Sortie : Le château fantôme du Pilat

Comme ça va faire huit jours qu’on n’a pas fait de vraie sortie à la demi-journée (une jauge qui nous suffit, pour le moment), on profite de ce dimanche ensoleillé pour découvrir un objectif pas trop éloigné que je viens de… découvrir sur le papier (ou plutôt sur mon écran).
À l’entrée du Bessat, après un faux départ (le Chemin du Creux) vite rectifié, on s’engage sur le moins visible des 3 sentiers qui descendent d’ici au 'Château du Thoil'. La carte n’est pas de trop sur ce sentier forestier non balisé, et qui n’est apparemment guère prisé (rencontré personne). Mais dès le carrefour du Gallot, où on rejoint l’itinéraire balisé n°2, on croise un peu de monde.
Le pied du fameux Rocher est vite atteint. Auparavant, les ruines d’une ferme nous préviennent qu’elle a été bâtie (comme plein d’autres alentour) avec les pierres du fameux château, qui a fini par disparaitre totalement à force d’être considéré comme une mine inépuisable et gratuite de matériaux de construction. Après la petite grimpette finale, nous rejoignons deux jeunes qui nous attendaient au sommet. Ils s’étonnent gentiment qu’on ait pu y monter aussi facilement. Eh oui, à nos âges… ahlala !!!
On prend notre temps pour admirer le très beau point de vue qu’on a d’ici – la vallée du Ban parait bien sauvage avec ses flancs boisés d’où émergent un peu partout de gros rochers – le contraste est saisissant avec les Monts du Lyonnais tout au fond qui semblent bien paisibles en comparaison !
Pour le retour, pas d’hésitation, là non plus : ce ne sera pas la voie la plus directe par le Bois de Thoil, a priori moins agréable que celle qui fait un détour vers l’ouest et rejoint le GR42. Bon choix en effet : certes, c’est en montée régulière jusqu’aux Railles, mais la forêt y semble plus lumineuse, et le parcours final en lisière ménage une belle transition avec l’accès progressif aux premières villas, plutôt luxueuses, récemment construites en périphérie du vieux village du Bessat.