sortie : La falaise boisée

Itinéraire dans le versant nord

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 14-07-2018
  • 6
  • 850 m
  • 5 km

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :

Les observations faites de ce sommet de Peyre Rouge avaient fait apparaître une possibilité de cheminement dans le versant nord. Cette possibilité avait une probabilité faible de réussir et, comme d’habitude, il fallait juger sur place, et sur pièces.

Lors de la première visite, celle par les prés est, j’avais fait la tentative, en partant depuis l’arête NE, c'est-à-dire depuis le haut de la falaise boisée. Les traces des bêtes se voyaient bien, et leur passage ici ne faisait aucun doute. Descendant plus que précautionneusement dans cette forêt pentue, je finissais par arriver au bas du passage difficile, le cœur battant la chamade, et pas peu fier d’avoir eu la bonne intuition. Il ne restait alors plus qu’à remonter ces marches, pour continuer jusqu’au sommet tel que prévu.

Dans ce passage, finalement, le piolet n’a pas été le meilleur outil d’aide. J’ai fini par le remplacer par le bâton de randonnée, déplié à sa taille normale, plus efficace pour créer un appui d’équilibre, et à utiliser la deuxième main pour saisir les nombreuses racines et branches des arbres, ou parfois mais rarement une prise rocheuse.

La courte traversée du couloir, à mi-hauteur, est dangereuse, même si les appuis de pieds sont en nombre suffisant. De même la vire de 10 mètres, qui suit, est délicate car un plafond bas gêne les mouvements et le sac accroche le rocher. Mais tout cela peut se faire en sécurité, avec une corde, car les arbres sont présents aux bons endroits pour s’assurer si besoin.

Le projet initial était de continuer en versant nord jusqu’en haut. Mais plusieurs éléments m’en ont empêché. D’abord ce versant est quand même vraiment raide. Ensuite les cailloux n’y sont pas bons, et cela signifie une prudence redoublée avant de les toucher. Enfin, ici comme en bas, la terre est très dure et couverte de cailloutis fins. Je n’ai donc pas tenté d’y aller, ne voulant pas de ces risques là. Du coup, j’ai rejoins les traces suivies lors de mon passage précédent, par les prés, et suis allé tranquillement au sommet de Peyre Rouge, en tout bonheur. Même, dans la petite facette sud, je suis monté tout droit, par un pas d’escalade facile (exclusivement pour ceux qui dépassent 1.85 m : LOL).

Cette fois, il me semble que j’ai épuisé les « envies de faire » que ce joli sommet avait provoquées dans mon esprit, au cours de ce printemps 2018. Certaines de ces envies ont raté. D’autres ont réussi. Mais au final, Peyre Rouge a largement comblé ces attentes, que les soirées d’analyses devant les photos avaient empilées dans la mémoire. Et aujourd’hui, avec le fort grand plaisir d’avoir réalisé ces Balades de Découvertes,  il me reste comme un apaisement d’avoir pu les vivre, dans la forme la plus parfaite qu’elles aient pu prendre.

Il n’y a rien à demander de plus….


Vue d'en face
Sortie de la forêt
Pente d'herbe bien sympathique
Face nord de Peyre Rouge
Au départ de la partie raide
Dans les premiers zigzags
Vire montante
Regard arrière sur la vire montante et la traversée précédente
Face nord de Peyre Rouge
Détail de la fin

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