Bec Charvet par le col du Coq

Au Col du Coq, des promeneurs commencent déjà à s’affairer. Il est un peu plus de huit heures du matin et la journée s’annonce chaude. Un peu en contrebas versant Saint-Pierre, quelques bivouacs finissent de se réveiller. L’odeur du café frais monte d’une popote; une jeune famille profite du soleil du matin. Au dessus s’élèvent les 300 mètres du versant Nord-Est du Bec Charvet, bien connu des skieurs grenoblois. En été, c’est plus confidentiel et les quelques cairns modestes et discrets sur les anciennes pistes de ski sont une bonne aide pour récupérer le sentier qui passe sous le haut de la combe. C’est raide et caillouteux, les herbes parfois un peu hautes ! C’est aussi un coin fréquenté par les chamois, bien plus tranquilles qu’en face, du côté de la Dent ou de Pravouta. Une fois atteinte la forêt, le sentier devient encore plus raide mais l’humus et les aiguilles des conifères rendent la plateforme vraiment confortable. Ce sera un délice pour la descente ! Au sommet, c’est une belle prairie exubérante où bourdonnent des centaines d’insectes. Les martinets alpins ne s’y trompent pas et c’est un véritable ballet aérien que l’on peut contempler. Retour par le même chemin, où on croisera de nouveaux des chamois dans le haut de la combe Nord-Est.

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