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Itinéraire : Le Rot (1106m) > Gourney (piste + chemin de traverse) > le Ban (épingle « du pique-nique », 877m) > rive droite du Ban jusqu’au gué 751m. Retour idem, soit un total d'env. 8km.
Depuis ma sortie-découverte du 16 juin, je rêvais de retourner auprès du Ban. J’avais en effet « loupé » ce jour-là les ruines du Gourney ainsi que celles de la Scie du Thoil, toutes deux signalées sur IGN. Rien de spectaculaire j'imagine, mais en tout cas un bon prétexte pour revenir faire un petit tour dans ce vallon sauvage et quelque peu mystérieux…
Ce 1er juillet donc, rien de prévu pour cet après-midi d’« éclaircies », allez c’est parti.
1. Descente à la recherche des ruines de Gourney :
Au Rot, il est déjà 15h40 ! Il y a un peu de monde, des forestiers, mais après, plus vu un chat jusqu’à mon retour. La bonne piste, c’est d’abord le « Chemin des Gouttes de la Gerbe », plein W, puis la voie de gauche (NW) en descente à la fourche qui suit. Très belles vues sur la versant opposé de la vallée du Ban, puis, après le virage serré à gauche (SE), vers le Bessat sur la crête en face. J’entre en sous-bois. Quand le chemin s’infléchit vers la gauche, je descends à droite et passe derrière 2 maisons (W). Au virage à gauche, je découvre le rocher du Thoil sur le versant opposé, où il dépasse du couvert forestier. Je laisse une piste à gauche et continue ma descente en lacets sur la piste principale, globalement NW. Mais vers 930m, je la laisse à gauche (raide, très ravinée) et poursuis en face (NW) sur un sentier plus humain qui, 20m plus bas, va virer sec à gauche. Puis, vers 890m, bingo : à gauche et un peu au-dessus du sentier, un pan de mur ruiné et un bout de muret émergent d’un fouillis de branchages et de troncs laissés là par les forestiers. Sur le pan de mur, une croix, à peine visible : c’est bien Gourney, enfin le peu qui en reste. Sentiment de tristesse devant ce spectacle désolant et minimaliste d’un passé peut-être pas si lointain mais devenu inimaginable...
2. Descente à la recherche des ruines de la Scie du Thoil :
Je poursuis sans plus aucune difficulté ma descente jusqu’à la piste où je rejoins, quelques mètres en amont, le Ban dans le virage où j’avais pique-niqué avec délice il y a deux semaines. Cette fois je ne m’attarde pas longtemps puisque je vais dorénavant avoir le privilège de suivre au plus près mon ruisseau en rive droite… Cet agréable chemin descend doucement le long du Ban. Mais ce dernier, dont le bruissement incessant m’accompagne délicatement sur ma gauche, est curieusement invisible de bout en bout, enfoui qu’il est dans une végétation particulièrement touffue et foisonnante. Quant aux ruines de la Scie du Thoil, j’ai beau regarder à gauche et à droite, je ne trouve rien ! Il est 17h10 quand j’arrive bredouille au gué 751 sur le Ban. Et vu l’heure, je renonce à poursuivre plus avant, d’autant que je suis désormais en terrain connu, et fais demi-tour.
3. Remontée du même itinéraire toujours à la recherche des ruines de la Scie du Thoil :
Cette fois me dis-je, je vais redoubler de vigilance. Je reconsulte ma carte, et retiens cette fois l’altitude de 808m à laquelle devraient se trouver ces ruines. À l’approche de ladite altitude, toujours rien… . J’hésite même longuement devant un immense tas de cailloux surmonté d’un reste de muret (?), mais en fin de compte ça ne me parait pas convaincant (il y a plusieurs coulées de type chirat qui finissent leur descente au fond de ce vallon). Idem un peu plus loin, où je repère une petite sente qui descend vers le Ban dans le fouillis végétal, et se poursuit de l’autre côté du ruisseau en remontée, où j’aperçois même un bout de muret encore un peu au-dessus… Mais là non plus je ne suis pas convaincu...
Et c’est au moment où je m’apprête à accepter mon échec (il est presque 18h !) que soudain, en regardant à ma gauche (alors que je cherchais ces ruines plutôt à droite du côté du ruisseau, ayant lu que cette probable ancienne scierie avait dû utiliser l’eau du ruisseau pour fabriquer son électricité), elles me sautent aux yeux. Des ruines très modestes certes, mais incontestables. Comment ai-je bien pu les louper il ya deux semaines et encore tout à l’heure à la descente ?! Et juste en face, à ma droite donc, côté Ban, je découvre aussi un assez vaste terre-plein suivi d’un vrai petit pont sur le ruisseau ! Yes !!!
Tout ragaillardi par ma victoire, aussi dérisoire soit-elle, je reprends ma montée d’un bon pas. Je retrouve sans difficulté mon itinéraire de tout à l’heure, y compris ses quelques passages un peu paumatoires. Quand j’arrive au Rot il est 19h. Il n’y a plus personne. Je sors mon portable. Tout va bien !
Date | Titre | Auteur | ||
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16-06-2021 | Qu'elle était verte ma vallée ! | Geoffroy Rémi | ||
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