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Sorties des 8 et 9/10.2020
Acte I :
Après mon retour au Testavoyre à partir de Monedeyres, j’avais bien repéré ces deux sucs pour une prochaine rando découverte. Nous voici donc partis ce 8 octobre, en toute fin de matinée, bien tard il est vrai (mais bon, allez, 2 petits sucs à proximité, c’est vite avalé !).
J’avais lu que la montée au Mont Rouge était un jeu d’enfant. Sûrement, mais quand j’ai vu pour la première fois le balisage « trail6 », une envie irrésistible m’a pris de le suivre, pour voir (ah la curiosité…). Et en effet on a bien fini par arriver ainsi au sommet du Mont Rouge, mais après pas mal de circonvolutions et de crapahutage sympas dans quelques raides pentes… Sans doute pas la « voie normale » me suis-je dit, ce qu’un rapide regard sur ma carte a semblé confirmer. Et une fois là-haut, on y est resté un très long moment – le fameux panorama avec ses deux tables d’orientation, pour une fois qu’on est gâté… puis le pique-nique bien sûr… puis la sieste évidemment, et le temps de fouiner de tous côtés pour repérer une voie de descente (j’en ai trouvé plusieurs, mais pas toutes pratiquables !).
Bref, quand on est redescendus, bien passé 15h, j’ai choisi de persister et de signer : ce sera à nouveau la trace (ou la sente) du trail6, qui commence par plonger sec dans le versant ouest (mais a priori là c’est aussi la voie « normale » jusqu’à la séparation à la première bifurcation). Ensuite, on a loupé (manque d’attention) l’épingle du croisement 1060, mais par chance, comme on filait inconscients (enfin pas tout à fait, j’avais comme un doute…) vers Montchanis, un couple de randonneurs sympas du coin nous ont ramenés un peu en arrière jusqu’au pt 1060 et sa sente qui descend jusqu’à la Sumène.
Après, plus de problèmes, tout a baigné malgré la relative complexité du trajet, jusqu’à la remontée de la rive opposée via le Moulin de Guérin, puis l’agréable cheminement jusqu’au débouché à la Faye.
C’est là qu’on s’est dit en regardant l’heure que ce serait dommage de devoir se dépêcher pour la montée puis la redescente de Peyre de Bard et le retour jusqu’à Monedeyres… puis à Saint-Etienne. Décision fut donc prise de remettre la découverte (cool…) de ce second suc à notre prochaine (et proche) sortie. Restait à revenir à Monedeyres, ce qui fut fait sans tarder. Rien de plus facile : suffit de rester sur le GR et de caler sa boussole sur le NE. Et hop, un tout petit bout de route, puis un très beau chemin bordé d’arbres « en ogive », et bientôt, après la passerelle, le raccord avec la voie de montée puis l’arrivée à Monedeyres, aux environs de 18h. On a eu une bonne idée, petite pause encore devant l’« église », et nous voilà repartis pour Saint-Etienne, bien décidés à revenir à la prochaine occasion pour faire le Peyre de Bard resté en plan.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car une fois rentrés au bercail, Sylviane a soudain un doute : elle ne retrouve plus son petit sac à dos dans la voiture. On a eu beau chercher : rien. Heureusement elle n’y avait rien mis d’essentiel, ni papiers ni portefeuille ni vêtement précieux etc. Il a fallu se rendre à l’évidence : on n’avait pu que l’oublier à Monedeyres, a priori sur la grosse pierre devant leur fichue église. Et merde.
Aucun de nous deux n’a alors envisagé de faire un aller-retour immédiat pour aller le récupérer. Mais alors une autre idée m’est venue : pourquoi n’irais-je pas le chercher dès demain matin de bonne heure ? Avec un peu de chance, il y sera toujours, et je pourrais alors en profiter pour faire un premier aller/retour rapide d’exploration de Peyre de Bard depuis la Faye, et rentrer à Sainté en début d’après-midi ? Ce qui n’exclurait pas, bien entendu, notre projet commun d’y retourner à tous les deux à la prochaine occasion. Sylviane approuve…
Acte II :
Aussitôt dit aussitôt fait. Le lendemain matin donc, pas vraiment aux aurores je l’avoue, me voici reparti direction Monedeyres. J’y arrive moins d’une heure après. Suspense… : le sac est toujours là, bien posé sur la grosse pierre ! Je m’y attendais un peu je dois dire (on n’est pas à Saint-Etienne !). Téléphone à Sylviane, toute contente…
Puis j’enchaine sans tarder avec la seconde partie du programme de la matinée : mon 2e suc ! Je file avec la voiture jusqu’à la Faye, à deux pas, où je me gare vers le panneau municipal, juste au départ de mon itinéraire de ce matin. Le chemin de montée est agréable, mais curieusement je n’y verrai aucun balisage – il est pourtant en principe sur le trajet du trail6, non ?! Passé le grand virage vers l’est, je guette de plus en plus attentivement le départ du petit sentier de montée à ma gauche. Mais il est immanquable, avec le fameux poteau avec sa mise en garde, et le gros cairn à droite sur le muret… Après, malgré le tapis de feuilles mortes au sol, la sente se suit sans trop de mal, il y a quelques cairns par ci par là, et ensuite le plaisir croît à proportion de la raideur de la pente ! Le débouché à la plateforme sous le sommet, à midi et demi, puis l’accès rocheux au vrai sommet sont de petits grands moments. Je suis toujours tout seul, et je ne m’en plains pas. Certes ce n’est pas le Brec ni l’Aiguille du Chambeyron, ni l’Aiguille du Plan, merveilleux souvenirs, mais bon…
Il est pile 13h quand je redescends. Petite émotion quand même quand je ne retrouve pas tout de suite le départ de mon sentier dans ces caillasses aussi sonores qu’instables... Après quelques errements (trop à droite !) au-dessus de pentes improbables et peu sympathiques, je finis enfin par retrouver mon chemin. Une demi-heure plus tard, je repars en voiture pour Saint-Etienne.
Mission (doublement…) accomplie.
Acte II bis. : Ce sera le retour conjoint à Peyre de Bard (dès les prochains beaux jours)…
Acte III : Ce sera bien évidemment le projet évoqué ci-dessus en annexe au topo, je ne sais pas encore sous quelle forme : soit la seule boucle complémentaire du Mont Chanis, par ex. au départ du hameau du même nom et en passant par le Moulin de Guérin pour faire une vraie boucle. Soit l’intégrale des 3 sucs, et pourquoi pas en reprenant la quasi totalité du parcours du trail6 à l’exclusion de Saint-Julien-Chapteuil (par ex. en bouclant la boucle au sud vers les maisons de la Chapuze ?). À voir, donc, très bientôt…
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