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Pour entrer dignement dans cette nouvelle année, l’idée m’est venue de quitter pour une fois mes Monts du Forez, où nous avons cette année encore fêté le jour de l’an en famille, et de faire découvrir à ma "petite" sœur et à mon beau-frère la chaîne des Puys. Un peu plus loin certes, mais tellement différent. Certes ils avaient déjà gravi les pentes du Piton de la Fournaise… mais jamais encore celles des volcans du Massif Central !
Partis tard, nous arrivons enfin au parking des Goules (où on n’est pas les seuls !). Nous y sommes aussitôt harponnés par un aimable personnage qui enquête au profit de je ne sais plus quelle institution intéressée par le profil des touristes de la chaîne des puys. En hop, encore une bonne demi-heure de perdue pour nous… On démarre enfin, direction le Grand Sarcoui, il est midi passé ! On renonce au restaurant (d’ailleurs ils sont tous fermés), et le pique-nique "de secours" attendra dans nos sacs.
Aller à la grotte est un jeu d’enfant. Mais ce serait bête d’en rester là et de faire demi-tour comme la plupart des visiteurs. La raide suite de la montée nous réchauffe définitivement, et la récompense est au sommet. La descente, elle, sera encore plus sportive : bientôt, dans le bois, plus vraiment de sentier suivi semble-t-il, mais de bonnes traces en continu (humaines ou naturelles ?) qui dévalent la très raide pente. L’essentiel est de bien garder le cap, et une fois en bas on souffle un peu. Le plus dur est fait leur dis-je, physiquement la suite du programme ira decrescendo…
Puis petite hésitation devant le panneau "Puy des Goules" qui nous nargue : "c’est pas loin...", constate Jean-Louis en voyant la courte distance affichée. Aussitôt j’enfonce un peu plus le clou : "...et en plus, là, c’est facile" (en fait je découvre ce puy, le seul des trois que je ne connais pas encore). Nous voilà donc entamant la montée d’un pas régulier, tant pis pour le repas, encore une fois reporté d’un commun accord (tacite…). Arrivés au sommet, plus personne ne regrette d’être monté : c’est encore mieux qu’au Sarcoui, avec ce beau cratère, avec cette terre volcanique brun-rouge qui alterne avec les bosquets de noisetiers, avec cette vue encore plus dégagée. Je ne résiste pas à l’envie d'un aller-retour au fond du cratère, suivi peu après par Agnès, Jean-Louis et Funky qui emprunteront, eux, la sente qui le traverse. Puis on se retrouve tous pour la redescente du puy, simple et agréable formalité qui nous ramène cette fois-ci sans coup férir au parking… à quasi 14h !
Et là, quelle chance, l’unique table de pique-nique nous tend les bras, on s’y précipite, et c'est en plein soleil que nous dégusterons avec délice notre sommaire repas de secours tiré du sac.
Quand nous repartons pour notre troisième volcan du jour, l’après-midi est déjà bien entamée. Qu’à cela ne tienne, une fois la route traversée, y a plus qu’à suivre le balisage, d’ailleurs cette fois-ci on est loin d’être seuls sur le trajet. Mais des coups de fusils proches et répétés m’inquiètent : ils sont gonflés ces chasseurs, avec tous les gens qui se baladent par ici ! Le panneau "Stand de tir" met un point final à ma colère, on se calme. Un peu plus longue évidemment, cette montée également facile va se terminer, comme prévu, en apothéose. C’est le crescendo final. La dernière fois que j’étais monté au Pariou avec Sylviane et la famille de son neveu, il soufflait là-haut un vent si violent que nous avions dû renoncer à faire le tour du cratère, et nous contenter de descendre au fond puis d’en remonter. Aujourd’hui heureusement, c’est le rêve : du soleil, pas de vent, une vue splendide aux quatre coins de l’horizon. On va donc flâner sur les bords du cratère et s'en mettre plein les yeux, sans toutefois aller jusqu'au vrai sommet ni descendre au fond,
Nous redescendrons tranquillement par l’escalier géant face au Puy-de-Dôme et au soleil couchant, dernier régal du jour, avant le retour au parking puis à notre camp de base des monts du Forez.
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