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Découvrant il y a quelques jours sur ma carte l’existence de ce "petit" sommet à l’ombre du Cousson, je me suis pris au jeu de le "réhabiliter". Et si je lui trouvais un accès un peu original, loin des sentiers battus du Cousson (en rouge sur IGN) ? Me voici donc entrain de chercher… et de trouver cet accès en boucle sur les deux flancs du vallon ("ravin" sur la carte) de Richelme, en évitant comme la peste la large piste carrossable. Restait à en tester la fiabilité, ce que j’ai fait ce 1er août, sous un soleil radieux et dans la douce chaleur habituelle des étés dignois.
A la montée, c’est l’accès au sentier depuis le parking qui m’a donné le plus de fil à retordre. Fier d’avoir enfin trouvé, je me suis régalé tout au long de la découverte de ce merveilleux petit sentier sauvage, jouant habilement avec le ruisseau avant de se dégager soudain du fond du ravin pour s’élever en lacets hardis jusqu'aux Hautes Bâties et leur superbe fontaine. J’ai tout de même croisé un être humain, qui plus est au seul endroit où j’ai hésité sur la marche à suivre : au croisement vers 860m, où ce jeune coureur qui montait courageusement à flanc m’a aimablement renseigné, merci à lui !
Une fois aux Hautes Bâties, l’accès parfaitement balisé au Pas d’Entrages fut un jeu d’enfant. Là, la Tête de la Clapière apparait enfin, et je n’ai pas eu trop de mal à trouver le départ de la trace qui y mène (et se perd peu après dans les buis). La montée évidente le long de la crête jusqu’au sommet fut un autre régal ! Puis, après m’être assuré (et rassuré) une fois de plus que je connaissais bien tous les sommets aux quatre coins de l’horizon, j’ai entamé la descente.
La partie commune à la montée une fois effectuée, j’ai pu découvrir assez aisément, au point 1050, le départ (il ne saute pas aux yeux !) de mon sentier de descente (j’ai regretté après coup de n’avoir pas mis un cairn à cet endroit, faudra que je revienne). Et je n’ai pas mis longtemps à m’apercevoir qu’il n’était plus fréquenté depuis belle lurette, comme on dit. Mais au lieu de m’inquiéter, ce constat m’a stimulé : j’avais trouvé un terrain d’aventure, quelle chance, j’allais me transformer en explorateur d’un sentier fantôme ! J’ai donc cassé ou écarté plein de branches (merci l’Opinel), ôté plein de gros cailloux, cisaillé pas mal de ronces, etc. Cela dit, faut être honnête, le sentier reste encore à peu près visible la plupart du temps ; mais j’ai quand même fini par me planter lorsqu’après avoir traversé un ènième pierrier… je n’ai jamais trouvé la suite du sentier de l’autre côté. 3 fois, 4 fois je me suis acharné : en vain, j’avais en face de moi un vrai maquis (saloperie de ronces, ça m’a rappelé le maquis corse lors de ma redescente du Cinto !). De guerre lasse, j’ai fini par me résoudre à descendre droit dans l’éboulis : très raide, pénible, mais j’ai fini par y arriver… et par retrouver soudain au bas du pierrier, en bordure à droite… le fameux sentier ! J’en ai conclu que j’avais dû louper là-haut en arrivant sur le pierrier (que je n’aurais pas dû traverser) un virage de ce même sentier.
Après ces émotions tout s’est bien terminé ; peu après le sentier m’a mené à la grosse piste, que j’ai traversée pour retrouver juste en-dessous mon sentier de montée. Et je me suis à nouveau régalé à le suivre dans ses méandres autour du petit ruisseau, tout au fond du ravin, jusqu’au retour au point de départ.
Parcours à refaire, peut-être en sens inverse pour changer (et surtout sans oublier le sécateur ?)…
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