien belle sortie. Arrivé au pas de la Coche, troupeau de moutons et de chèvres avec Patous débonnaires mais attentifs et bergère avec une voix... bref... les moutons avaient intérêt à obéir !
Je quitte le col par la trace balisée bleue qui file vers le col de Roche Fendue que je laisse en pour suivre une trace ténue qui va rejoindre la crête derrière un gros rognon sur l'arête. Même si on perd la trace le cheminement est assez facile à imaginer. Il suffit d'être paresseux et d'avoir envie de confort... Ca monte tout seul. Arrivé sur la crête bien arrondie, il est temps de faire un premier tour du panorama. La suite se lit d'autant plus facilement que je vois un randonneur solitaire descendre de la pointe du Sifflet. Au passage, il ne faut pas manquer l'ancienne mine de fer avec quelques restes de roches bien rouges qui font concurrence aux Rhodendrons bien nommés ferrugineux encore en fleurs. Ensuite direction le fil de l'arête.
Comme dit le randonneur croisé en chemin, il y a un passage un peu aérien avant la cime. Ca contourne un pilier rocheux. C'est bien propre et bien plat, mais ça domine une sacrée pente versant Prabert. E pericolo ...etc...
Au sommet, la Pointe du Sciallet me fait de l'oeil. Je suppose une trace pour descendre. Pas dificile à trouver... mais faut avoir le pied marin et ne pas hésiter à y mettre les mains ou a descendre le centre de gravité.
La montée à la Pointe du Sciallet ne pose pas de problème. Magnifique belvédère.
Retour un peu différent mais pas très heureux dans le choix du terrain.
Pas de souci cependant pour retrouver la mine de fer puis les bosses qui descendent vers La Coche.
Sauf que... une pause casse croûte me permet de voir tout un secteur Sud-Ouest à Est se couvrir de lourds nuages. Et même quelques un accrocher la Jasse ou La Dent du Pra.
Alerte, même si l'alti ne bouge pas.
Pluie, puis grésil... coup de tonnerre (d'où la vignette météo) puis petits grêlons. Mais pas vraiment de vent. Je rejoins avec soulagement le Pas de la Coche et le soleil revient dans la descente. C'est complètement dégagé sur le Grésivaudan, et encore bien sombre vers Les Grandes Rousses.
Une autre pause me permettra de prendre une nouvelle courte averse dans la forêt.
Lorsque je reprend la voiture, il n'y a plus un nuage dans le ciel.
Etrange tout de même alors que deux heures avant ça semblait encore "tout pris" du Ferrouillet aux 7 Laux en passant par l'Oisans et les Grandes Rousses.